La curiosité n'est pas un vilain défaut, selon Christine Muller
En
juillet 1983, à 18 ans, je suis allée rendre visite à ma
grand-mère paternelle. Elle m'a montré son livret de famille. Il
contenait les informations de ses trois premières générations (ses
parents, ses grands-parents et ses arrières grands-parents). J'ai
représenté les données du livret de famille sur une feuille A4.
Les
recherches concernant le côté paternel étant à effectuer en
Allemagne, dans les années 80, cela était compliqué. Il fallait
trouver les adresses des mairies et effectuer toutes les démarches
par courrier. Les actes étant anciens, je devais payer des droits
pour obtenir une copie et payer par mandat international avec des
frais supplémentaires. J'ai donc rapidement abandonné les
recherches en Allemagne.
J'ai
eu envie d'avoir les informations sur la famille du côté de ma
mère.
J'ai
écrit à la mairie du lieu de naissance de mon grand-père en Alsace
et de mon arrière-grand-mère (la mère de ma grand-mère). Les
actes de naissance m'ont été envoyés. J'ai ainsi pu avoir le nom
de leurs parents. J'ai demandé les actes concernant ces derniers et
ainsi de suite.
Chaque
acte reçu me permettait de découvrir l'identité de deux personnes
de la génération précédente. C'est ce qui est original en
généalogie, lorsque l'on trouve les informations sur une personne,
on a ensuite le double d'informations à rechercher.
Par
curiosité, j'ai eu envie de remonter le maximum de générations.
Du
côté paternel, j'ai remonté partiellement 5 générations après
celle de mes grands-parents. La date la plus ancienne que j'ai
trouvée est un baptême en 1793.
Du
côté maternel, j'ai remonté partiellement 10 générations après
celle de mes grands-parents maternels.
La
date la plus ancienne trouvée est un baptême en 1625. J'ai les noms
et prénoms de la génération suivante mais sans date de baptême,
mariage, sépulture.