Philippe un adhérent de notre association « Les jeunes et le généalogie » nous rappelle comment nos maîtres d’antan pouvaient sévir parfois en toute impunité……
Fort heureusement aujourd'hui on se tourne davantage vers les alternatives à la punition, autrefois le maître d’école disposait, à l’encontre de ses élèves récalcitrants, d’un arsenal gradué de châtiments, et le mot n’est pas trop fort.
Depuis un arrêté de 1887, les maîtres avaient interdiction d'infliger des punitions corporelles. Toutefois, jusqu’à une époque pas si lointaine, les plus anciens d’entre nous ont bien connu :
le coup de règle sur les doigts
la fessée
et autres « joyeusetés » qui vaudraient à leur auteur d’être aujourd’hui traduit devant un tribunal correctionnel…
l’envoi au coin ou au piquet
la privation partielle ou totale de récréation
le tour de la cour d’école, avec sa copie accrochée dans le dos pendant la récréation, et son cortège de quolibets
la retenue après la classe
l'exclusion de quelques jours.
La punition écrite consistait souvent à faire des lignes (parfois jusqu’à 100 !), soit sur la morale, en raison d’un comportement inapproprié, soit sur des mots ou phrases cacographiés.
Certains élèves punis réussissaient à écrire avec deux ou trois crayons afin de diminuer la longueur de la punition.
Pour le « mauvais élève » le bonnet d'âne, qui existait dès l'Antiquité, a eu son heure de gloire.
Encore actuellement en France, les punitions corporelles ou humiliantes à l'école ne sont pas interdites par la loi mais seulement par un texte réglementaire de l'éducation nationale.
Iconographie :
Martinet : CC BY-SA 1.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=24059
Gravure Le bon élève et le mauvais, gravure de 1828. Le mauvais élève est au piquet sur un tabouret et porte un bonnet d'âne. Libre de droit
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