Autrefois chaque jeune fille se devait d’avoir un trousseau. Olympe de l’association J&G nous retrace l’histoire de cette coutume aujourd’hui disparue….
Alors qu’en entendant « trousseau », la nouvelle génération pensera au nécessaire d’un nouveau-né, ici nous parlerons du trousseau que la jeune fille préparait pour l’heure venue de son mariage.
En effet, en 2021, les petites filles de 7 ans pensent à jouer, faire leurs devoirs et préparer leurs vacances scolaires alors qu’autrefois, les jeunes filles se devaient d’apprendre à coudre, tisser et autres apprentissages pour préparer ce fameux trousseau.
Le mot trousseau vient de trossel « vêtements, linge, tout ce qu'on donne à une jeune fille, lorsqu'elle se marie » (JEANRENART, Guillaume de Dole, éd. F. Lecoy)
C’est pourquoi, la jeune Euphémie PEGUET, née le 20 janvier 1891 à Lye, dans l’Indre, commença dès son plus jeune âge à confectionner du linge de lit, de maison et de corps. Elle possédait une petite boite avec des aiguilles, une petite paire de ciseaux et autres nécessaires pour apprendre à coudre et broder. Cette boîte appartenait à sa mère avant elle.
Elle aimait jouer avec ses petites copines, mais elle passait beaucoup de temps à travailler dans la maison avec sa mère et confectionnait tous les jours un peu ce qu’elle emporterait lors de ses épousailles.
Après, presque 15 ans à confectionner ce trousseau, Euphémie fut enfin prête pour se marier. Elle épousa le 27 avril 1912 à Villentrois, Georges Exuper HUET.
La semaine suivante, elle broda, sur les linges de lit et de maison, à côté de ses initiales, celles de son bel époux.
Parmi nous, beaucoup ont encore les linges de lit et de maison de nos ancêtres. Chez nous, on met dans l’armoire des sachets de lavande, ça sent bon et ça repousse les mites.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire