mercredi 26 décembre 2018

Le facteur, porteur de souvenirs

   Les nouvelles coutumes ne privilégient pas l'écrit à la main. Les vœux sont envoyés via les réseaux sociaux ou sous forme de textos, ils sont désormais rarement manuscrits. 

   Les généalogistes sont les premiers à le regretter car ils recherchent toujours des traces personnelles et les lettres ou les cartes, notamment de vœux, constituent de beaux témoignages à travers l'écriture et le contenu des écrits, sans parler des signatures déjà évoquées dans un autre article.
   Pensez aux généalogistes et futurs généalogistes de votre entourage: écrivez aux membres de votre famille et gardez leur courrier!
   

vendredi 14 décembre 2018

Silhouettes familiales

   Clin d'œil aux généalogistes qui profitent de toutes les occasions pour "parler famille".
   Un mannequin peut revêtir une tenue héritée de grand-mère Marguerite, le médaillon de l'arrière grand-tante Zélie ou le chapeau melon de Papi. Il peut aussi se couvrir de photos d'une même personne ou d'une famille ou d'une branche sur plusieurs générations. Quand on possède des mannequins de plusieurs tailles chacun peut représenter un âge différent et accueillir des photos de plusieurs personnes prises à cet âge afin d'observer les détails vestimentaires des différentes époques ou encore traquer les ressemblances physiques.
   Tout est prétexte à jouer avec sa famille et à intéresser les enfants dans cette démarche.

mercredi 5 décembre 2018

Une famille délirante

   Adam le jeune narrateur compare son arbre généalogique à un mille-pattes et nous présente certains membres de cette famille.
   Son frère Anthony perd sa tête lors d'un match de football, son oncle Alfred met la Terre en danger parce qu'il fume trop tout comme la tante Iphigénie qui voyage en creusant des galeries souterraines, Mia collectionne les peluches puis les livres, Célia a toujours une mouche-chevalier servant sur le nez, tonton Marco ne dit que des gros mots, son père garde les sons dans ses oreilles et les dents de la grand-mère jouent de la musique quand elle les lave. Adam est fier d'avoir hérité du nez de son arrière-grand-père Edouard et nous donne des nouvelles de Jules, son futur fils…
   26 histoires courtes et illustrées, pleines de poésie, de tendresse et d'humour nous plongent dans l'univers attendrissant d'une famille loufoque.
A lire, à relire et à partager!

Une drôle de famille de Piret Raud, éditions du Rouergue, 2018

samedi 24 novembre 2018

Tradition transmise


 Décidément la famille, les traditions et la transmission sont sources d'inspiration pour les marques. Cette fois on nous présente un papa fan de l'ambiance de la période de Noël. Où qu'il se trouve il se déhanche dès qu'il entend une certaine chanson. Son fils bébé puis petit garçon adore et participe. Devenu adolescent puis jeune homme il subit poliment. Un soir de Noël il appelle son père en dansant sur cette même chanson avec son bébé dans les bras.
   Quoi de mieux qu'une famille liée par une tradition pour émouvoir dans les foyers et faire acheter des téléphones portables?...

samedi 17 novembre 2018

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 12


Huguette, 14 ans, percer le mystère des légendes familiales

Enfant, Huguette était fascinée par une histoire que l’on racontait dans sa famille paternelle sur un enfant mort tout petit : le bébé aurait été maintenu au chaud dans une boîte à chaussures près de la cheminée !

Elle était également intriguée par ce que répétait tout le temps sa Maman : elle n’avait pas de chance parce qu’elle n’avait pas de famille ! Sa Maman lui expliqua que ses grands-parents étaient enfants uniques et que par conséquent elle n’avait pas de cousins et donc pas de famille.

Entre ce bébé mystérieux et l’absence de famille du côté maternel, Huguette à l’âge de 14 ans a envie de vérifier tout cela. Elle pousse la porte de la mairie. On l’installe dans un cagibi plein de poussière et de crottes de souris. On lui met entre les mains des livres (les registres d’état civil).

Elle commence à les feuilleter et y trouve des « Breton » à toutes les pages !  C’est un nom de famille répandu dans son village.

Désemparée, sans savoir par où commencer, Huguette a bien du mal à pousser plus loin son investigation. Les découvertes qu’elle fait sont liées à des ancêtres bien trop lointains, elle ne parvient pas à faire le lien avec sa famille contemporaine.

Cette quête, elle la reprendra plus tard, lors de sa grossesse. L’arrivée d’un 2e enfant, le fait qu’elle vienne de perdre un ami mort trop jeune, autant de motifs qui la motivent à reprendre le chemin des mairies.

Enceinte puis entre deux tétées, Huguette feuillette les registres…

Autodidacte, elle manque de méthode. Aussi quand l’association Patrimoine et Généalogie se crée à Mazé, elle y adhère aussitôt. Un accompagnement, de la méthodologie et la découverte d’outils comme la numérotation Sosa lui donnent les clefs pour remonter dans le temps de façon efficace.

Elle creuse alors les mystères qui la titillent depuis si longtemps.

Elle s’attaque tout d’abord à la question suivante : ses grands-parents sont-ils enfants uniques ?

Oui, c’est bien le cas de sa grand-mère qui est la seule enfant.

En revanche, quelle surprise de découvrir que son grand-père maternel a 3 frères et sœurs, nés du mariage de ses parents et qu’il en a 4 autres nés du second mariage de son père.

Pourquoi n’en a-t-il jamais parlé à sa fille ? Pourquoi a-t-il coupé les ponts avec eux ? Mystère.

Huguette découvre que l’un des frères de son grand-père était mort jeune ; elle est en contact avec les descendants de l’une de ses sœurs. En ce qui concerne le second mariage, les recherches sont plus compliquées et n’ont abouti pour le moment qu’à une liste de noms...

Elle cherche aussi à découvrir qui était ce bébé que l’on réchauffait près de la cheminée. Huguette a beau éplucher les registres des naissances, elle n’en trouve pas trace. Jusqu’au jour où elle trouve le décès d’un anonyme Breton. Cet enfant sans prénom est mort-né. La famille de son père avait voulu cacher ce secret « honteux » d’un enfant mort-né en transformant l’histoire…

Aujourd’hui, Huguette continue à faire de la généalogie, elle a avancé dans la résolution de ces deux mystères mais cela l’a amené à se poser de nombreuses autres questions. A commencer par celle-ci : pourquoi son grand-père a-t-il laissé penser qu’il était fils unique ?

(illustrations: collection particulière Huguette Linde)


samedi 10 novembre 2018

Souvenirs de grand-mère en BD

   Mamette, la grand-mère, raconte son enfance avec humour. Accueillie par ses grands-parents pendant que ses parents règlent leurs problèmes la petite Marinette découvre la vie à la campagne. L'inconfort, les animaux, les corvées, le silence des adultes, l'école du village, la chevrette Biquette peuplent désormais son quotidien ainsi que Jacques et Jean qui se disputent son attention.
   Personnages attachants, histoires touchantes souvent drôles et graphisme joyeux: un cocktail idéal pour plaire aux enfants tout en leur faisant découvrir la vie des années 1930.
   Une version animée a été diffusée sur M6.

Les souvenirs de Mamette, par Nob, aux éditions Glénat.
(merci à Jeanne pour ce prêt)

mardi 30 octobre 2018

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 11


Comment je fais de la généalogie avec Maman 
   Ces derniers week-ends, l’association Les Jeunes et la Généalogie a entrepris un tour de France des salons organisés par les associations régionales :

  • 22-23 septembre - Escaudœuvres : 4e congrès européen de Généalogie et d'Histoire locale « Scaldobrésia 2018 » organisé par le G.G.A.C.
  • 13-14 octobre – Angers : 4e Rencontre généalogique de l’Association Généalogique de l’Anjou (A.Gén.A)
  • 13-14 octobre – Gap : XXIVe Journées régionales de généalogie du CGMP ayant pour thème « La généalogie à l’école »
  • 20-21 octobre – Lunéville : Salon généalogie, patrimoine, histoire du Cercle Généalogique du Lunévillois avec des ateliers pour les enfants
  • 20-21 octobre – Nîmes : Les 21e rencontres généalogiques du Gard

L’occasion d’aller à la rencontre de futurs #Genealogix !
   Souvent, les généalogistes expérimentés nous font part de leurs difficultés à intéresser leurs propres enfants à leurs travaux et recherches. Rien que de plus naturel en somme, les enfants n’ont a priori pas les mêmes passions que leurs parents ! C’est pourquoi ils rencontrent souvent plus d’intérêt de la part de leurs petits-enfants.

Voici pourtant deux cas où ce sont les mamans qui initient leurs enfants à la généalogie.

Atelier d’initiation et conseils pour débuter sa généalogie


   A Angers, une jeune Maman vient nous voir, accompagnée de ses enfants. Elle a reçu en cadeau à Noël, le Livre d’Evelyne Duret et de Yannick Doladille*. L’idée a fait son chemin, elle souhaite maintenant bénéficier des conseils des associations.
Aujourd’hui elle profite de la 4e Rencontre de généalogie organisée par l’A.Gén.A pour se lancer dans la généalogie avec ses trois enfants. Après avoir recueilli des conseils et des idées, fait un tour des différents stands, elle est décidée à continuer l’activité en famille. Sa petite dernière est quant à elle ravie de cette demi-journée et repart les bras chargés de cadeaux glanés de stand en stand.

Exposition et stand tenu en famille 
   A Nîmes, Nadia tient le stand de l’association Les Jeunes et la Généalogie en famille. Ses deux enfants sont fiers d’exposer leurs arbres et activités généalogiques ! Le Papa bricoleur apporte aussi sa contribution avec la création de jolis arbres en fil de cuivre fin torsadé. Les enfants aiment ces arbres miniatures qu'ils peuvent mettre dans leur chambre. Grâce à leurs racines flexibles, les enfants ont la possibilité de poser les arbres sur un support de leur choix (pierre, bois flotté, branche). Ils laissent aussi libre cours à leur imagination, en installant des sujets sur les branches. 

Comment intéresser les enfants à la généalogie ?
   Leurs secrets ? Amener leurs enfants à la généalogie par des activités de leur âge : le dessin, des jeux, un échange autour d’une photo (quelles ressemblances par exemple), d’une lettre, d’un objet, … et surtout laisser les enfants venir à la généalogie à leur rythme.
   Nadia explique que ce sont ses enfants qui sont venus d'eux même poser des questions sur la généalogie. Son fils était intrigué par les actes qu’elle étudiait. Il a posé des questions sur le style d’écriture, sur les personnes qui avaient vécu avant lui. Pour se mettre à sa portée, sa Maman a préféré revenir aux bases. Ils ont créé ensemble son propre arbre généalogique, à partir des photos de famille. Ils sont ainsi remontés jusqu'aux arrière-grands-parents. Sa fille s'y est intéressée plus tard. Lorsqu'elle a trouvé dans son magazine un arbre à compléter. Le jeu était de mettre les grands-parents à la bonne place !

   Si vous souhaitez initier vos enfants à la généalogie, parcourez le blog des Jeunes et de la Généalogie et lisez *le livre « Mille et une manières de faire de la généalogie avec les enfants », ils fourmillent d’idées.


mardi 16 octobre 2018

Une famille grecque en Egypte

    Cet album est le résultat de plusieurs années de travail d'une jeune artiste belge sur la famille de son père. Kosta était grec né en Egypte. Il raconte ses souvenirs, son enfance. Elle illustre ses histoires souvent à partir de photos. Emilie Saitas nous livre une version pastel, intime et personnelle de sa famille et ses secrets.
   BD attractive par ses couleurs, son graphisme, intéressante par la découverte d'une communauté, les Egyptiotes, à travers celle d'une famille.
   La preuve, une fois de plus, que chaque famille mérite d'être contée!

L'arbre de mon père, mémoires d'une famille grecque en Egypte (1948-1955), tome 1, par Emilie Saitas aux éditions Cambourakis, août 2018

vendredi 5 octobre 2018

L'Italie en guerre en filigrane

   Ce livre retrace la vie d'une famille italienne chassée à plusieurs reprises de ses lieux de vie entre 1914 et 1918. Les relations et les événements familiaux sont dictés par la guerre. Jolanda (Jole ou Pajute pour ceux qui l'aiment), la narratrice adolescente, nous fait partager cette période qui bouleverse l'équilibre familial mais permet de resserrer les liens et de découvrir une grand-mère qui lui transmet sa vocation.
   Des chapitres courts rédigés dans une écriture limpide, l'originalité de photographies illisibles mais décrites avec précision, le point de vue de civils italiens rarement abordé: un livre à conseiller à partir du collège.
 
Hors-champ de Chiara Carminati, aux éditions la joie de lire, 2017.

vendredi 28 septembre 2018

Se faire accepter par sa famille

   Un petit chat affirme qu'il est un félin. Lion, guépard, puma, panthère et tigre se moquent de lui et le ridiculisent. Il s'entête et leur prouve que malgré leurs différences leurs points communs les rapprochent. Ils forment même une véritable famille.
   Le graphisme est à la fois tendre et drôle, il illustre un propos sur la différence et l'identité d'une famille, parfait pour les petits dès 3 ans.
   Pour pouvoir s'affirmer devant des cousins impressionnants!

La grande famille de Galia Bernstein, éditions Nathan, août 2018
(ici petite animation à voir)


dimanche 23 septembre 2018

Des enfants enquêteurs

   Les élèves d'une classe de primaire travaillent sur les noms gravés sur le monument aux morts en face de leur école. Léa et Gabriel choisissent l'arrière-arrière grand-père de Léa. En approfondissant ils découvrent qu'il avait un jumeau, totalement inconnu de la famille. Ils unissent leur énergie pour le retrouver et motivent famille et camarades.
   L'auteure est généalogiste professionnelle et explique les véritables démarches nécessaires pour ces recherches. Son écriture est fluide puisqu'elle donne la parole aux deux enfants.
   Surveillez le monument aux morts de votre commune: hordes d'enfants motivés à prévoir!

Mon enquête de généalogie: le mystère du poilu, par Marie-Odile Mergnac, éditions Rageot, septembre 2018

mercredi 12 septembre 2018

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 10


Caroline, lever les secrets de famille pour devenir une maman sereine

   Lorsque toute jeune fille, Caroline rencontre sa future belle-famille, elle découvre un univers inconnu pour elle. Habituée à échanger librement avec les siens, elle a été élevée dans un village où chacun connaît les liens de famille qui unissent les cousins mêmes éloignés et où personne n’a de secrets pour personne. Or dans la famille de son futur, les garçons ne posent pas de questions. Leur mère veuve depuis leur enfance, et leurs tantes n’ont qu’un seul mot d’ordre : le passé doit rester le passé et rien ne doit être divulgué ! Pas d’histoire familiale, pas de transmission ni orale ni écrite (les papiers de famille et les photos sont sous clefs) bref tout est secret !

   Les non-dits et l’atmosphère pesante qui en découle ont vite fait de titiller la jeune mariée qui, enceinte de sa première fille, souhaite percer tous ces mystères. Pas question d’élever sa propre famille dans l’ignorance de ses origines.

   C’est ainsi que Caroline se met à reconstituer le passé de cette famille et se lance dans la généalogie de son mari. Très vite celui-ci qui n’avait jamais posé de questions, se lance à ses côtés sur la piste de ses ancêtres.

   Finalement, il n’y a guère de secrets de famille mais il apprend à connaître son père mort trop jeune, il découvre le passé de ses grands-pères et grands-oncles lors de la Première Guerre Mondiale, il part à la rencontre de ses ancêtres paysans…

Caroline, rapidement prise au jeu, démarre alors sa propre généalogie.

  Aujourd’hui, 40 ans plus tard, l’un et l’autre ont fait de la généalogie un passe-temps dévorant, actifs dans des associations, ils continuent leurs recherches et partagent avec leurs cousins… généalogiques. Même si la parole ne s’est pas libérée dans la famille de son mari, il n’y aura pas de secrets pour les futures générations.


samedi 8 septembre 2018

Histoire familiale d'un appartement

   Cet album dresse la vie d'un appartement de Moscou entre 1902 et 2002. 
   L'auteure et l'illustratrice ont trouvé l'inspiration dans l'histoire de leurs grands-parents, les premières et dernières pages contiennent d'ailleurs un montage de documents familiaux. Ensuite se développe un immense arbre généalogique de la famille Mouromtsev et de ses chats, pratique avec son rappel des pages où l'on peut en retrouver chacun des membres. Chaque date se raconte en quatre pages, deux consacrées à l'appartement et ses habitants du moment présentés par un narrateur différent. Les deux pages suivantes insistent sur des détails du quotidien de l'époque. 
   Entre l'album de famille et la BD ce livre est original et attachant.
   De quoi regarder les objets et les meubles de la maison de famille différemment!

L'appartement un siècle d'histoire russe, par A. Litvina et A. Desnitskaïa, éditions Librairie du Globe, 2018 (édition russe en 2017)

mardi 28 août 2018

Arbres philatéliques

   Vous voulez faire comprendre que votre passion pour la généalogie nourrit votre quotidien? Que les arbres, même pas généalogiques, vous inspirent? Que toutes les occasions sont bonnes pour aborder le thème de la famille? 
   La Poste vous permet d'envoyer un clin d'œil à vos interlocuteurs grâce à un nouveau carnet de 12 timbres autocollants ornés d'arbres du monde entier dessinés par Florent Chavouet.
   Ces magnifiques timbres peuvent être utilisés pour envoyer un chèque d'adhésion à notre dynamique association les Jeunes et la Généalogie… Nous vous promettons de les garder et même de les collectionner!
  

jeudi 16 août 2018

La famille, sujet d'art

         Les vacances peuvent être le moment de découvrir de nouveaux lieux avec les enfants, même près de chez eux. Avec un peu d'attention, ou d'imagination, nous pouvons les aider à voir un sujet familial derrière les œuvres d'art.
   Nous avons déjà partagé avec vous différentes visions de la famille par des artistes souvent inspirés par la leur, en littérature avec Marcel Pagnol, en peinture avec Frida Khalo ou Marc Chagall, en photographie, en terre cuite ou encore sous forme d'arbre de Jessé.
   La Constellation du fleuve de Christian Lapie scrute l'horizon dans le parc du château de Chaumont sur Loire depuis 2015. Ces 18 figures en chêne noirci ressemblent à une famille réunie pour attendre patiemment l'un des siens.
   Soyons à l'affût: la famille est partout!

vendredi 3 août 2018

La famille, sujet de concours

   On a l'habitude: la famille inspire la littérature, le cinéma, la télévision, la publicité…
   Cette fois la SNCF propose un concours photo pour créer les familles kiss kiss, serial lecteurs, en musique, gourmande, grands rêveurs, joueurs et super héros, en rapport avec le train, bien sûr. Sur le site on peut participer à ce jeu des 7 familles en envoyant une photo ou en votant jusqu'au 31 août 2018.
   Si en plus la famille peut faire gagner un concours…

jeudi 19 juillet 2018

La famille, sujet de révisions

   Dans la collection l'énigme des vacances un tome est consacré à sept familles d'époques et de milieux différents, de la préhistoire au futur, chez les pirates ou les vampires. Chaque histoire propose un thème et des exercices de révision permettant de résoudre des énigmes. Toutes les matières enseignées à l'école primaire sont abordées: maths, français, histoire, géographie, histoire des arts, sciences et technologie.
   Idéal pour consolider les acquis de l'année en s'amusant sur le thème de la famille!

Drôles de familles!, collection l'énigme des vacances, du CM2 à la 6ème, édition Nathan, 2017

jeudi 5 juillet 2018

Le sport, vecteur de succès


   Parfois le sport occupe une place importante dans certaines familles, le sport en général ou un en particulier. Photos, coupes, médailles, trophées, articles de journaux ou même émissions télévisées permettent de reconstituer le parcours du ou des sportifs de la famille.
   Que la renommée soit locale ou internationale l'intérêt du jeune est éveillé et il prend plaisir à chercher des traces des succès sportifs familiaux. Une façon d'aborder un côté valorisant d'un ou plusieurs membres de l'arbre généalogique.
   Passions et talents sportifs à découvrir!

(photo: équipe masculine sénior basket-ball, JSC St Quentin, 1957)

mercredi 27 juin 2018

Réponses sur les grands-parents

   Chacun le sait: les grands-parents ont un lien direct avec la généalogie. Ils y initient les enfants ou sont source de renseignements oubliés ou ignorés des autres générations.
   Ce petit livre, destiné aux plus jeunes, évoque leur place au quotidien dans la famille et même dans l'arbre généalogique. Chaque double page pose trois questions et apporte des réponses. Quelques détails sont à retrouver par l'enfant dans chaque illustration joyeuse et colorée.
   A offrir et à partager!

(Vraie bonne idée pour les petits: les coins du livre sont arrondis)
Les grands-parents, mes premières questions réponse, tome 5, éditions Nathan, 2017

mardi 19 juin 2018

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 9

Joanne, 12 ans, du petit cahier de sa grand-mère aux défis collaboratifs

Généalogie descendante : dans les pas de sa grand-mère

La grand-mère paternelle de Joanne, la plus jeune de sa fratrie avait pris l’habitude d’inscrire dans un cahier de brouillon tous les événements familiaux, naissances, mariages, décès.

Issue d’une famille nombreuse, elle tenait à jour pour ses enfants, la généalogie descendante de ses parents et beaux-parents.

Intuitivement elle avait développé une numérotation assez proche de la numérotation d’Aboville.

Au fil des années, la famille s’agrandissait. En 1985, Joanne qui avait une dizaine d’années se souvient d’une réunion de famille, une sorte de cousinade, qui avait réuni plus de 100 membres de la famille, âgés de 8 à 60 ans.

Les aînés des enfants des cousins de son père commençaient eux-mêmes à avoir des enfants.

Au fil de ces réunions de famille, Joanne s’est mise à actualiser le petit carnet de sa grand-mère et a cherché à comprendre quels étaient les liens entre tous ces cousins.

De l’origine de la famille

En CM1 ou en CM2, en tournant les pages d’un dictionnaire, un camarade de classe, découvre le Président Emile LOUBET. Le fait qu’elle porte le même nom de famille qu’un Président, interpelle Joanne. Ont-ils un lien de famille ? Ce mystère l’intrigue. Mais Joanne n’habite pas dans la région d’origine de la famille et n’a pas l’opportunité de creuser le sujet à cette époque.

Autre curiosité, le nom même du village d’origine d’ancêtres de la branche maternelle : Magnat L’Etrange un nom bien mystérieux...

Adolescente, Joanne même si elle ne maîtrise pas les rudiments de la généalogie en matière de méthodologie ou d’organisation, se lance dans les recherches et collecte les informations.

Elle écrit dans les mairies en prenant soin de joindre une enveloppe timbrée pour la réponse. C’est ainsi que tous les mois, avec sa sœur, après chaque courrier-réponse reçu, Joanne avance, pas-à-pas et renvoie de nouvelles demandes.

Les premières recherches sur site

Vers l’âge de 20 ans, le mariage d’une cousine dans la région d’origine de sa famille, est enfin l’occasion de passer avec sa sœur une semaine de congés et de recherches dans les mairies.
Les premières recherches sont artisanales, elle n’avait que la liste des communes d’Ardèche et de Haute-Loire comme point de départ. Mais très vite elle se prend au jeu. Joanne commence à organiser sa généalogie et utilise un petit logiciel sur CD Rom. L’envie de continuer est d’autant plus grande qu’elle vit éloignée du berceau familial.

Par ailleurs, les sujets de recherche passionnants ne manquent pas :

-          le village de sa famille a marqué l’histoire : Chambon-sur-Lignon est connu pour avoir caché des enfants juifs,

-          une partie de la famille est protestante,

-          et elle cherche toujours si un lien de famille existe avec le fameux Président...

Joanne avance par étape, laissant en jachère les recherches les plus compliquées, il faut dire que les recherches à distance ne se faisaient pas aussi facilement que maintenant.

 Mais même si elle est parfois plusieurs mois sans toucher à sa généalogie, elle a toujours le sujet dans un coin de sa tête.

Sa formation professionnelle, une occasion de reprendre ses recherches

Sa formation professionnelle l’amène pas très loin des Archives départementales de la Loire, d’où sont originaires ses grands-parents maternels. C’est l’occasion pour Joanne de consulter les microfilms, de commencer les recherches sur cette branche et de progresser en méthodologie.

Elle constate qu’il y a une grande différence entre la géographie administrative et la réalité physique liée à la toponymie, l’implantation des familles se fait fi des découpages administratifs !

Elle s’aperçoit aussi que les déplacements sont liés à la vie économique des régions même à cette époque et que les marchés et foires aux bestiaux tiennent une place importante.

Du côté maternel, son grand-père et sa grand-mère sont du Pilat, dans la vallée de la Loire. Mais les deux branches viennent de la Creuse : les fratries migraient de la Creuse au XIXe siècle vers la Loire, ils y exerçaient les métiers du tissage, travaillaient dans les mines, les aciéries.

Elle découvre que ses grands-parents paternels habitaient en Haute-Loire dans la même commune, nés au début du XXe siècle mais qu’en seulement trois générations, la famille s’est dispersée : leurs petits-enfants vivent, pour certains dans d’autres pays.

Aujourd’hui Joanne tient un blog, « Les cailloux de mes ancêtres », dans lequel elle partage ses découvertes généalogiques. Elle est également active au sein de l’association Geneatech. Elle participe avec d’autres membres, passionnés comme elle, a des défis collaboratifs et des opérations coup de poing d’indexation, et organise des ateliers d’échange et de partage de bonnes pratiques autour de l’usage des nouvelles technologies pour la généalogie.

Par ailleurs, sa formation professionnelle à l’école des Finances Publiques lui a permis de découvrir des sources encore peu exploitées par les généalogistes mais riches d’information telles que les archives fiscales et le cadastre.

Bien entendu elle conserve bien précieusement le petit cahier de sa grand-mère…


jeudi 14 juin 2018

Pour les papas

   Le graphisme est tendre, tout comme l'histoire et les personnages. Tim vit avec sa maman. Son papa doit maintenant prendre le train pour passer quelques heures avec lui. Cet album nous décrit leur journée de retrouvailles, pleine de doux moments de partage et de complicité au cinéma ou autour d'une pizza ou d'une pâtisserie. Tim est fier de dire à tout le monde qu'il est avec son papa. Ce dernier le présente à tous les voyageurs de son wagon avant de repartir.
   Un bel hommage aux papas, pour leur faire comprendre à quel point ils nous manquent quand ils sont absents.

Le jour de papa, Bo R. Holmberg et Eva Eriksson, éditions Mijade, 2006

vendredi 1 juin 2018

Famille à composer

   Ces petits personnages originaux, uniques et écolos se nomment les s'motes® . Ils sont fabriqués à la main et personnalisés sur demande. Ils adorent se faire encadrer et adopter en bande, en tribu, en meute, en famille, réelle ou de cœur.
   Composez votre famille idéale selon vos désirs ou vos délires!

jeudi 17 mai 2018

#Genea ou comment je suis tombé(e) dans la généalogie tout petit ! Episode 8


Pourquoi s’inscrire au club de généalogie de son collège, florilège de témoignages d’élèves
La généalogie comme outil pédagogique
Dans certains collèges, des professeurs, des conseillers d’éducation, aidés parfois de bénévoles d’associations, organisent des séances en dehors des heures de cours, souvent pendant l’heure du déjeuner. La généalogie à l’école est un outil pédagogique de plus en plus reconnu par les professionnels encadrant des enfants, mais comment cette activité qui se doit d’être aussi ludique est-elle perçue par les élèves ?
Pourquoi choisir de s’inscrire au club de généalogie de son collège ? 
Voici quelques réflexions et impressions écrites par des élèves de collège après une ou plusieurs années de club généalogie.

Besoin de réponses, curiosité sur sa famille
Marlène, élève de 6ème - Mes fleurs généalogiques : « Je suis venue parce que je voulais savoir qui étaient mes ancêtres et en savoir plus sur ma famille. Par exemple, je ne savais pas qui étaient mes arrière-grands-parents et maintenant je sais presque tout sur eux. »
Joy, élève de 6ème – Sur les traces de mes ancêtres : « J’ai eu envie de faire de la généalogie parce que cela avait l’air bien de découvrir qui étaient nos ancêtres et où ils ont vécu. J’ai appris comment envoyer des lettres à des mairies pour demander des actes de naissance. »
Arnaud, élève de 5ème – Professionnel de la généalogie de sa famille : « J’ai fait de la généalogie pour voir ce que c’était. Au début, ça a été facile (les parents, les grands-parents…) et ça ne m’a pas trop intéressé. Mais voilà que je suis allé assez loin dans mes recherches et que ça devenait de plus en plus dur : ça a commencé à me plaire et j’y ai pris goût. »
Marie, élève de 5ème : « Ce que je suis venue apprendre, ce sont mes ancêtres. Et ça a marché !!! J’ai découvert que je suis d’origine polonaise, et que mon arrière-grand-mère avait travaillé comme institutrice et comme boulangère. »

Se faire des copines
Mathilde, élève de 4ème – Vive la généalogie entre amies : « Cette année, j’ai cherché les cousins de ma famille (et ils sont nombreux !). J’avais déjà retrouvé mes ancêtres (remarquez, il m’en manque pas mal), car c’est ma deuxième année. Au cours de cette année, mes amies m’ont accompagnée, on s’aidait et on rigolait bien. Lors de la fabrication de l’arbre, on s’est bien marrées ! L’année dernière, j’avais fait un volcan (enfin, je l’avais dessiné !) et cette année, je me suis mise aux 3D (c’est trois fois plus dur !). J’ai fabriqué un arbre à fleurs qui au début, tombait. Mais j’ai fini par trouver un moyen pour le faire tenir debout ! »
Sur les conseils de la famille
Emilie, élève de 6ème – A la suite de ma sœur : « J’ai eu envie de m’inscrire au club généalogie parce que ma sœur m’en avait parlé et que je voulais continuer les recherches qu’elle avait commencées. Et puis, c’est intéressant de savoir qui étaient mes ancêtres et quels étaient leurs métiers. »
Michel, élève de 5ème - La généalogie de Michel : « J’ai décidé de faire le club de généalogie car mon frère avait déjà commencé : il m’avait montré et cela m’avait intéressé. »
Niamh, élève de 6ème – Mon année de généalogie : « Ma famille, surtout mon père m’a conseillé de faire de la généalogie et je ne savais pas trop si je devais le faire ou pas. […] J’ai appris ce que veulent dire mon nom et mon prénom. J’ai reçu plusieurs actes de naissance et de mariage. »
Juste pour voir…
Johanna, élève de 6ème : « D’abord, je suis venue pour voir. Je suis restée parce que c’était intéressant de retrouver mes ancêtres et leur pays d’origine. Mes parents et mes grands-parents m’ont aidée pour les premiers renseignements. J’ai découvert que ma grand-mère n’était pas née à Capesterre-Belle-Eau mais à Pointe-à-Pitre. »
Et pourquoi pas ? 
Paul, élève de 5ème : « J’ai décidé de faire généalogie car je ne savais pas quoi faire le vendredi midi. Pour ce qui est des recherches, je suis plutôt satisfait car j’ai pu remonter jusqu’en 1770… De plus l’ambiance est plutôt pas mal ». 
Avant de retrouver dans les prochaines semaines d’autres témoignages d’élèves, nous donnerons le mot de la fin à Paul : « Donc si vous n’avez rien à faire le vendredi midi, venez au club généalogie ! »


vendredi 4 mai 2018

Morts pour la patrie

   Quel généalogiste n'a pas étudié de près le monument aux morts des communes concernées par sa famille? Intéressez-vous aussi aux établissements scolaires et aux entreprises locales, ils recèlent parfois des plaques commémoratives sur lesquelles s'égrènent les noms des anciens élèves, des enseignants ou des employés morts pour leur pays.
   Les enfants se passionnent rapidement pour le "héros" de la famille et veulent en savoir davantage. Ils le pourront en fouillant le site du ministère des armées Mémoire des hommes, véritable mine d'informations sur les combattants des différents conflits auxquels la France a participé. Les nombreuses rubriques (morts pour la patrie, fusillés, journaux d'unités, sépultures, cartes) permettront peut-être de découvrir de précieux détails sur les derniers moments de sa vie.
   Ou comment étudier l'histoire et la géographie grâce à la généalogie...

(plaque de la fonderie Godin à Guise 02, visible au Familistère)

vendredi 27 avril 2018

La famille au fil de l'histoire

   Ce livre évoque l'histoire de la famille en six moments, en débutant il y a 35 000 ans jusqu'à nos jours. Six membres d'une même famille, dont un bébé, sur trois générations, nous invitent chez eux dans leur vie quotidienne.
   La singularité de cet album réside dans les personnages et les décors tous en pâte à modeler. Mises en scène, détails, personnages, tout est soigné et attractif. Sur la dernière double page, ornée d'un magnifique arbre généalogique, sont suggérées quelques pistes d'observation pour les enfants (avec les réponses!).
   Idéal pour servir de support à vos propres histoires de famille!

Ma famille au fil du temps par Ann de Bode, éditions Millepages, 2010

samedi 21 avril 2018

Signalétique familiale

   La famille change, la société évolue... On le constate quotidiennement à des petits détails comme ce panneau capturé sur une aire d'autoroute.
   Ces simples représentations de familles permettent d'évoquer plusieurs modèles, pas nouveaux mais parfois mis de côté, voire ignorés ou cachés.
   Beaucoup d'enfants et leurs parents doivent être ravis de s'y reconnaître et penser que les vacances commencent bien!

jeudi 12 avril 2018

#Genea ou comment je suis tombé dans la généalogie tout petit ! Episode 7


François, 14 ans, reconstituer, conserver et transmettre l’histoire familiale pour construire sa propre vie
La curiosité comme point de départ ?
   Alors qu’il était enfant, la mère de François ne cesse de dire qu’elle aimerait connaître la profession de ses grands-parents et arrière-grands-parents…
   Du côté du père de François, on ne parle jamais de la famille ni de ses origines. Son père est fils unique, François ne connaît que ses grands-parents et une arrière-grand-mère qu’il voit de temps en temps, et pourtant son grand-père aurait 5 frères et sœurs dont il ne sait rien ; donc pas de liens avec un grand-oncle ou des cousins avec qui parler, pas de réunions de famille… 
   Les questions de sa mère et la curiosité du jeune François qui se pose des questions sur cette famille dont il n’entend jamais parler l’ont décidé à faire des recherches. Il ne s’intéresse pas seulement aux professions de ses ancêtres mais entreprend une généalogie dans les règles en écrivant comme il se devait à l’époque, dans les mairies. Petit à petit il se prête au jeu.
   Mais n’est-ce qu’une simple curiosité d’enfant qui pousse François vers la généalogie ? Les vraies raisons sont peut-être plus profondes…
La disparition d’un frère
   A l’âge de 13 ans, François perd son frère âgé de 12 ans. Ce drame familial qui a recentré le noyau familial pendant des années autour de cet enfant malade, a probablement été un événement déclencheur fort pour Francois. Même si ce n’est que bien des années plus tard qu’il en prend conscience, il ressent le besoin dès lors de conserver l’histoire familiale et la mémoire de ce frère. 
Le besoin de savoir de sa mère
   La curiosité exprimée de sa mère sur la profession de ses ancêtres, cache peut-être un besoin plus profond parce que depuis l’âge de 14 ans et suite à un divorce d’après-guerre, elle n’a plus du tout de contact avec son père ni la famille de son père. Elle ne sait rien d’eux. François qui ne connaîtra jamais non plus ce grand-père, perçoit dès son plus jeune âge ce besoin de savoir et si sa mère n’a jamais cherché elle-même elle s’est intéressée aux découvertes de son fils. Petit à petit, François reconstitue l’histoire de la famille de ce grand-père paternel.
Les souvenirs heureux d’une famille unie par le destin
   Du côté de la mère de sa mère, a contrario, la famille est soudée. Son arrière-grand-père a eu d’un premier mariage trois enfants, dont sa grand-mère. La mère de celle-ci décède alors qu’elle n’a que quatre ans. Son père se remarie avec la meilleure amie de sa femme, ils ont trois enfants mais il meurt à son tour. Gamin, François allait chez cette arrière-grand-mère qui n’était pas sa « vraie » arrière-grand-mère mais il ne le savait pas.  Cette femme avait élevé seule toute sa vie les trois enfants du premier mariage de son mari comme les siens et ses trois enfants. Elle avait réussi à développer un esprit de famille fort. Esprit qu’elle a transmis, ses enfants ont toujours été très unis. Enfant, François allait souvent dans cette famille qui habitait en région parisienne et il s’y est fait de bons souvenirs. 
   Souvenirs qu’il a eu à cœur de conserver ce qui l’a conduit encore récemment à faire l’histoire de la maison de famille.  
« Ma mère avait envie de conserver cette mémoire familiale et c’est moi qui l’ai réalisée, c’était important pour moi. » 
Reconstituer l’histoire familiale pour construire sa vie
   Du côté de son père, on n’est pas très famille. Depuis 3 générations la famille vit en région parisienne mais François ne sait rien de ses ancêtres, de leur région d’origine et ne connaît rien de la famille proche et encore vivante de son grand-père : un écart d’âge important, des vies qui ont pris des directions différentes… font que ses grands-parents et les familles des frères et sœurs de son grand-père ne se sont jamais fréquentés.
   L’absence de tissu familial et le manque de transmission créent un manque et une frustration que François n’a de cesse de combler. 
Il ira de découvertes en découvertes. 
·         Sur ses origines. L’implantation récente en région parisienne de familles provinciales venues à Paris chercher du travail : une arrière-grand-mère venue des Vosges qui s’est mariée avec un arrière-grand-père originaire du Massif Central, elle était concierge à Paris dans le 16e où il était ouvrier…  
·         Certaines anecdotiques. Des personnages dont la vie a été passionnante viennent étoffer les branches de son arbre : une grand-tante institutrice en Bosnie-Herzégovine pendant la guerre 14-18 ; un grand-oncle entraîneur de l‘équipe de France de football ami de Marcel Cerdan et Edith Piaf ! 
·         D’autres plus troublantes. Enfant, François passait ses vacances avec un copain dont les grands-parents habitaient dans le Pas-de-Calais à côté de Boulogne-sur-Mer. Ce qui a amené ses parents à découvrir cette région et s’y plaire. Ils ont fini par louer une maison et François et ses parents ont régulièrement passé leurs vacances dans cette région. Son père aimait la mer et s’est mis à faire du bateau avec son fils. Il lui a donné le goût de la mer et des bateaux. Passion qu’il a toujours.
Ce n’est que plus tard, que François découvre qu’une grande partie de la famille de son père descendait de marins-pêcheurs du côté de Boulogne-sur-Mer… un hasard ? ou pas.
« Chaque fois que je trouvais un élément de l’histoire familiale c’était comme si je trouvais une pierre qui me permettait de construire ma vie et qui me permet toujours de le faire d’ailleurs parce que si je continue toujours à faire des recherches avec passion c’est que je sens qu’il y a encore des choses à construire. »
Transmettre 
« Je voulais à la fois reconstituer l’histoire familiale du côté de mon père et du père de ma mère et conserver la mémoire familiale du côté de ma mère. »
   A l’âge adulte, avec la maturité, vient l’envie de transmettre la mémoire familiale à ses enfants en particulier. 
   Plus généralement, François a toujours partagé sa passion pour la généalogie. Depuis des années, il anime régulièrement des ateliers dans des clubs de généalogie et des associations inter-âge.
Aujourd’hui François BARON est un membre actif de l’association Les Jeunes et la Généalogie.
   Il a également transmis le goût de la généalogie à ses petits-enfants : ils ont commencé quand ils étaient petits en faisant des ateliers dessins pendant les vacances de février pluvieuses. 

photo: arbre d'Anaé, 6 ans

lundi 9 avril 2018

Succès en librairie

   Cultura organise du 4 avril au 7 mai 2018 une opération intitulée "petits et grands enfants". Le slogan est "enfin une réunion de famille où tout le monde a envie d'aller"! Un des rayons propose de "mieux connaître sa famille". Et au milieu de ce rayon se trouve notre livre favori, co-écrit par notre présidente Evelyne Duret et Yannick Doladille: mille et une manières de faire de la généalogie avec les enfants (nous vous en parlions déjà en août 2017) .
   Allez le feuilleter... Vous ne pourrez plus le lâcher et ferez des heureux en appliquant ses conseils: les enfants et vous!

(photo prise au Cultura de St Quentin 02)


lundi 26 mars 2018

Généalogie XV: une édition 2018 de 7 à 77 ans ... et plus!

Du jeudi 15 mars au samedi 17 mars 2018, mairie de Paris XV

Grande nouveauté cette année au Grand Salon de Généalogie de la Mairie du XVe : la matinée scolaire. 
   La Mairie de Paris du 15e arrondissement et Archives & Culture ont organisé le jeudi, une matinée réservée aux élèves de dix classes de CE2 et de CM1 de l’arrondissement parisien.

 De l’accueil jusqu’à la remise des sacs en passant par l’accompagnement des groupes d’enfants et à l’animation d’un atelier « école 1900 », l’association Les Jeunes et la Généalogie s’est mobilisée pour contribuer au succès de cette première édition.



   Parmi les activités imaginées par Marie-Odile Mergnac sur le thème de la généalogie et l’histoire : des scénettes en costume d’époque de 1790 à nos jours, la rencontre avec des Grognards et Gardes napoléoniens, la réalisation de l’arbre généalogique d’Harry Potter ou encore un grand moment, celui de la remise des Billets d’Honneur lors de l’atelier « institutrice 1900 ».


L’atelier « institutrice en 1900 »
   Entourée de cahiers et de photos de classe de différentes époques, notre « institutrice » a répondu à la curiosité des enfants et distribué des billets d’honneur. L’intérêt des enfants en découvrant l‘écriture à la plume (pour l’exercice ici une belle imitation façon bille), la surprise des enfants de découvrir des classes composées de garçons uniquement, l’admiration devant la tenue des cahiers et le talent de dessin des cartes de géographie, ont fait plaisir à voir.

   Les anciens maîtres et maîtresses des années 1900 récompensaient les élèves par des médailles et des bulletins d’honneur. Les médailles étaient remises pour leurs bonnes notes et les billets d’honneur félicitaient librement pour tout ce qui était bien, pas seulement pour les devoirs. Ce fut l’occasion de demander aux élèves de chaque groupe de choisir le motif de félicitation de chacun de leur camarade de classe : Inès, François, Mariama, Noa, Yannis, Louise, Emma, Paul, Valentin, Marie, Kyliane, Sarah… ont ainsi été récompensés pour leur gentillesse, pour leur sagesse,  pour leur talent de dessin, pour leurs performances au foot ou à la course ; nous avons eu aussi un groupe de forts en maths, un passionné de l’histoire de Napoléon, des amoureux de la lecture, un champion en dictée... Une classe a plébiscité sa professeure et lui a remis le billet d’honneur de la meilleure maîtresse et une maman qui accompagnait un groupe a reçu un billet d’honneur de la meilleure couturière !

Des cadeaux pour les enfants et les professeurs


   Les enfants et les professeurs ne sont pas repartis les mains vides !
Tous les enfants ont reçu un sac avec une grille de mots croisés « découverte de la généalogie » concoctée par notre association, un exemplaire de « J’aime lire », le cahier d’activités familiales « Papy ! Mamie ! Raconte-moi tes souvenirs », des arbres à compléter de Filae et Geneanet ….

   Quant aux professeurs, ils ont aussi reçu un sac avec des arbres à compléter, un dossier pédagogique réalisé par notre association et le livre « Mille et une manières de faire de la généalogie avec les enfants ».


Un franc succès

  Ce sont près de 300 enfants et accompagnants qui ont déambulé ce jeudi matin : de bons moments d’échanges, de rigolade et parfois de bousculades mais avant tout des élèves attentifs, curieux et ravis de cette matinée de découvertes. Certains vont assurément poser des questions à leurs parents sur leurs origines. Les professeurs ont également apprécié cette approche ludique de l’histoire et de la généalogie et ont posé des questions sur la généalogie. 

   Philippe Goujon, Maire du 15e, l’adjointe à l’éducation et toute leur équipe sont très favorables à ce que la matinée scolaire soit reconduite et même étendue pour recevoir davantage de classes.
L’association « Les Jeunes et la Généalogie » est partante pour participer activement à l’édition 2019 !

Affluence au salon et sur notre stand le vendredi et le samedi

   Après cette matinée bien remplie, nous nous sommes préparés à recevoir les très nombreux visiteurs qui faisaient déjà la queue dehors une heure avant l’ouverture !
   Nous avons eu de bons échanges avec des passionnés de généalogie curieux de transmettre aux enfants leur savoir-faire et intéressés par l’approche pédagogique de la généalogie : parents, grands-parents, professeurs, bibliothécaires, archivistes, membres d’associations généalogiques…
   Nous avons convaincu de nouveaux membres de rejoindre nos rangs et avons pris dates d’interventions dans des écoles et lycées et auprès d’associations intéressées pour une présentation de la généalogie à l’école ou avec des enfants et interviewé de futurs #Genealogix.

Alors, vive l’édition 2019 !

Crédit photos pour l’Association Les Jeunes et la Généalogie : Jean-Yves Houard, Patricia Machet, Pierre Marzocca, Mireille Pailleux.