mardi 15 novembre 2022

M comme Métiers

-  Tu sais Papy, moi plus tard, j’aimerais être vétérinaire.

- C’est un beau métier, mais les études sont longues.

- Papa et Maman trouvent que c’est une bonne idée. Que ça m’irait très bien.

- Moi aussi Camille, je trouve que ce métier pourrait te convenir. Mais tu as encore le temps d’y réfléchir.

- Et toi Papy, tes parents étaient contents lorsque tu leur as dit que tu voulais être mécanicien ?

- Mon père, ton arrière-grand-père, aurait aimé que je reprenne l’épicerie familiale. Il disait, « une épicerie, on en aura toujours besoin au village ». Le pauvre, s’il savait que la boutique de son père avait fermé !

- Attends, ton père, il vendait des épices ?

- Non, pas seulement, Camille, dans une épicerie de village, on trouvait de tout, de l’alimentation, des produits d’entretiens, du tabac…

- Et il y tenait tant que ça ton grand-père à son magasin ? 


Marie WEIBEL née PABST

- Tu penses, il était fils de journalier, et il est devenu commerçant ! ce n’est pas rien.

- Laisse-moi deviner, journalier, journalier, qu’est-ce que ça peut bien être ? Il y a le mot « jour ». Qu’est-ce qu’il faisait donc de ses journées ?

- Dans le temps, le journalier était un ouvrier agricole. Le propriétaire d’une exploitation agricole l’employait pour une journée pour labourer un champ par exemple. Puis le lendemain, il devait trouver un autre emploi dans une autres exploitation où il y pouvait effectuer un autre travail : semer du blé, ramasser des pommes de terre…

- Et ton autre grand-père, il faisait quoi dans la vie ?

- Vigneron, de père en fils, depuis des générations.

- Et il était bon son vin ?

- Tu parles : une horrible piquette dont plus personne ne voudrait aujourd’hui !

Lionel pour J&G

1 commentaire:

  1. Les métiers rendent concrète la vie de nos ancêtres, ce que les jeunes apprécient beaucoup ... sans compter les rigolades en voyant par exemple un téléphone des années 1920 !

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