samedi 25 janvier 2025

En fanfare, histoire de frères séparés

 

En fanfare, le nouveau film d’Emmanuel Courcol, sur une musique de Michel Petrossian

Une belle histoire de deux frères séparés par la vie et réunis par l’amour de la musique, mais pas que …

« Ne pas connaître ma famille, j’en crève ! », balance le héros, Thibault, un chef d’orchestre connu et reconnu. Une comédie dramatique touchante et d’une grande humanité où recherches ADN, roman familial et généalogie chamboulent la vie et viennent redonner espoir.


Au cinéma depuis le 27/11/2024 en France

vendredi 10 janvier 2025

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 55

   Merci à Elina pour son témoignage.

 Depuis toute petite, je suis passionnée par le château de Versailles et tous les personnages (surtout la reine Marie-Antoinette) liés a cet endroit. Animée par cette grande passion dès l’âge de dix ans, je me suis posé la question suivante : “Aurais-je un lien de parenté avec un personnage emblématique de Versailles ?”. Et c’est dès ce moment que tout a commencé.

   J'ai la chance d’avoir des grands-parents qui “gardent tout” et qui étaient déjà très au fait de nos racines familiales proches, et c’est grâce à eux que j'ai véritablement pu commencer à assouvir ma passion en entreprenant des recherches “approfondies”. Ils m’ont tout de suite prise au sérieux, malgré mon jeune âge. J’ai aussi rapidement fait partie du cercle généalogique de ma région, le CGAEB' (car je suis domiciliée en Suisse, mais dans une région frontalière de la France). Cette année, j'ai aussi commencé mes recherches en France, ma grand-mère paternelle étant française et ayant de nombreuses branches familiales. J'ai eu la surprise de découvrir des histoires jusque là inconnues de la mémoire familiale, ou de m’étonner devant mes lieux d'origine, de découvrir des endroits, des cultures et surtout mes ancêtres. Aujourd’hui, à 14 ans, j'ai le plaisir de pouvoir dire que j’ai la chance d’avoir plus de 5000 personnes dans mon arbre réparties entre la Suisse et la France.

   En parallèle, depuis 3 ans, j'ai aussi entrepris un travail de généalogie royale, reconstituant les grandes familles d'Europe et de France. Le projet que je souhaite tantôt mettre à exécution est d’écrire un livre sur mon histoire familiale, car je trouve que chaque individu mérite d’avoir son histoire racontée.

   Tous ces moments de plaisir n’ont fait qu’accentuer mon idée de départ concernant mon futur choix professionnel : historienne-archiviste.

   Au moment où j’écris ce témoignage, je n’ai pas encore trouvé de lien de parenté avec un personnage de Versailles, mais la patience est le plus précieux des atouts. Et une chose est sûre : même si une fois, j'ai la chance de trouver un lien de parenté, je n'arrêterai jamais mes recherches généalogiques!

' Cercle généalogique de |’Ancien Evêché de Bale (www.cgaeb-jura.com)

lundi 23 décembre 2024

Des liens obligatoires?

    Cette BD envisage les liens familiaux d'un point de vue particulier. L'autrice se demande comment réagir face à un père, totalement absent durant sa jeunesse, qui veut renouer le contact.

 Les liens biologiques sont-ils plus forts que les autres? Faut-il privilégier la famille biologique, même nocive, plutôt que la famille de cœur? Ces questions guident la réflexion de cet ouvrage et peuvent être posées à tout âge dans de nombreuses familles.

Le côté enfantin, coloré et joyeux du dessin permet d'aborder ce sujet, douloureux pour certains, presqu'avec légèreté. Cette BD aide chacun à trouver sa réponse et déculpabilise l'enfant, même devenu adulte.

A lire en famille pour ouvrir le dialogue. A offrir aussi!

Les liens du sans, c'est quoi un père?, de Samboyy aux éditions Leduc, 2024

lundi 9 décembre 2024

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 54

 Merci à Cassandre pour son témoignage

Je m’appelle Cassandre, au moment où j’écris cet article je suis en seconde. Au cours de mes années au collège plus particulièrement mon année de 3e j’ai réalisé des recherches généalogiques sur mes ancêtres.

J’ai commencé mes recherches grâce à un professeur qui a ouvert un club de généalogie pendant les pauses méridiennes puis en 3e j’ai décidé de faire un oral avec comme titre “Comment l'île de mes ancêtres, la Réunion a-t-elle été marquée par l'esclavagisme et la colonisation ? ”

Dans celui-ci j’ai présenté l’île et certaines parties de son histoire concernant surtout l’esclavagisme et sa colonisation et j’ai pu, grâce à mes recherches, faire un lien intéressant avec mes ancêtres.

Dans ma conclusion d’orale j’ai donc écrit :

« J’ai décidé de vous parler de ce sujet car j’ai moi-même des origines réunionnaises, j’ai actuellement de la famille qui y vit et en faisant des recherches généalogiques sur mes ancêtres j’ai pu découvrir que plusieurs générations de ma famille ont vécu cet esclavage.

Certains de mes ancêtres étant du peuple des Malbars. Ils sont donc normalement arrivés des Indes. D’autres viennent de Madagascar.

En approfondissant mes recherches j’ai pu découvrir que certaines femmes de ma lignée sont citées avec la mention « mari inconnu » avec des enfants ce qui laisse croire qu’elles ont pu être sexuellement abusée.

Ensuite, certains de mes ancêtres qui ont été renommés par des colons se sont retrouvés avec des noms de famille humiliant tel que « esclave » ou même « métro » ce qui nous prouve la traite déshumanisée de ces esclaves. »

A l’issu de cet examen j’ai obtenu la note maximale et de bon retour à propos de mon oral. D’après mes professeurs mes recherches sur ma famille ont rendu mes propos encore plus intéressants car elles m’ont permis de m’approprier encore davantage mon sujet, de faire un lien personnel original et cela a montré mon investissement dans la réalisation de cet oral.

J’ai beaucoup apprécié de réaliser ce travail qui m’a permis d’en apprendre davantage sur l’histoire de ma famille et de mes origines, je n’en suis absolument pas honteuse au contraire, je trouve très inintéressant de constater que malgré ce passé, les générations ont continué et que de nos jours je puisse vivre ma vie sans faire face au même malheur que mes ancêtres.


samedi 30 novembre 2024

Z comme Zola

 — Papy, les Rougon-Macquart, tu connais ? Je dois préparer un exposé là-dessus pour la semaine prochaine ! Je me suis dit que tu allais peut-être pouvoir m’aider, c’est une histoire de famille !

On est même complètement dans la généalogie ! C’est un élément clé de l’œuvre d’Émile Zola, l’auteur de cette saga romanesque de vingt livres ! Il a voulu étudier une famille, les Rougon-Macquart, sur plusieurs générations. Tous les personnages de ces romans sont liés par des liens de parenté. D’ailleurs, peut-être que tu devrais commencer par essayer de décrypter cette généalogie.

C’est justement ce que je dois faire ! L’idée, c’est de mieux comprendre cette famille pour qu’on puisse étudier des extraits des romans en classe !

Attends, je reviens, Camille… Rien de mieux que d’avoir l’arbre généalogique sous les yeux pour s’y retrouver… Et justement, Zola nous a laissé des croquis avec des arbres annotés. Voilà !

Si je comprends bien, tout part d’un ancêtre commun. Adélaïde, c’est ça ?

Exactement. Tous les personnages sont les descendants d'Adélaïde Fouque. Cette femme, d'origine modeste, se marie à un jardinier, Rougon dont elle aura un fils, Pierre.

Oui, c’est la branche de droite ! Et à gauche alors ?

Après la mort de son mari, Adélaïde entame une relation avec un contrebandier nommé Macquart. De cette union, regarde, naissent deux enfants !

Antoine et Ursule ?


Exactement. La saga va suivre le destin des descendants d’Adélaïde sur trois générations. Pour Zola, les destins individuels sont influencés par l'hérédité et le milieu social, c’est pourquoi on retrouvera dans chaque branche des caractéristiques bien précises. Ainsi, les Rougon sont souvent ambitieux et avides de pouvoir tandis que les Macquart luttent avec des problèmes comme l’alcoolisme et la violence ! Je te laisse poursuivre tes recherches et essayer de repérer quelques personnages clés comme Gervaise ou Aristide. De mon côté, je crois que je vais me replonger dans cette saga….

Bonne lecture, Papy !

Céline pour les J&G

vendredi 29 novembre 2024

Y comme les "yaya"

- Qu’est-ce que tu lis Camille ?

- Un roman d’amour. C’est l’histoire d’un garçon et d’une fille qui n’auraient jamais dû se rencontrer mais que la guerre a réuni. Pour le moment on ne sait pas s’ils vont pouvoir rester ensemble. J’ai hâte de finir mon livre.

- Ça me rappelle l’histoire de l’oncle Emile et la tante Yaya.

- Raconte Mamy, j’adore ce genre d’histoire.

- Eh bien la tante Yaya est née à Strasbourg, elle avait 18 ans lorsque la guerre a éclaté. Une partie de la population alsacienne, celle qui se trouvait le long du Rhin, a été évacuée et c’est comme ça qu’elle et sa famille se sont retrouvés dans le Périgord.

- Continue Mamy.

- Pour la tante Yaya et sa famille ça n’a pas été facile. Après un long voyage en train, ils sont arrivés avec 30 kilos de bagages dans une région dont ils ignoraient tous. De leur côté, la population périgourdine avait du mal à comprendre pourquoi ces Alsaciens parlaient la langue de l’ennemi, langue qui était en fait du dialecte alsacien. Et comme lorsqu’ils répondaient par « yaya » lorsqu’on leur posait une question, les Périgourdins les ont surnommés les « yaya ».

- Ok, je comprends maintenant pourquoi dans la famille l’épouse de l’oncle Emile était appelé la tante Yaya. Mais ça ne me dit pas comment ils se sont rencontrés.

- Eh bien ils se sont tout simplement croisés à la sortie de la messe. Ils se sont retrouvés en secret puis se sont respectivement présentés leurs parents qui ont accepté qu’ils se marient. Lorsque l’Alsace a été libérée, les parents de la tante Yaya sont rentrés à Strasbourg. Quand à la tante Yaya elle est restée dans le Périgord, a fini par perdre son accent mais n’a jamais oublié ces racines.

- Mais dis-moi, il n’y aurait pas un lien entre cet événement et les jumelages qu’on peut lire à l’entrée des villages du Périgord ?

- Exactement, après-guerre de nombreux villes et villages alsaciens et périgourdins se sont jumelés pour garder les liens qu’ils avaient construit pendant la guerre. Elle t’a plu mon histoire Camille ?

- Yaya !

Lionel pour les J&G

jeudi 28 novembre 2024

X comme X, Tiktok et la généalogie

 

image générée par une IA, créateur d’image dans Bing
                              

Papy, tu es encore sur Facebook ?

Depuis que j’ai découvert comment l’utiliser pour mes recherches en généalogie, j’y vais de temps en temps ! J’ai même ouvert une page Twitter !

Ah, tu veux dire X, anciennement appelé Twitter !

— Oui, c’est aussi une plateforme intéressante pour suivre les dernières nouvelles en généalogie et pour échanger autour de nos pratiques. Sur X, tu peux suivre des comptes spécialisés en généalogie ou participer à des discussions et suivre des actualités via des hashtags comme #généalogie ou #genealogy! Je ne rate plus une seule information du compte de l’association Les Jeunes & la généalogie, @jeunesetgenea ! Il m’est même arrivé de poser une question par rapport à une épine généalogique et d’avoir une réponse dans la minute… La magie de l’entraide sur les réseaux !

Tu m’impressionnes, mon petit Papy ! Il ne te reste plus qu’à te mettre à TikTok, le réseau social de vidéos au format court ! J’ai vu qu’il y a une communauté généalogique qui partage des astuces et des conseils. Allez, je te montre !

Céline pour les J&G