mardi 30 novembre 2021

Z comme Z’auteurs associés (ou Zoom sur les z’auteurs associés)

Pour sa première participation au Challenge AZ, l’association ‘Les jeunes et la généalogie’ a souhaité qu’elle soit collective et collaborative : ainsi, ce ne sont pas moins de 16 z’auteurs associés qui ont rédigé les 26 articles ! Comment cette coopération efficace a-t-elle été possible ?

Phase 1 : l’organisation

Grâce à l’expérience de plusieurs de ses membres, l’association décide de participer au Challenge AZ 2021 dès l’assemblée générale en février, avec plusieurs objectifs : présenter les actions et les spécificités de l’association (ce sera notre fil conducteur), participer à un défi d’écriture convivial, sauvegarder les articles en dehors de nos blog et site, augmenter la visibilité de l’association.

Jean-Marc se propose pour coordonner le projet avec méthode et souplesse : il mène l’organisation de main de maître avec un calendrier indicatif, des fiches de présentation/de collecte des idées (abécédaire)/de compilation/de synthèse, des réunions zoom d’étape/de concertation.

Phase 2 : la rédaction

Un « remue-méninges » très efficace apporte un véritable foisonnement d’idées d’articles : des adhérents en soumettent plusieurs dizaines ! Ainsi, la lettre A – réputée « facile » - recueille pas moins de 23 idées, qui se recoupent en partie. Aucune lettre n’est laissée de côté, même si la lettre W – réputée « difficile » quant à elle - obtient 2 propositions seulement.

Ensuite, en réunion zoom, les z’auteurs associés expliquent leurs idées, ou bien fournissent un argumentaire en amont, et le choix des articles s’effectue au fil de la discussion.

De mi-avril à septembre, les z’auteurs associés rédigent librement, individuellement et progressivement les articles qui sont ensuite relus. Les relecteurs ne sont pas des censeurs ; si besoin, ils apportent des corrections mineures de forme.

Phase 3 : la diffusion

Pour la diffusion des articles, une boucle de communication est mise en place : centralisation des articles, relecture, lien avec Geneatech, publication de chaque article sur le blog, publication du résumé des articles sur nos différents supports de communication. La diffusion mobilise tous nos responsables de médias.

Un grand merci à tous les z’auteurs associés et à tous les membres impliqués dans la diffusion !

Et, ce n’est pas le zoom de fin !

La généalogie à l’école en est à ses débuts et la généalogie avec les jeunes est promise à un grand avenir, car la question « D’où je viens ? » reste essentielle et fondatrice pour les jeunes.

Alors, visitez notre site et notre blog ! Venez échanger avec nous sur les réseaux sociaux ou lors des salons … et nous rejoindre !

Bonne lecture et à bientôt !


lundi 29 novembre 2021

Y comme la médiathèque Yourcenar

Mars 2020, en préambule du Salon de généalogie de la Mairie de Paris XV :  : deux adhérents de l’association J&G animent un atelier de généalogie avec les jeunes à la médiathèque Marguerite Yourcenar dans le 15ème arrondissement de Paris……Un article de François.

Mars 2020 bibliothèque Marguerite Yourcenar à Paris 15ème , Evelyne et moi allons animer un atelier de généalogie avec les jeunes dans cette immense lieu de culture dont un étage est réservé aux enfants.

Beaucoup d’enfants de tous âges, certains accompagnés de leurs parents pour les plus, participent à cet atelier que nous avons préparé.

Au programme, nous allons à la recherche d’un jeune habitant du XVe arrondissement de Paris : Jacques BAUDRY.

Mais qui était Jacques BAUDRY ? Notre enquête débute par la découverte d’une rue dénommée rue Jacques BAUDRY et d’une plaque apposée sur la façade du 247 rue de Vaugirard dans ce même XVe arrondissement de Paris.

A partir de ces quelques éléments nous allons découvrir la famille de Jacques BAUDRY grâce à la base des médaillés de la résistance accessible sur le site mémoire des hommes, qui nous permet de trouver sa date de naissance. Puis le registre des décès de 1943 va nous apprendre les noms et prénoms de ses parents. Grâce à la fiche matricule du père de Jacques BAUDRY et après avoir fait quelques hypothèses pour nos recherches, nous allons commencer notre enquête et aboutir à un début d’arbre généalogique sur 3 générations.

Mais nous ne disposons que de 2 heures avec les enfants qui posent des questions, déchiffrent les documents que nous leur proposons et répondent aux questions (Que savons-nous du défunt ? Etait-il marié ? Quel âge avait-il lors de son décès ?). Alors nous proposons à nos petits enquêteurs d’autres pistes pour une future recherche : recensements, listes électorales, fiches-matricules.

Mais bien sûr cette recherche est trop compliquée pour les plus petits. Alors nous proposons des jeux (mots croisés, mots mêlés) et une histoire dans laquelle une famille recomposée intervient. Au cours du récit nous faisons placer aux enfants les images de papa, maman, du nouveau compagnon de maman, papy et mamie, des enfants de papa et maman et d’aussi de maman et son nouveau compagnon.

Une journée bien remplie !








samedi 27 novembre 2021

X comme naissance sous X

  Qu’il est douloureux cet X ! Nathalie adhérente de notre association J&G nous emmène à la recherche de cet inconnu qui bloque bien des généalogies et suscite toujours de multiples interrogations...


Les enfants nés sous X cherchent souvent leurs parents biologiques pour des raisons personnelles à chacun dont l'envie de figurer sur un arbre généalogique autre que celui de la famille adoptive, quand elle existe. La France est l'un des derniers pays où se pratique l'accouchement sous X.  

   Certains "X" tentent de faire entendre leur voix en interpellant élus et candidats afin d'étendre les droits de l'enfant qui, devenu majeur, pourrait consulter un dossier avec notamment coordonnées de la mère et antécédents de santé familiaux.
   Internet fourmille d'exemples concrets et émouvants sur cette quête d'origine, parfois désespérée:  site de la bouteille à la merarticle de journal sur Marie-Pia, entre autres...

(article déjà paru sur ce blog le 26 mars 2017)

vendredi 26 novembre 2021

W comme WEB

 L’informatique et internet ont révolutionné nos pratiques en matière de recherches généalogiques. Bon argument pour attirer un public jeune souvent connecté et en recherche d’immédiateté. Un article de Bernard de l’association J&G.

Le WEB est le support physique d’Internet. En effet, lorsque vous surfez sur un site, il contient des liens hypertexte vers d’autres qui proposent à leur tour d’autres liens…A partir de là, on peut assimiler l’ensemble à une toile d’araignée !!!

Nous sommes aussi sur le web : voici le lien hyper texte qui permet de nous y trouver :

https://www.jeunesetgenealogie.fr/

Pourquoi utiliser Internet ?

C’est un outil de communication, pour la généalogie, « on va beaucoup plus loin et plus vite ».

Pendant des siècles, faire de la généalogie supposait de parcourir et de rédiger des montagnes de papier. L’informatique a transformé cette pratique, lentement d’abord, puis à grande échelle avec Internet, en permettant aux chercheurs d’échanger entre eux.

Ces échanges sont utiles pour gagner du temps parce qu’en remontant nos ascendants, nous nous trouvons forcément des parents communs avec d’autres. « Nous sommes tous cousins »

Les nouvelles technologies ont permis des avancées spectaculaires, notamment la numérisation des actes d’état civil « Une conservation vivante des données ».

La manipulation des registres et leur conservation est un enjeu. Une amélioration du service rendu et un accès facilité à ces registres. D’autres documents ont été de même numérisés (recensements, cadastres, registres matricules, … à la diligence et à la vitesse de volonté des départements).

La généalogie en ligne :

Elle permet de mettre en ligne ses recherches au moyen d’un logiciel de généalogie et de partager et échanger avec d’autres généalogistes., communiquer par le biais des e-mails, des listes de diffusion et des forums de généalogie.

Grâce à Internet on trouve diverses informations sur un patronyme, un lieu… au travers :

  • Des archives départementales,

  • Des associations de généalogie,

  • Des noms, des moteurs de recherche,

  • Des métiers,

  • Des archives en ligne.

Des bases de données généalogiques ou autres :

  • Militaires, soldats,

  • Etat civil, registres paroissiaux,

  • Généalogies personnelles.

Des sites d’histoire :

  • Sites généraux,

  • Histoire locale.

Des sites de patrimoine :

  • Accès à des musées,

  • Expositions.

Parmi ce que la généalogie apporte, il y a les indexations « collaboratives » ou « massives » que font certains services d’archives, ou d’entreprises.

Une nouvelle pratique est arrivée, la généalogie génétique, avec les tests ADN. Elle soulève une question récurrente : de savoir s’il s’agit ou non de généalogie !!! Cela soulève de nombreux questionnements et inquiétudes. Nous ne rentrerons pas dans le sujet….

En conclusion :

Malgré l’arrivée de l’informatique, nous devons remercier le travail de tous les bénévoles qui ont assemblé pour les associations toutes les données. Celles-ci sont désormais partagées par les outils mis à notre disposition.

La recherche des actes dans les mairies ou archives a perdu de son attrait à cause de la numérisation et la protection des registres.

Mais ne faut-il pas vivre aussi avec son temps !!!!!

jeudi 25 novembre 2021

V comme Vocabulaire

Toute activité a son propre vocabulaire. La généalogie n’échappe pas à cette règle et le jeune généalogiste devra commencer à se familiariser avec ce vocabulaire spécifique. Un texte pédagogique de Nathalie pour l’association J&G.

   Toute activité recèle ses propres codes, règles et mots spécifiques. La généalogie n'échappe pas à la règle, bien au contraire, et ses mots - parfois mystérieux pour le néophyte - plaisent au jeune généalogiste. La généalogie n'est pas une activité courante dans un établissement scolaire. Le jeune apprécie de faire partie d'un groupe social reconnu, donc faire partie d'un club ou atelier de généalogie lui permet de se distinguer.

   Il faut commencer par le familiariser avec les liens de parenté en le faisant chercher dans sa propre famille : Enzo, le fils de tonton Cédric, c'est mon cousin et tonton Cédric est le frère de Maman, Mais il est aussi le fils de Papi et Mamie ! Puis la notion de génération, de branche, etc... Pour illustrer le propos on a rapidement recours à un dessin sous forme d'arbre généalogique, on aborde l'ascendance, la descendance, les fratries... La numérotation de Sosa aide à classer, encore faut-il l'expliquer aussi !

   Afin de pouvoir mémoriser tout ce vocabulaire spécifique, qui bientôt n'aura plus de secret pour lui, le jeune a besoin de définition simple et d'exemple précis pris dans sa famille, à recopier dans un carnet, un cahier ou un répertoire voué à ses recherches. Il ne faut pas oublier que certains mots semblent évidents aux adultes mais sont totalement inconnus des jeunes. Notamment les logiciels de généalogie, fort appréciés des jeunes, proposent de nombreux détails sur chaque fiche d'individu dont le sens peut leur échapper à cause de leur contexte familial, culturel, religieux (inhumation, baptême, bar-mitsva...).


mercredi 24 novembre 2021

U comme Union

 U comme Union. Yann jeune généalogiste et membre de l’association J&G et nous dresse une brève histoire de cette relation réciproque qui unit deux personnes.

L’union peut revêtir plusieurs significations : ce peut être la relation qui existe entre deux ou plusieurs personnes ou choses considérées comme formant un tout, mais aussi une relation réciproque qui existe entre deux ou plusieurs personnes. En généalogie, on s’intéresse plus particulièrement à la deuxième acception.

  1. En France, la dimension historiquement religieuse de l’union a permis de l’ancrer dans le quotidien et d’en faire une notion utile en généalogie

En France, l’union entre deux personnes afin de former une vie commune a été historiquement consacrée par le sacrement de bénédiction nuptiale, autrement dénommé le mariage, donné par un prêtre dans la religion chrétienne. Il constitue l’un des sept sacrements que peuvent recevoir les hommes et les femmes au cours d’une vie. Aussi, à cette occasion, le prêtre chargé d’unir les couples rédige un acte dit de « bénédiction nuptiale ».

Cet acte est très utile en généalogie car il permet d’obtenir des éléments relatifs à l’identité des mariés, celle de leurs parents et de leurs témoins de mariage. Il s’inscrit dans les registres paroissiaux, dont chaque curé avait la charge sous l’Ancien régime et qui sont aujourd’hui toujours tenus, concernant toutefois une population bien moindre en raison du recul de l’Église dans la vie de la population française.

  1. L’union est matérialisée depuis 1793 par l’acte de mariage qui constitue le pivot des recherches généalogiques

Depuis la création de l’état civil durant la Révolution française en 1793, les actes de mariage sont obligatoirement tenus par les maires, qui représentent l’État pour cette activité en tant qu’officier de l’état civil. Ces actes sont généralement plus fournis que ne l’étaient les actes de bénédiction nuptiale, et apportent des éléments très précis : identité, date de naissance, profession et domicile des mariés ; identité et profession de leurs parents et témoins.

L’acte de mariage est celui qui permet véritablement de « remonter le temps ». En effet, avant les années 1920, les actes de naissance ne comportaient pas d’éléments relatifs aux date et lieu de naissance des parents de l’enfant. Pour pouvoir retrouver la date de naissance des parents et leur propre filiation, il faut ainsi retrouver l’acte de mariage, généralement recherché dans la commune de naissance de l’enfant.

L’union, matérialisée par un acte, permet donc de développer son arbre généalogique puisqu’en analysant l’union de deux personnes c’est aussi l’union de deux familles et donc de deux branches.

  1. L’union a fait l’objet d’évolutions récentes, renouvelant la structure des familles

Depuis les années 1970, l’union libre est de plus en plus choisie par les couples et rentre pleinement en compte dans la filiation d’un nombre croissant d’enfants. Puis, l’instauration du pacte civil de solidarité (PACS) a permis de consacrer sur le plan juridique les unions entre personnes non mariées.

Au XXIème siècle, plusieurs pays ont vu leur droit évoluer, avec la prise en compte d’unions entre personnes de même sexe sur le plan juridique. En France, c’est une loi de 2012 qui consacre le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe. Cette évolution est à l’origine d’un renouveau de la matérialisation de la notion d’union, autrefois cantonnée dans les actes d’État civil à l’union entre un homme et une femme. Désormais, l’union entre personnes de même sexe est reconnue sur le plan juridique et permet ainsi d’inscrire pleinement ces couples dans la recherche généalogique puisqu’une filiation peut être établie à partir d’une adoption ou d’une procréation médicalement assistée par exemple.

mardi 23 novembre 2021

T comme Trousseau

 Autrefois chaque jeune fille se devait d’avoir un trousseau. Olympe de l’association J&G nous retrace l’histoire de cette coutume aujourd’hui disparue….

Alors qu’en entendant « trousseau », la nouvelle génération pensera au nécessaire d’un nouveau-né, ici nous parlerons du trousseau que la jeune fille préparait pour l’heure venue de son mariage.

En effet, en 2021, les petites filles de 7 ans pensent à jouer, faire leurs devoirs et préparer leurs vacances scolaires alors qu’autrefois, les jeunes filles se devaient d’apprendre à coudre, tisser et autres apprentissages pour préparer ce fameux trousseau.

Le mot trousseau vient de trossel « vêtements, linge, tout ce qu'on donne à une jeune fille, lorsqu'elle se marie » (JEANRENART, Guillaume de Dole, éd. F. Lecoy)

C’est pourquoi, la jeune Euphémie PEGUET, née le 20 janvier 1891 à Lye, dans l’Indre, commença dès son plus jeune âge à confectionner du linge de lit, de maison et de corps. Elle possédait une petite boite avec des aiguilles, une petite paire de ciseaux et autres nécessaires pour apprendre à coudre et broder. Cette boîte appartenait à sa mère avant elle.

Elle aimait jouer avec ses petites copines, mais elle passait beaucoup de temps à travailler dans la maison avec sa mère et confectionnait tous les jours un peu ce qu’elle emporterait lors de ses épousailles.

Après, presque 15 ans à confectionner ce trousseau, Euphémie fut enfin prête pour se marier. Elle épousa le 27 avril 1912 à Villentrois, Georges Exuper HUET.

La semaine suivante, elle broda, sur les linges de lit et de maison, à côté de ses initiales, celles de son bel époux.

Parmi nous, beaucoup ont encore les linges de lit et de maison de nos ancêtres. Chez nous, on met dans l’armoire des sachets de lavande, ça sent bon et ça repousse les mites.

lundi 22 novembre 2021

S comme Sortie scolaire au monument aux morts

 Sortie scolaire au monument aux morts. Et pourquoi pas ? C’est Jean-Marc de l’association J&G qui vous propose une fiche pratique et pédagogique.

D’après mon expérience, emmener sa classe étudier le monument aux morts de sa commune et donc faire de l’histoire concrète vaut mieux que de longs discours.

Document d’appui : Dossier élaboré par l'ONAC* de Loire-Atlantique.

Niveaux de classe : CM1/CM2 et +

Objectifs de la sortie : Aller voir le monument. /Prendre le maximum d’indices et d’informations / Travailler sur la guerre 14-18. / Retracer la vie et le parcours d’un poilu.

Préparation de la sortie :

Repérer les lieux en amont, prendre des photos.

Si le monument se situe dans le cimetière communal, s’assurer auprès de la Mairie et/ou du gardien du cimetière qu’il n’y a pas d’inhumation prévue le jour de la sortie.

Informer les familles en amont des objectifs pédagogiques de la sortie.

Préparer un questionnaire d’enquête afin de limiter le temps de présence de la classe sur les lieux (disponible sur demande).

Lire et expliciter le questionnaire en classe.

Préparer également les enfants afin d'éviter tout débordement et de lever les appréhensions quant au lieu (cimetière)

Prévoir des accompagnateurs pour encadrer les élèves.

Répartir les élèves en petits groupes de travail.

Déroulement :

Une fois sur place, les enfants disposent du questionnaire. Ils savent tous ce qu'ils ont à chercher et où !

A l’aide du questionnaire les élèves observent la forme du monument (par exemple un obélisque), son implantation ; relever les symboles représentés sur le monument (palme / couronne de lauriers / rameau d'olivier), la phrase qui y est gravée.

Ils relèvent quelques noms qui figurent sur le monument aux morts.

En classe : 

De retour en classe on exploite les réponses au questionnaire qui seront validées grâce aux photos prises lors de la pré-visite.

Plusieurs observations et questions peuvent surgir : Présence plusieurs fois du même patronyme ? / Noms similaires sur le monument et les tombes ? / Présence de plusieurs monuments / plaques… / Présence du nom de famille d’un des élèves de la classe (ou pas)…,

Prolongements d’activités:

Projection d’un diaporama sur d’autres monuments aux morts, travail sur la forme, la symbolique, le vocabulaire des monuments aux morts. Retracer le parcours d’un poilu, participer au concours « Les Petits Artistes de la Mémoire » . Organiser une sortie scolaire (Musée / Verdun / Chemin des Dames…).

samedi 20 novembre 2021

R comme la Rue du temps qui passe

 « La Rue du temps qui passe ». C’est avec Véronique de l’association J&G que nous partons à la découverte de ce lieu insolite situé au cœur du Périgord.

Le musée de l’époque de grand-papy ... Une sortie en famille au cœur du Périgord

La machine à remonter le temps.... à 20 km de Sarlat, à Allas-les-mines très exactement. Un musée pas comme les autres où on peut retrouver la vie de nos papys et arrières-mamies.

Deux rues pavées à l’ancienne et bordées d’échoppes de ce temps que ni vous ni moi n’avons connu .... de ce temps où nos arrière-grands-parents foulaient les pavés de leurs galoches ou de leurs jolis souliers selon leurs rangs.

Bienvenue dans l’époque de grand-papy

Ici vous découvrirez le vieux vélo de votre arrière-grand-mère, une poste à l’ancienne où on pouvait venir téléphoner, la pharmacie qui était du temps de papy « la boutique de l’apothicaire », l’atelier de la dentellière qui fabriquait ces jolis gants de dentelles comme ceux bien rangés dans le tiroir de mamie ... Il y a aussi l’atelier du sabotier et celui du bourrelier ... de vieux métiers exercés par nos ancêtres

Dans chaque échoppe plein d’objets d’antan ... Certains que l’on reconnaît et d’autres que l’on découvre et ... bien caché au milieu un objet d’aujourd’hui qu’il faut trouver ... A la fin de la visite si tous les objets d’aujourd’hui ont été trouvés dans les 25 boutiques d’autrefois .... une surprise vous attend.

Si vous passez en Dordogne, faites donc le détour par « la rue du temps qui passe » ... C’est le musée le plus mignon que je connaisse ... Et si vous êtes avec vos grands-parents, ils seront tout heureux de vous raconter la vie d’autrefois.  


L’article original dont est issu ce résumé pour l’association « les Jeunes et la Généalogie » dans le cadre du Challenge AZ 2021 est ici : https://geneascribe.fr/2020/06/18/la-rue-du-temps-qui-passe/

vendredi 19 novembre 2021

Q comme Questionnement

 La généalogie est affaire de questionnement. L’association J&G accompagne la quête généalogique d’un public jeune…

L’initiative d’entamer des recherches généalogiques provient souvent d’un questionnement sur les origines. Ce questionnement peut nous concerner nous-même comme les autres. L’association Les Jeunes et la Généalogie accompagne ce questionnement pour un public jeune.

  1. Le questionnement initie la recherche généalogique

Se demander d’où l’on vient, d’où viennent les autres : ce questionnement nous pousse à entamer une recherche généalogique. La recherche des racines, des origines, des lieux et des gens qui nous ont précédé, ont enfanté ceux qui nous enfanté, est le moteur de tout généalogiste, qu’il travaille pour lui ou pour les autres. Le/la généalogiste peut ainsi se demander pourquoi est-il né là où il est né, mais aussi comment vivaient des grands-parents peu connus, ou encore quelle est sa famille s’il croit ne pas en avoir.

Lorsque l’on démarre en généalogie, il convient dans la plupart des cas de rassembler tous les renseignements et documents en notre possession, s’interrogeant sur leur utilité et leur sens. Les débuts généalogiques sont aussi – dans la mesure du possible – facilités lorsque l’on peut poser des questions aux « anciens », à tous membres de la famille qui, par leur âge, ont pu être amenés à connaître des femmes et hommes que nous n’avons pas connus.

  1. La généalogie est source intarissable de questionnement(s)

Plonger dans la généalogie, c’est indéniablement faire des recherches. Tel un détective, le/la généalogiste ne cesse de s’interroger sur la vie de ses ancêtres : où cet ancêtre a bien pu vivre ? Nombreux sont les généalogistes qui passent des années, voire des décennies, à la recherche d’un élément qui les taraude : lieu de décès d’un ancêtre, photographie égarée, médaille dérobée par une vieille tante, etc.

Si le/la généalogiste parvient à retrouver un document riche en renseignements intimes sur ses ancêtres, tel un inventaire après décès1, cette découverte peut l’amener à s’interroger de nouveau sur les informations qu’il/elle découvre et leur signification dans la vie de ceux qui l’ont précédé. Par exemple, les possessions matérielles énoncées dans les archives notariales peuvent ainsi susciter un questionnement pour le/la généalogiste à propos du niveau de vie de ses ancêtres.

  1. L’association J&G accompagne la quête généalogique d’un public jeune

L’association Les Jeunes et la Généalogie inscrit son action dans le sillage de l'UNICEF, qui proclame « Regarder en arrière pour aller de l’avant », et de la Journée européenne des droits de l’enfant qui affirme « Je grandis comme un arbre, j’ai besoin de mes racines ». Les valeurs humanistes de l’association ont ainsi pour objectif de tenter de répondre, par l’accompagnement et les conseils, au questionnement légitime que peut se poser tout jeune désireux de savoir d’où il vient.

L'association met à profit les expériences et les compétences de tous ses membres pour les mettre à disposition, à la fois des jeunes intéressés par les recherches généalogiques et des adultes qui les accompagnent dans leurs recherches.


1 Inventaire après décès : acte notarié visant à établir la liste des objets possédés par une personne lors de sa mort, assortis d'une prisée.

jeudi 18 novembre 2021

P comme Photographies de famille

 Parfois une photographie peut être bien plus parlante que de long discours. Mais qui sont ces aïeux sortis d’une vieille boîte et que le temps a effacé de la mémoire familiale ? Brice de l’association les Jeunes et la Généalogie nous propose une méthode pour les identifier.

Les photographies de famille sont des sources que chaque généalogiste peut retrouver dans les archives privées. Pièces incontournables qui permettent de donner un visage à un ancêtre, les photos ne peuvent pas se dissocier de la mémoire familiale.

Apparue au cours du XIXème siècle, la photographie est d’abord l’affaire des professionnels. C’est à partir des années 30 que l’appareil photo se popularise et s’invite chez les familles et dans leur quotidien.

Accumulées dans un carton, bien disposées dans un album, accrochés au mur d’une maison, chaque recoin peut cacher des trésors. Il ne faut pas hésiter à poser la question aux divers membres de la famille qui ont pu garder ces souvenirs chez eux.

Lorsque le document ne nous appartient pas, il faut demander au propriétaire d’en faire une copie.

Aujourd’hui, la technologie permet de numériser instantanément une photo grâce à des applications sur smartphone, la qualité est moins bonne mais cette rapide numérisation permet de rendre immédiatement la photo à son propriétaire, surtout s'il est réticent à prêter son souvenir de famille.

Avoir une photo annotée d’une date et/ou du nom des personnes, c’est avoir de la chance. Il faut très souvent mener l’enquête et solliciter les mémoires vivantes de la famille. Il ne faut surtout pas se cantonner à l’avis du propriétaire et ne pas hésiter à montrer (l’original ou la photocopie) à plusieurs membres de la famille qui auront chacun leur propre histoire à raconter.

Exemple d’enquête : une noce de campagne (1932)

Retrouver une ancienne photographie, c’est mener une enquête.

Aucune mention particulière n’était précisée sur cette photo, retrouvée lors du décès du marié. Pour déterminer la date précise, rien de plus simple que de consulter les archives municipales. Pour déterminer les personnages, l’aide des enfants du couple a été nécessaire. Ainsi, cette photographie respecte l’ordre de positionnement ; les mariés au centre avec autour leurs parents assis au même rang. Les frères des mariés avec leurs épouses sont au deuxième et troisième rang. Seul l’homme au chapeau et la doyenne n’ont pu avoir de nom. L’homme au chapeau est peut-être un ami ou un membre de la famille parti trop vite que la mémoire familiale a oublié. Pour la doyenne (au 1er rang à droite), sa position laisse supposer que c’est une grand-mère. La consultation des actes de décès va dans ce sens : la grand-mère maternelle de la mariée est encore en vie en 1932 à moins qu’il s’agisse d’une grande tante, également en vie en 1932 et qui habite la même maison que son frère (le père de la mariée).

La détermination des personnages d’une photographie ancienne est rarement une certitude mais souvent un ensemble de suppositions.

Quelques ouvrages intéressants sur la question :

Photos de famille de Anne-Marie GARAT.

Reconnaître les photos et cartes postales anciennes de Sandrine SÉNÉCHAL et Thierry DEHAN.

(Re)Connaître et conserver les photographies anciennes de Bertrand LAVÉDRINE.


mercredi 17 novembre 2021

O comme Outils et méthodologie

 Pour aider un jeune à commencer sa généalogie il faut lui mettre en main les bons outils. Nathalie de l’association J&G nous donne plusieurs pistes…

Pour aider un jeune à commencer sa généalogie il faut lui mettre en main les bons outils. Le premier, qui ne semble plus du tout évident, c'est le papier ! Un carnet ou un cahier sur lequel on note tout ce que l'on cherche, ce que l'on trouve, ce que l'on ne trouve pas, les impasses, les idées afin de pouvoir revenir dessus même après un arrêt, parfois long, des recherches. C'est fondamental mais difficile à faire comprendre parfois... Etablir une fiche personnelle pour chaque nouvel individu rencontré à la lecture d'un acte doit devenir un réflexe. Souvent cette étape manuscrite est négligée au profit de la case informatique.

Un logiciel de généalogie est idéal pour visualiser rapidement l'état des recherches, souvent il donne l'impression au jeune de moins perdre de temps et lui permet d'acquérir de la méthodologie en pointant les lacunes. Pouvoir imprimer « son arbre » est attractif, l'attirance de l'ascendance directe est forte auprès des jeunes. Avec un peu de pratique ils découvrent l'intérêt de la recherche des fratries. Le logiciel permet aussi l'inclusion de photos et même de documents audiovisuels qui rendent les personnes plus proches.

Après le dépouillement méticuleux des documents familiaux et la collecte de tous les renseignements y figurant, l'utilisation d'internet est indispensable. La demande d'acte se fait souvent en ligne gratuitement et rapidement grâce au site www.service-public.fr, parfois sur le site même de la mairie de la commune concernée, quand elle est importante, ou par mail personnel au secrétariat de la mairie de la commune quand, au contraire, elle est modeste. Après cette première étape où le jeune apprend la patience, outil fondamental de tout généalogiste, il peut trouver des actes plus anciens sur les sites des différentes archives départementales, ou plus spécifiques comme Mémoire des hommes par exemple.


mardi 16 novembre 2021

N comme Nom de jeune fille, nom d'épouse

 Nom de jeune fille, nom d’épouse, deux notions parfois difficiles à comprendre pour les jeunes enfants. Nadia de l’association J&G nous fait part de son expérience personnelle.

Nom de jeune fille, nom d’épouse, deux notions parfois difficiles à comprendre pour les jeunes enfants. J’en ai pris conscience, le jour où j’ai présenté à mes enfants, une ébauche de notre arbre généalogique. Ils avaient cinq et huit ans et ils étaient assez intrigués par mon activité du moment : la généalogie. Cet arbre ne contenait que trois générations après eux. Ce n’était pas la peine de remonter plus loin dans le temps.

J’avais choisi d’inscrire les femmes sous leur nom de jeune fille, sans ajouter leur nom d’épouse afin de ne pas alourdir l’arbre. Cette présentation me paraissait plus claire et plus compréhensible. C’était peut-être clair pour moi, mais pas pour mes enfants !

Car, ils m’ont demandé pourquoi je ne portais pas le même nom qu’eux dans l’arbre ? Ils m’ont toujours connue sous mon nom d’usage. Ils étaient étonnés donc de me voir sous un autre nom. Il est vrai que nous n’avions jamais eu l’occasion d’aborder le sujet.

Comme ils appelaient leurs grands-parents par leur prénom, il était évident pour eux que tout le monde avait le même nom. Ce jour-là, en parcourant les premières branches de leur arbre généalogique, ils ont découvert qu’il en était autrement ! Ils ont constaté que des membres de leur famille avaient un nom différent du leur. Cette découverte a soulevé chez eux, d'autres interrogations. Par exemple : d’où viennent ces autres noms ?

En m’appuyant sur l’arbre généalogique, je leur expliquais que de nouveaux patronymes étaient introduits dans une famille par le biais des mariages. En effet, durant de nombreuses générations, les femmes au moment de leur mariage « prenaient » le nom de leur époux. Elles « perdaient » en quelque sorte leur nom de naissance ou nom de jeune fille. Bien sûr, c’est différent de nos jours. Les femmes sont libres de choisir de faire usage du nom de leur mari ou de garder leur nom de naissance en y ajoutant celui de leur conjoint. Bon je n’étais pas entrée plus dans le détail, car je ne voulais pas les perdre !

Ils étaient trop jeunes pour comprendre qu’une femme ne perd jamais aux yeux de l’administration son nom de jeune fille puisqu’elle naît et décède sous ce nom. Une particularité administrative qui peut être un piège pour le généalogiste débutant. Car le premier réflexe lorsqu’on débute et que l’on cherche l’acte de décès d’une aïeule, est d’utiliser son nom d’épouse. Mais, ils ont bien le temps de découvrir par eux-mêmes les joies et les subtilités de l’administration.

Pour conclure, je dirais que lorsqu’on s’adresse à des enfants, surtout aux plus jeunes d’entre eux, je pense qu’il est bon de rester dans le concret. Voilà pourquoi j’ai souhaité rédiger cet article sous forme de témoignage.

lundi 15 novembre 2021

M comme Migrations

 M comme migrations. Emilie Saltas retrace à travers deux romans graphiques l’histoire de son père.

Kosta est un grec d’Egypte. Né pendant la Seconde Guerre mondiale en 1943, sa famille a fait le choix de retourner en Grèce après l’arrivée de Nasser au pouvoir. Puis il chemine à travers l’Europe en raison de la dictature des colonels en Grèce. Il poursuivra ses voyages autour du monde : Danemark, Belgique, France, Royaume-Uni, Lybie, Australie et finalement la Belgique où il trouvera son épouse.

Sa fille Emilie Saitas retrace son histoire à travers deux romans graphiques “L’arbre de mon père” dont le premier tome a fait l’objet d’un article paru sur notre blog le 16/10/2018 

Elle se définit comme une autrice-illustratrice belgo-grecque vivant en région parisienne.

Elle anime aussi des ateliers d’écriture et de dessin autour de la mémoire familiale. Des rencontres éclaires et saisissantes avec des écrivain.nes en herbe, muni.es de leurs stylos et de leurs histoires personnelles...

Une traduction arabe des deux tomes vient de sortir en Egypte.

La cartographie de ses déplacements extraites du tome permet de mieux visualiser ses migrations.












L'arbre de mon père, mémoires d'une famille grecque en Egypte (1948-1955), tome 1, par Emilie Saitas aux éditions Cambourakis, 2018

L'arbre de mon père, souvenirs de Grèce et d'ailleurs (1956-1981), tome 2, par Emilie Saitas aux éditions Cambourakis, 2020

samedi 13 novembre 2021

L comme Littérature jeunesse

 Que ce soit dans les représentations qui en sont données ou au travers des relations entre les différents membres qui la composent, la famille est un thème récurrent dans la littérature jeunesse. L’association J&G propose régulièrement sur son blog une sélection d’ouvrages…

Que ce soit dans les représentations qui en sont données ou au travers des relations entre les différents membres qui la composent, la famille est un thème récurrent dans la littérature jeunesse.

Les ouvrages sont donc pléthoriques pour qui voudra aborder cette thématique avec les enfants qu’ils soient parents, enseignants, éducateurs ou autres professionnels de l’enfance.

De nombreuses entrées sont donc possibles pour aborder ce thème :

Que ce soient les relations parents-enfants, l’adoption, le décès d’un parent, la famille recomposée, les secrets de famille, la transmission, les conflits, l’homoparentalité…… les livres ou albums proposés seront un bon média pour aborder avec les enfants des concepts parfois difficiles pour eux à appréhender.

S’ils offrent une série de réponses, les livres jeunesse n’apporteront pas pour autant de solution clé en main et on se gardera bien ici d’en donner.

Certains albums permettront même - pourquoi pas - une initiation à la généalogie avec les plus jeunes.

Des sites ont recensé des corpus de livres et/ou d’album sur la famille. Vous trouverez les liens ci-dessous et la liste n’est pas exhaustive.

Citons par exemple le site « Ricochet » qui vous permettra de sélectionner vos critères en fonction de la thématique que vous souhaitez travailler.

La Bibliothèque départementale de prêt de Lozère a consacré son projet 2010 « Bruits de Page » à la famille et propose une liste d’ouvrages qui constitue une première approche de la famille dans les albums jeunesse.

Calaméo propose une sélection jeunesse sur la famille.

Toujours sur le même thème, j’ai trouvé également sur le site Végébon une sélection de livres.

Plus sérieusement sous l’intitulé « Ha ! la famille ! », l’Académie de Poitiers propose une sélection d’albums pour parler de la famille avec les enfants de maternelle.

Sur les relations parents-enfants spécifiquement , le site « J’enseigne avec la littérature jeunesse » vous présente ses suggestions.

La littérature jeunesse regorge de familles cachant un - voire plusieurs - secrets que les personnages tâchent de découvrir. Aussi je vous conseille sur Babélio « une liste d’ouvrages où les secrets sont tragiques et les dénouements pleins de suspens ».

Les enseignants pourront inscrire leur classe au « Prix Chronos » prix littéraire qui propose aux participants de lire des ouvrages ayant pour thème les relations entre les générations, la transmission du savoir, le parcours de vie, la vieillesse et la mort...

Citons enfin le travail effectué par le groupe « Télémaque » de l’Académie de Créteil qui a édité en 2006 une fiche pédagogique sur les représentations et les relations de la famille dans la littérature jeunesse.

Sans oublier bien évidemment le blog de l’association « les jeunes et la généalogie » qui se fait régulièrement l’écho d’ouvrages sur la famille.

vendredi 12 novembre 2021

K comme la K’Fête à Franconville-la-Garenne dans le Val-d’Oise

 Parfois des rencontres débouchent sur des initiatives et collaborations heureuses. L’atelier mené par à la K’Fête de Franconville-la-Garenne (95) fait partie de ces expériences en direction du jeune public que mène l’association J&G.

Cette demi-journée s’est déroulée avant que le mot « covid » ne fasse partie de notre vocabulaire.

https://www.ville-franconville.fr/

Début septembre, la rentrée scolaire est souvent associée à « Forum des Associations », c’est donc là que j’ai rencontré la responsable de la K’Fête qui fait partie des centres de loisirs de ma ville. Nos stands respectifs étant face à face, la conversation s’est engagée sur le thème des jeunes et je lui ai présenté l’association « Les Jeunes et la Généalogie ». Après en avoir parlé à Evelyne Duret, rendez-vous fut pris avec cette responsable afin de lui proposer une séance d’initiation pour les jeunes qui fréquentent le centre.

Une dizaine de jeunes sont intéressés, prêts à en découdre avec les archives en tout genre et préparer la base de leur arbre généalogique. Présentation par Evelyne : qu’est-ce-que la généalogie, ce qu’elle apporte, mode d’emploi pour retrouver ses ancêtres et évocation de toutes les sources d’information disponibles.

Il n’était pas facile d’aider tous les enfants car certains étaient originaires de pays lointains. Un jeune garçon venant du Bengladesh, accompagné de son papa ne trouvera pas la solution miracle pour retrouver ses ancêtres. Mais un autre découvrira avec un peu de chance (acte retrouvé à la toute fin de la séance et dans la dernière année mise en ligne sur le site !) et un réel enthousiasme le nom, le lieu et la date de naissance de son arrière-grand-père.

Trois jeunes filles déjà généalogistes débutantes, nous montrent le résultat de leurs recherches et pourront poursuivre leur parcours sans trop de difficultés.

L’expérience ne fut pas renouvelée malheureusement mais il est certain que beaucoup s’intéresseront à leur arbre généalogique un jour.

jeudi 11 novembre 2021

J comme Jeux

 Jeux d’hier, jeux d’aujourd’hui. Le jeu a toujours tenu une part importante dans le développement de l’enfant. Olympe adhérente de l’association J&G nous en dit plus !

Aujourd’hui, les enfants ont d’innombrables possibilités de jeux. Il existe même toutes sortes d’enseignes spécialisées. Le jeu est une part très importante du développement de l’enfant. Le jeu peut être divertissant comme éducatif.

Certains jeux sont craints par les parents, d’autres très sollicités.

Autrefois, nos parents, grands-parents et ceux qui les précèdent, n’avaient pas tout ce large choix. Certains diront : « un bâton et quelques cailloux nous suffisaient ».

Il y avait des jeux mixtes mais aussi des jeux qui étaient réservés aux garçons et d’autres aux filles. Maintenant, les enfants, jouent à tous les jeux avec beaucoup moins de distinction de sexe.

Je vous présente quelques jeux de société qui se jouaient autrefois et auxquels nous jouons encore aujourd’hui, tirés d’un petit ouvrage de L. HARQUEVAUX et L. PELLETIER, 200 jeux d’enfants en plein air et à la maison.

  • le jeu de dames

  • les dominos

  • le solitaire.

Et voici maintenant, un jeu mixte très facile, que vous pourrez reproduire avec les enfants, toujours extrait de l’ouvrage mentionné ci-dessus :



mercredi 10 novembre 2021

I comme l'ITEP de Saint Maximin

 Faire découvrir la généalogie aux jeunes, aller chercher les informations sur internet, lire un acte de naissance et un acte de mariage, remplir un questionnaire et commencer à faire un arbre sur un personnage choisi. Tels étaient les objectifs de l’atelier mené à l’Institut Thérapeuthique Educatif et Pédagogique de Saint-Maximin (60) par Agnès, une de nos adhérentes.

Objectif de l'atelier :

Faire découvrir la généalogie aux jeunes, aller chercher les informations sur internet, lire un acte de naissance et un acte de mariage, remplir un questionnaire et commencer à faire un arbre sur un personnage choisi.

Préparation de l'atelier :

En tant que membre de l'Association et en collaboration avec monsieur Renaut, professeur d'histoire et de Jeremy, éducateur, nous nous sommes décidés pour un atelier de généalogie au sujet d'un personnage clé de cet établissement, Solange CASSEL (donatrice de ce château).

J'ai alors entrepris des recherches aux archives de l'Oise dans les recensements du département, j'ai trouvé une famille CASSEL à Longueil-Annel et la naissance de Solange à Paris. et grâce aux renseignements de l'acte de naissance, j'ai pu trouver son acte de mariage, des coupures de journaux.

J'ai rédigé un questionnaire à remplir en s'aidant des documents et préparé un petit diplôme de généalogiste à donner en fin d'atelier.

Déroulement :

Solange Cassel
Nous avons travaillé sur l'acte de naissance et l'acte de mariage de Mme Solange Fanny Berthe CASSEL est née le 19 mai 1905 à Paris XIè, d’un père imprimeur et d’une mère au foyer. Sa vie n’a pas gravité exclusivement autour des enfants. Solange était également actrice dramatique. Mme CULO a retrouvé son fils et sa petite fille, Mme Sylvie PREAUT, qui nous a appris que Solange était aussi orthopédiste. Mme PREAUT nous a fait parvenir des photos de sa grand-mère.



Elle est devenue la propriétaire du château de Saint Maximin en 1946 et y a installé le collège qui porte son nom encore aujourd'hui en tant qu'Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique (ITEP)

château de Saint Maximin
Reste de nombreux points à éclaircir ou à creuser, tel que le sauvetage d’enfants juifs grâce à sa signature, en 1942. Une vie riche pour notre fondatrice, une vie qu’il faut encore approfondir !

Nous avons répondu à un questionnaire en lisant attentivement les actes et nous avons commencé à remplir l'arbre de Madame CASSEL.

Les élèves étaient particulièrement intéressés et motivés, ils avaient appris à aller sur les sites des archives, avaient posé des questions. Ils ont leur petit diplôme pour clôturer l'atelier avec le logo de l'association.

Les jeunes ont fait ensuite un très bon compte-rendu devant leur classe.

Nous étions enthousiastes et passionnés par cette histoire


mardi 9 novembre 2021

H comme Historien de la famille pour une transmission intergénérationnelle de la mémoire

 La généalogie ne se limite pas à retrouver des dates, des noms et des lieux ...Retracer l’histoire de sa famille est bien plus valorisant. Et pourquoi ne pas la publier ? Bernard de l’association les Jeunes et la Généalogie nous propose d’autres pistes à explorer…

Pour ma part, la généalogie ne se limite pas à retrouver des dates, des noms et des lieux ... Nous sommes arrivés à la représentation formelle classique de l'arbre généalogique ! ! ! Cela nous permet de voir la chronologie des dates, lieux, époques, …

Retrouver l'histoire de sa famille ? Qui n'a pas été tenté de s'y mettre ?

Vouloir en savoir plus, sur différents éléments de vie de nos ancêtres, l'informatique et internet nous permettent d'en savoir un peu plus.

Mais nous devrions nous intéresser à quoi ? Cette réflexion n'est pas limitative, tout dépend de nos trouvailles ....

L'objectif majeur est de partager ce que nous avons appris sur nos aïeux et leur façon de vivre et de le partager avec leurs descendants nous faisant comprendre les différentes époques où ils ont vécu, leurs coutumes, leur façon de vivre ....

Comment voir la famille autrement ? Comment reconstituer la vie de nos ancêtres ? C'est un peu entrer dans les sciences humaines et sociales ! ! !

Suivant les résultats de nos différentes recherches, nous allons découvrir une répartition diverse liée à différents facteurs :

  • Les périodes dans lesquelles nos aïeux ont vécu et les différents événements : périodes, chefs d'état, guerres, inventions, ...

  • Immobilité géographique : regroupement autour du village d'origine, marié (e) avec un conjoint du même village ou proche.

  • Ancrage rural : lignées paysannes, implantations séculaires dans de petits villages.

  • Immobilité sociale : géographiquement stable, mais aussi socialement, un agriculteur épouse une fille d'agriculteur, un artisan une fille d'artisan, ...

  • Répétition des prénoms,

  • Les religions,

  •  …

Reconstituer la vie de nos ancêtres :

Quelques éléments à prendre en compte :

  • Les régions : particularités, climat, coutumes, habitat ...

  • Les transports,

  • La décision de migrer : contexte familial, ressources et contraintes.

Pour les adultes qui veulent aller plus loin, voici d’autres pistes de recherches à explorer pour mieux comprendre leur vie :

  • Entrer dans la maison de l’aïeul par les actes notariés,

  • Connaître sa situation financière avec l’inventaire après décès,

  • Deviner son réseau de relation avec un possible contrat de mariage,

  • Retrouver les testaments et autres actes notariés,

  • Dans le domaine agricole, les actes de vente, baux agricoles…

  • Le cadastre pour suivre l’évolution de son habitat,

  • Les métiers exercés,

Il y a certes du travail mais cela devient passionnant et nous permet de faire revivre nos ancêtres au point d’avoir l’impression de les avoir connus…

Et en fin de recherches, pourquoi ne pas publier votre histoire de famille ?


lundi 8 novembre 2021

G comme Généalogie et Génération(s)

    La généalogie prend tout son sens lorsqu’il s’agit de partager ses recherches : elle permet de tisser «le fil du lien intergénérationnel qui nous lie avec nos aïeux ». L’association les Jeunes et la Généalogie contribue par ses actions à la découverte de la généalogie par les enfants et les adolescents. Un article de Yann.

La généalogie (du grec γενεά genea, « génération » et λόγος logos, « connaissance ») est la « liste des membres d'une famille établissant une filiation » ou la pratique qui a pour objet la recherche de la parenté et de la filiation des personnes, en reconstituant les générations. Ce mot est ainsi consubstantiellement lié à celui de génération, terme pouvant être défini comme étant l’ensemble des êtres qui descendent d’un individu à chacun des degrés de filiation.

  1. La généalogie permet d’identifier des générations différentes

En généalogie, on part généralement de soi, plus rarement d’un proche et éventuellement d’une personnalité, pour retrouver ce qui fonde nos origines ou celles de celui ou celle à qui l’on s’intéresse. Il est fréquent que les individus prennent leur lieu de naissance pour définir leur propre origine, par exemple : « je suis parisien car je suis né à Paris ». Aussi, si l’on veut retrouver le cheminement de nos origines, comprendre pourquoi nous sommes nés à tel endroit et en telle année, il convient de chercher l’origine de nos parents, puis de nos grands-parents, arrière-grands-parents et ainsi de suite. C’est comme cela que l’on va parvenir à reconstituer les différentes générations qui composent notre ascendance.

En l’absence d’enfants nés de parents inconnus ou d’archives détruites, la généalogie va permettre, par exemple, de connaître tous les noms des parents de nos grands-parents, composant ainsi la génération des arrière-grands-parents. Parfois, différents membres d’une même génération ne sont pas nés à la même époque. Il suffit que les couples aient enfanté plus ou moins rapidement pour que d’importants écarts existent d’une branche à l’autre.

Dès lors qu’une génération est complétée, le désir du généalogiste se porte alors sur la génération suivante, dans le but de remonter ainsi à travers le temps et les lieux pour comprendre le cheminement de ses racines. Cette démarche permet ainsi d’associer la symbolique de l’arbre pour représenter ce qu’est la généalogie : les générations sont ainsi mises sur un même plan lors de l’élaboration d’arbres généalogiques afin d’ordonner le travail de recherche.

  1. La généalogie permet de rassembler les générations différentes

Faire de la généalogie est plus épanouissant lorsque cette passion rime avec partage. Lorsque l’on a la chance d’être entouré de ses parents, voire ses grands-parents ou arrière-grands-parents, la généalogie permet de tisser le fil du lien intergénérationnel qui nous lie avec nos aïeux, ces derniers prenant généralement plaisir à partager leurs souvenirs, anecdotes ou ressentis du passé. Par ailleurs, la généalogie est un formidable outil pour renforcer le lien que l’on a avec ses collatéraux : oncles, tantes, cousins germains. Il est possible de partager ses recherches avec toutes celles et tous ceux qui partagent des ancêtres communs et qui peuvent ignorer beaucoup de leurs racines ou a contrario apporter au généalogiste des mines d’informations insoupçonnées, par exemple enfouies par des années d’éloignements familiaux.

Beaucoup de généalogistes ont à cœur d’organiser de gigantesques « cousinades », permettant ainsi de réunir toutes les générations de descendants vivants d’un même couple ou d’une même branche familiale. Les records en matière de « cousinades » ont même largement dépassé le millier de participants (5 000 participants notamment lors d’une cousinade en Vendée !).

L’association Les Jeunes et la Généalogie contribue, par son action, à favoriser la découverte de la généalogie par les enfants et adolescents. Cette découverte peut ainsi leur permettre de partager le plaisir de la généalogie avec leurs parents et ainsi réunir les générations autour d’une démarche commune.