dimanche 7 juillet 2024

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 51

Merci à Mathilde pour son témoignage.

 Métier : généalogiste !

J’ai commencé à m’intéresser à la généalogie à l’âge de 10 ans, lorsque ma mère me parlait de mon arrière-grand-mère dont nous ne connaissions pas les parents. Elle avait été abandonnée à la naissance. C’est ce mystère qui m’a poussée à me pencher sur la généalogie.

J’ai commencé à rechercher l’acte de naissance de mon arrière-grand-mère, puis j’ai trouvé l’exercice très intéressant. J’ai commencé à demander à ma famille les noms de leurs grands-parents… Ma mère avait déjà effectué un premier arbre généalogique. Mes grands-parents m’ont tous montrer des photos, des documents sur notre famille. Ma famille est très impliquée dans les recherches et dans les trouvailles, je leur partage toutes les recherches.

Je fais les recherches seule ou en compagnie de ma mère. Je n’ai pas vraiment d’étapes dans la recherche, je fais au feeling suivant ce que j’ai envie d’avancer. Je partage toujours mes trouvailles avec ma famille. Je débute les recherches en ligne puis je me rends aux archives. J’ai retrouvé des actes d’état civil, des actes notariés, des actes militaires, de recensement… J’aime chercher dans des fonds différents.

Mon arbre généalogique est assez inégal du fait de certaines difficultés rencontrées, et des branches qui mettent plus de temps que d’autres à être remontées. Du côté de mon père, ma famille vient d’Andalousie, alors que du côté de ma mère, la famille vient de France (Ardèche) et d’Italie (Toscane). Les recherches à l’étranger sont toujours un peu plus compliquées. J’ai remonté pour le moment 7 générations.

Je pense avoir passé plus de temps à faire la généalogie d’autres personnes - du fait de mon métier - que de temps passé sur ma généalogie !

Dans la généalogie, j’aime l’aspect « enquête » de la discipline. Il est très intéressant de devoir effectuer des recherches pour répondre à des questions ou bien trouver des personnes, c’est très stimulant. J’apprécie également de replacer les actes que je trouve dans leur contexte historique.

Pour l’instant l’identité de certaines personnes dans ma généalogie reste sans réponse du fait d’une lignée entière composée de filles-mères, mais j’ai pu découvrir l’identité de la mère de mon arrière-grand-mère, ce qui a été une surprise tant dans son histoire que dans la longévité de sa vie.7

La recherche généalogique familiale a été un élément fondateur car elle a déterminé le métier que je fais actuellement : généalogiste. J’ai effectué un premier DU sur l’histoire des familles et la généalogie en 2020 à l’Université de Nîmes, puis un deuxième DU d’approfondissement en généalogie en 2024 à l’Université de Nîmes également.

Des conseils à des enfants/adolescents d’aujourd’hui pour démarrer leur généalogie ?

Je conseillerais aux plus jeunes d’investir dans un manuel pour se former, sans pour autant attendre trop longtemps avant de commencer leur généalogie. Parce qu’après tout, c’est en faisant que l’on apprend à faire des recherches généalogie.




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