dimanche 30 juin 2024

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 50

  Merci à Catherine pour son long témoignage relaté dans les épisodes 49 et 50 de notre saga #Genea.

Tout me plaît dans la généalogie

La recherche généalogique me permet de m'évader l'esprit et mener une enquête. J'oublie tous les soucis.

Je recherche aussi pour d'autres personnes, collègues ou amis et, lorsque je trouve une personne intéressante, je l’aide dans la recherche. J'ai même trouvé une espionne pendant la Seconde Guerre qui a été condamnée en Suisse, elle avait été une première épouse d'un cousin éloigné.

C'est une activité plus souvent hivernale et, aux beaux jours, je m’occupe de mon jardin qui est mon autre passe-temps.

Des surprises ? Des questions sans réponse ?

C'est tout l’intérêt de la généalogie !

Avec les inventaires déposés en ligne, cela débloque des situations. Ma grand-mère a recherché longtemps l'origine de Desclinville sans trouver. J'ai poursuivi. Récemment, j'ai trouvé aux Archives Nationales un inventaire après décès d'une Rose Desclinville célibataire et sans descendance à Paris. Je suis allée au CARAN* le consulter et j'ai trouvé que son nom était Geisler et elle était la sœur de mon ancêtre ! Il y avait dans l'inventaire son acte de baptême à Paris ainsi que mon ancêtre baptisé en 1703 à Paris, paroisse de Saint-Eustache. Rose avait repris le nom de sa grand-mère paternelle Desclinville. Frédéric Henriet prenait ce pseudonyme Desclinville pour signer ses articles dans les journaux parisiens. Avec le temps les archives notariales de Paris sont numérisées et cela permet de débloquer des situations et c'est passionnant. Il faut savoir être patient dans les recherches. La numérisation des documents permet de trouver des éléments qu’on n’aurait jamais pu découvrir sans la technologie.

l'acte découvert en 2014 qui a débloqué la recherche avec le nom des héritiers dont mon tri arrière-grand-père François Joseph Henriet et sa femme Angélique Victoire Geisler, autre pseudonyme de son fils Frédéric Henriet. J'étais à un poste de microfilm où je ne pouvais pas imprimer sur papier

Il y a aussi les secrets de famille découverts en consultant le dossier de magistrature d'un de mes ancêtres, demi-frère de Frédéric Henriet. Une plainte a été déposée contre lui et, un notaire, membre de la famille aussi, a dû quitter la ville à la demande de la famille. Il n'était enterré ni dans le caveau de famille ni avec sa femme. Et on ne mentionnait ni son lieu ni sa date de décès. Il a failli être radié par le Garde des Sceaux, mais il a pu demander sa retraite et être pensionné. Il est décédé peu après au domicile de son fils, curé dans une commune éloignée dans le nord de l'Aisne. J'ai trouvé le renseignement un jour sur Filae. Ma grand-mère n'en a jamais parlé avec ma mère de son grand-oncle. Nous avons plusieurs magistrats dans la famille dont le fils de Frédéric Henriet qui a été le premier juge pour enfants au Havre en 1914.

Il y a quelques mois, une juge ayant 3 générations de très grands procureurs et ayant le même ancêtre commun, m'écrit pour me faire rectifier sa branche erronée. Je lui ai indiqué ce secret de famille que j'avais découvert. Sa famille savait qu'il y avait quelque chose mais ne savait pas précisément quoi. Je lui ai envoyé tous les documents du dossier de magistrature qu'elle voulait consulter un jour en montant aux Archives Nationales de Pierrefitte. Elle m'a envoyé des portraits de lui et de sa femme jeunes peints en 1845 qu'elle a en sa possession et qui lui ont été transmis. Quel bonheur d'échanger ces archives ! Elle était ravie de nos échanges.

La généalogie permet de découvrir et de s'intéresser à l'histoire, à la géographie, de visiter la France et d'aller dans des régions pour les découvrir et de manger leurs spécialités. C'est pourquoi il faut se déplacer dans les régions d'origine et ne pas rester derrière un écran d'ordinateur.

Ma famille est toujours intéressée par les recherches et je suis la référente « généalogie » de la famille.

En conclusion, pour des enfants/adolescents d’aujourd’hui qui souhaitent démarrer leur généalogie, je voudrais leur dire que c'est un passe-temps passionnant qui prend du temps mais qui ne s'arrête jamais. Il y a des périodes sans généalogie par manque de temps et /ou suite à un deuil. Pour ma part, j'ai mis du temps à reprendre les recherches après le décès de mon père. J'ai fait les recherches en famille avec mes parents et c'est un merveilleux souvenir. A l'époque il n'y avait que des personnes d'un certain âge dans les Archives. Maintenant, tous les âges sont confondus et lorsque je vois 2 générations ensemble, cela me fait énormément plaisir et me rappelle mon adolescence.

*CARAN : Centre d’accueil et de recherche des Archives nationales (Paris)


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