mercredi 11 juin 2025

#Genea ou comment je suis tombé dans la généalogie tout petit ! Episode 58, troisième partie

 De la passion au métier

Après avoir découvert tout ça et réalisant que je passais mes journées entières à ne faire presque que de la généalogie, je décidais de faire de ma passion un métier.

Ayant obtenu mon baccalauréat en 2022, j’ai commencé un mois en Faculté d’Histoire à Strasbourg, mais le système de la Faculté n’était pas fait pour moi. J’ai alors commencé un BTS en Notariat toujours à Strasbourg. Puis en décembre 2022, Monsieur Thierry JOLIVALT me contacte pour savoir si un éventuel poste d’assistant généalogiste me plairait dans son étude au Luxembourg, ce que j’accepte en laissant de côté mes études pour me consacrer à mon travail, ou plutôt à ma passion, car si on aime ce qu’on fait, ce n’est pas un travail !

Après avoir travaillé un an et demi au Luxembourg, je me suis rendu compte que je n’aimais pas rester assis derrière un bureau à attendre les mails et les courriers des administrations.

le bureau de Florian au Luxembourg

Ce qui me plaît dans le métier de généalogiste c’est de pouvoir bouger, aller à la rencontre des personnes, parler avec elles de leurs situations familiales et des histoires de la famille qui sont parfois très drôles.

Ce que j’aime dans le métier de généalogiste, c’est d’aller fouiller partout, dans différentes sources (recensements de population, archives fiscales, archives militaires, état-civil…). Etant de nature curieuse, cela ne peut être qu’un atout. J’aime sortir et être en contact avec les archives, cela me permet de me sentir plus proche de ces personnes que je dois chercher. Et puis il y a cette excitation au contact et à l’odeur du papier.

Je préfère me déplacer en archives et dans les mairies pour consulter moi-même les documents car premièrement, tout n’est pas scanné et mis en ligne et cela est un vrai problème et il faut alors envoyer plusieurs mails aux administrations qui parfois ne répondent pas ou plus au vu du nombre de demandes, et c’est pourquoi j’aime me déplacer déjà pour consulter moi-même les registres et trouver des choses auxquelles je n’aurais pas pensé ou trouvé en restant au bureau, et puis aussi pour avoir ce contact humain.

Il m’est une fois arrivé d’être à la mairie de Gathemo (50) pour les recherches sur les Lefrançois, et une dame assez âgée arrive à la mairie voulant la copie d’un acte de naissance de son défunt mari. Et en entendant le nom de son mari, je lui demande si elle est bien la personne à qui je pensais et effectivement, il s’agissait d’une arrière-cousine de ma grand-mère. Nous avons un peu discuté de la famille et encore aujourd’hui, nous sommes encore en contact, et c’est ça qui me plaît, les rencontres inattendues.

J’avais une fois pris contact avec une arrière-cousine de mon grand-père paternel qui habitait le village à côté du mien, et en lui montrant certaines photos, je voyais bien qu’elle était émue en revoyant ses oncles et tantes, et parfois même ses propres parents sur certaines photos. Cela m’a touché et fait plaisir en voyant cette dame ainsi.

Mes amis se sont eux aussi intéressés à leurs origines une fois que je leur avais montré le résultat de mes recherches personnelles. Ainsi, j’ai pu commencer leurs généalogies et en faisant cela, j’ai pu découvrir que j’étais en parenté avec quatre amis dont deux proches.

C’est cela aussi qui me plaît dans la généalogie, découvrir des liens de parenté entre les gens et les aider à comprendre d’où ils viennent afin de les aider. C’est vrai qu’on dit souvent « qu’il faut savoir d’où on vient afin de pouvoir avancer », et je suis tout à fait d’accord avec cela. Mon grand-père maternel est né de père inconnu, et sa mère ne lui a jamais dit qui était son vrai père. Je sais que cela bloque mon grand-père et qu’il a toujours été déçu de ne pas connaître son père, et moi aussi car, certes j’aurai pu remonter cette ligne-là, mais c’est aussi pour le moral de mon grand-père. Nous n’aurons jamais la réponse malheureusement, peut-être par l’ADN mais ceci est une autre histoire…

En somme, la généalogie est venue très tôt dans ma vie, et je ne pense pas qu’elle la quittera un jour, j’aime bien trop ça pour arrêter, et puis il y a toujours une autre piste à aller explorer !

dimanche 1 juin 2025

#Genea ou comment je suis tombé dans la généalogie tout petit ! Episode 58, deuxième partie

 Les Lefrançois

Un an plus tard, après avoir bien avancé sur ma généalogie alsacienne, je décidais de revenir sur le côté normand que j’avais un peu délaissé. Ma grand-mère me proposa alors de monter sur Paris afin de rencontrer ses autres tantes encore en vie. Et c’est comme ça que je fis la rencontre des dernières sœurs de mon arrière-grand-mère, Marie-Louise, Lucienne, Paulette et Huguette. Ces dernières m’ont beaucoup aidé – malgré leur âge – à compléter la généalogie Lefrançois.

Et en remontant, je découvre que les parents de Fernande étaient chacun mariés une première fois, et que des enfants étaient nés de ces premières unions (deux pour le grand-père et une pour la grand-mère).

Pour l’anecdote, la première femme d’Emile-Victor était mariée à un homme qui était en prison pour l’assassinat de sa propre mère. Ne pouvant divorcer tout de suite, elle se mit avec le grand-père et ils eurent deux filles qu’il n’a jamais reconnu malheureusement, mais qui étaient bien les siennes. Et la grand-mère avait perdu son premier mari lors de la Première Guerre Mondiale.

En remontant encore plus loin, je découvre qu’Emile-Victor était issu d’une fratrie de vingt-et-un enfants. Et en remontant encore plus loin, que le plus vieil ancêtre de cette branche, est né de père inconnu et c’est ce qui est devenu l’une de mes plus belles découvertes mais aussi l’un de mes échecs, c’est que cet ancêtre ne porte pas le patronyme de sa mère (FOURMENTIN) mais un nom de famille complètement inventé. S’appelant François, les gens de l’époque disaient « c’est le François », qui est devenu par la suite le patronyme Lefrançois. Et c’est là que cela devient frustrant, car je ne pourrai jamais remonter plus loin pour cette branche très intéressante.

J’ai continué mes recherches et j’ai découvert que d’autres membres de ma famille, des cousins et même des arrières-cousins de mes grands-parents, avaient également réalisé un arbre généalogique de la famille. Je suis alors entré en contact avec ces gens-là et ainsi, j’ai pu affiner mes recherches et même avoir quelques photos de familles qui m’ont permis de mettre des visages sur des noms.

Florian et l'Abbé

J’ai également rencontré un cousin de Fernande, l’Abbé Marcel BOURSIN, décédé en mai dernier à l’âge de quatre-vingt-quatorze ans. Malgré son grand âge, il possédait une mémoire spectaculaire et une impressionnante collection de photos de la famille. Avec mes recherches et ses connaissances sur la famille, nous avons rédigé un petit mémoire, lui s’occupant des anecdotes et des photos, et moi de tout ce qui était liens de parenté et généalogie.

C’est ce qui me plaît également dans ce métier, le fait de rencontrer des gens qui sont de la famille, mais qui avec le temps, deviennent bien plus que ça, qui deviennent des personnes avec qui on tisse des liens forts et qui deviennent finalement des amis.


jeudi 22 mai 2025

#Genea ou comment je suis tombé dans la généalogie tout petit ! Episode 58, première partie

 Témoignage de Florian, 23 ans, en formation à l’European Academy of Genealogy de Strasbourg, en 3 parties.

La généalogie est venue tôt dans ma vie

La première fois que j’ai entendu le mot « généalogie », je pensais que c’était de la médecine.

Je baigne dans la généalogie depuis l’âge de quatorze ans. Mon beau-père étant un ancien généalogiste successoral, c’est lui qui m’a fait découvrir ce domaine qui par la suite s’est transformé en véritable passion, c’est lui qui m’a refilé le « virus ».

Mais le vrai déclencheur de cette passion était un événement familial. Pour faire court, j’ai des cousins éparpillés un peu partout à travers la France, en Normandie et à Paris, du moins c’est ce que je pensais jusqu’à ce fameux événement d’août 2018, au mariage du cousin normand.

A l’époque, je ne connaissais pas vraiment le lien de parenté avec ce cousin de Normandie, on m’avait brièvement raconté que sa mère, Christine – qui nous a quittés malheureusement et à qui je tenais beaucoup – était une cousine de ma grand-mère maternelle, sans plus d’explications.

Le jour du mariage, j’étais tellement content de revoir mes cousins de Normandie que je n’avais pas revus depuis quelques temps. Faisant ensuite le tour des invités pour vérifier si je n’avais pas oublié de saluer quelqu’un, je vis une dame, à peu près de l’âge de ma grand-mère et qui était son portrait craché – de même que la mère du cousin. De petite taille, la même forme du visage et la même carrure, je croyais voir ma propre grand-mère.

Faisant connaissance avec elle, je découvre qu’elle s’appelle Brigitte, et qu’elle aussi était une cousine de Christine et qu’elle est aussi d’origine normande. Plus tard dans la soirée, discutant avec le jeune marié, celui-ci m’apprend que Brigitte est également liée avec ma grand-mère, Marie-France. Nous avions donc des cousins Normands et Charentais !

Nous avons bien sympathisé, surtout mon père avec le fils de Brigitte.

Le lendemain du mariage, les questions commençaient à affluer dans ma tête en me demandant « mais quel est le lien ? » ; « comment peut-on être en parenté avec autant de monde ? » …

Finalement, j’oubliais de poser toutes ces questions et une fois rentré en Alsace, il était malheureusement trop tard.

Quelques mois plus tard, mon père me demande si je suis partant pour aller en vacances avec lui chez nos « nouveaux cousins » en Charente, ce que j’accepte avec joie !

Et en novembre 2018, ce fut la première fois que je me rendais en Charente. Là-bas, je retrouve Brigitte avec qui je reparle du mariage et du lien de parenté entre nous. C’est alors que Brigitte me dit que sa maman, Renée, qui était encore en vie à ce moment-là, pouvait certainement mieux m’expliquer qu’elle.

Quelques jours plus tard, je suis alors allé voir la Tante Renée, et effectivement elle m’a beaucoup aidé à comprendre la construction de notre famille.

J’ai appris que mon arrière-grand-mère Fernande, la mère de Marie-France, était l’aînée d’une fratrie de dix enfants, sept filles et trois garçons, que la famille Lefrançois, était originaire du village de Gathemo (50) en Normandie – le village juste à côté de là où habite le cousin – et que Fernande était la seule à être partie en Alsace, Renée la seule en Charente, et qu’une bonne partie de la fratrie se trouvait sur Paris.

mariage de Angèle et Emile-Victor

C’est alors que j’ai commencé avec l’aide de Renée et de Brigitte, à faire la généalogie de la famille Lefrançois en commençant par les auteurs, Emile-Victor et Angèle, puis en descendant avec les dix enfants.

De retour en Alsace, ma grand-mère m’a aidé à compléter certaines choses et à m’aider pour l’autre côté, ce qui veut dire mon côté Alsacien.

mardi 29 avril 2025

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 57

 Merci à Yolande pour ce témoignage, vous la connaissez peut-être, elle anime des émissions généalogiques : www.twitch.tv/madjet66

Ayant grandi fille unique et avec ma maman qui de son côté n’avait plus de famille en vie, les histoires familiales m’ont fait cruellement défaut depuis ma plus tendre enfance.
Orpheline de père à 5 ans et de mère à 11 ans, je n’ai connu ma famille paternelle que vers mes 13 ans et n’ai réellement pu renouer avec eux que vers mes 16 ans.

C’est lors d’un cours d’histoire ou d’actualité, je ne sais plus trop, en secondaire, que la prof a parlé de généalogie. J’avais 16 ans environ à l’époque et cela m’a tout de suite fascinée. Je n’ai malheureusement pas su faire un devoir très complet, ce dernier demandant notre arbre avec autant de dates que possible et au moins remonter jusqu’aux arrière-grands-parents. Moi, je n’ai pu que donner les noms et prénoms de mes 4 grands-parents.

Lorsque je me suis mariée à 20 ans, mineure à l’époque (majorité à 21 ans) j’ai demandé des copies intégrales des actes nécessaires plutôt que des extraits comme me l’avait suggéré ma prof quelques années plus tôt. C’est ainsi que j’ai fait mes premiers pas vers la généalogie…

Quelques mois après mon mariage, j’allais régulièrement aux Archives du Royaume (je suis belge) afin de consulter les microfilms. Il fallait se lever tôt car les appareils lecteurs de microfilm étaient peu nombreux et fort sollicités. A l’époque, pas d’Internet, nous étions en 1989.

Je me posais énormément de questions, je ne savais pas ce que mon grand-père maternel était devenu (ma maman l’ignorait elle-même de son vivant).
Je demandais d’où venaient mes ancêtres ? Les plus proches étaient de Bruxelles, ma grand-mère maternelle venait des Flandres, mais je n’en savais pas plus.
Je voulais connaître aussi les métiers de mes ancêtres, enfin, je voulais TOUT savoir !

A l’époque je voulais surtout trouver la trace de mon grand-père maternel (j’ai fini pas enfin la découvrir vers 2022). Je voulais également remonter le plus loin possible.

C’est toujours le cas aujourd’hui mais ce n’est plus ma priorité. J’essaie de trouver des cousins plus ou moins proches, visiter les villes et villages de mes ancêtres (ce que j’appelle le généa-tourisme)
J’essaie également de trouver d’autres traces, tels des articles, faire-part, photos, surtout une photo de mon grand-père maternel. Je suis obnubilée par cet ancêtre dont je ne connais pas le visage.

Aujourd’hui, je suis remontée, pour certaines branches, jusqu’aux environs des débuts 1700, voire fin 1600.
J’ignore combien d’ancêtres j’ai exactement dans mon arbre mais je dois être à 930 - 950 ancêtres environ. Tous confondus, oncles, tantes, cousins. Certaines branches allant sur 13 générations.

A l’époque, mon mari a commencé à partager la passion avec moi, comme je l’ai dit, nous nous rendions aux Archives du Royaume à Bruxelles. Les microfilms étaient de rigueur.
Un cahier et un stylo suffisaient.
Je me rendais également dans les maisons communales (Mairies pour la France) ou je leur adressais un courrier postal pour obtenir des copies intégrales d’actes.

En « héritage familial » je n’avais rien au début si ce n’est le livret de mariage de ma maman. Ainsi que quelques photos d’elle et de ma grand-mère dans leur jeunesse.
Par la suite, grâce à mes grands-parents paternels et la sœur de mon grand-père, j’ai reçu un vrai trésor.
Des photos de familles nommées, parfois avec des petites anecdotes. D’anciens livrets de mariage de grands-oncles et grands-tantes voire livret de mariage de mes arrière-grands-parents. De nombreux faire-part de décès (très riches sur les membres de la famille) …

Ce que je préfère dans la généalogie, c’est la faille spatio-temporelle.
Lorsque je me plonge dans mes recherches, je perds toute notion du temps. Je m’imagine à l’époque de mes ancêtres, leur style de vie, leurs tenues, les lieux où ils résidaient.
J’adore aussi trouver « l’acte » qui me manquait, que je cherchais depuis longtemps et qui me fait avancer.

Ce que j’aime le moins, c’est classer et organiser mes sources numériques.
Je garde les actes et autre documents numérisés et les classer en dossiers et sous-dossiers est ce que j’aime le moins.

Ma plus grosse surprise fut de trouver ENFIN la trace de mon grand-père maternel ! j’ai découvert qu’après avoir divorcé de ma grand-mère il s’était remarié en 1941 et que sur l’acte, pour son métier il était notifié « engagé volontaire à l’armée allemande ». J’ai appris que plus tard il est passé en 1947 devant le conseil de guerre pour avoir porté les armes contre la Belgique.

L’autre élément, est que j’ai pu obtenir plus d’informations sur l’accident qui a causé la mort de mon papa en 1971.

Mais il y a des questions qui restent sans réponse. Et je pense qu’il en restera toujours. Je dois encore faire les demandes au tribunal pour aller consulter le dossier du conseil de guerre de mon grand-père, mais je pense que je ne saurai jamais pourquoi il a fait ce choix. Était-ce par conviction ou s’est-il laissé endoctriner ?

Pour mes grands-parents, mon intérêt pour la généalogie leur faisait très plaisir. Ils aimaient que je m’intéresse ainsi à l’histoire de la famille.
Quant à mes enfants (tous adultes aujourd’hui), ils ne se sont jamais très intéressés. Sauf 2, mais ils se sont vite lassés, les archives en ligne n’étant pas encore assez évoluées, ils ont vite été découragés de tout devoir recopier.

Mais je ne perds pas espoir avec la génération future. Ma petite-fille de 4 ans commence déjà à s’intéresser à la généalogie.

Et pour mes amis, j’ai le bonheur d’avoir pu passer le « virus » à quelques-uns d’entre eux.



mercredi 9 avril 2025

Quatre grands-parents paternels

  Marie de Lattre a quatre grands-parents paternels. Son père a eu deux parents biologiques et deux parents adoptifs. Il est juif, pendant la Deuxième Guerre mondiale il est caché à plusieurs endroits dès ses 8 ans. Ses parents sont déportés et demandent à deux amis-amants de s'occuper de leur fils. Ils ne reviennent pas, leur fils est adopté et élevé par ces amis qui ont tenu leur promesse.
   L'autrice a tenu à raconter cette histoire d'amour et d'amitié. Son père voulait la garder secrète, elle avait besoin de la rendre publique, pour elle et pour ses filles, comme une réparation sur plusieurs générations. Son roman, paru en 2023, se décline cette fois en un roman graphique émouvant. Il mêle dessins et documents familiaux, lettres et photos. L'histoire est étonnante, prenante grâce à de rebondissements inattendus. 
  Beaucoup de sujets sont abordés, l'exil, la déportation, la Shoah, les Justes, les sentiments forts qui changent la vie, la correspondance, la place de la photographie dans les souvenirs... autant de conversations à engager entre générations.

mercredi 26 mars 2025

Ateliers d’initiation à la généalogie à Choisy-le-Roi (94)

 Quand les élèves, les professeurs, les Mamans accompagnatrices expriment leur satisfaction, les J&G la partagent !

« Les enfants étaient ravis de l'atelier qui était très instructif.

L'atelier était très très intéressant.

Les enfants ont passé un très bon moment, ils ont reparlé de leurs recherches tout l'après-midi et ont tenu à ce que nous fassions le petit jeu de la dernière page tous ensemble cet après-midi. C'est un atelier que je referai avec plaisir l'année scolaire prochaine.

Nous allons poursuivre le travail avec la constitution de l'arbre généalogique des élèves et pourquoi pas une étude de leur propre acte de naissance !

Merci pour votre intervention de mardi matin pour notre classe. Les élèves étaient ravis ! L’enseignante et les mamans accompagnatrices aussi ! »

C’est sur la proposition du service Archives-Documentation-Patrimoine de la ville de Choisy-le-Roi que les J&G ont proposé un atelier de découverte de la généalogie autour du parcours de vie d’un choisyen « poilu » de la première Guerre mondiale à 4 classes d’une école primaire.

Deux heures d’atelier, des documents projetés, des objets (assiettes de la faïencerie Boulenger, objets ayant appartenu à un « poilu » choisyen) présentés sous vitrine, 4 activités différentes et un livret à compléter par les enfants : un programme très riche et salué par les professeurs, l’AESH et les mamans accompagnatrices pour la plus grande satisfaction des J&G !

Des ateliers à refaire à Choisy-le-Roi et ailleurs !


mardi 4 mars 2025

Les mères aussi peuvent être toxiques

 C'est le sous-titre d'un nouveau roman graphique qui fera écho à beaucoup de personnes: Chère Maman, de Sophie Adriansen et Mademoiselle Caroline. 

Dans certaines familles un parent peut avoir une influence négative sur le développement de son enfant et entrainer un déficit de la confiance en soi, voire bien pire.

Cet album raconte l'histoire d'une jeune maman qui réalise d'un coup que le comportement et les réflexions de sa mère l'ont fragilisée et continuent à lui nuire au quotidien. La décision de s'éloigner de sa mère et de son emprise est très difficile à prendre et à tenir, même si elle devient vitale. Son mari et ses enfants lui apportent un soutien affectif sans faille.

Les dessins sont d'une grande justesse, les différentes ambiances, grâce aux couleurs employées, sont perceptibles par le lecteur. La mère est représentée par une ombre noire terrifiante par sa présence imposée et oppressante. Une grande réussite!

A lire, à faire lire, pour comprendre, pour réaliser, pour soutenir, pour s'émanciper, pour avancer.

Chère Maman, de Sophie Adriansen (scénario) et Mademoiselle Caroline (dessin) aux éditions Glénat, 2025

vendredi 21 février 2025

#Genea ou comment je suis tombé dans la généalogie tout petit ! Episode 56

    Hugo est un jeune homme discret et souriant. Mais quand on commence à lui parler généalogie il devient intarissable. Il parle d'impressions, de souvenirs, d'heures passées, d'anecdotes, de surprises et de frustrations.

Son premier arbre généalogique date du CE1, devoir imposé avec dates et photos. Cet exercice lui plaît, il a gardé cet arbre. Le déclic semble avoir eu lieu en classe de 5ème lors qu'une séquence sur la famille pendant laquelle la prof de français fait intervenir sa collègue d'histoire-géo, férue de généalogie. Devant l'enthousiasme des élèves cette dernière ouvre un atelier de généalogie au sein du collège, Hugo s'y inscrit.

Ses recherches le mettent en contact, grâce aux réseaux sociaux, avec un cousin de sa grand-mère perdu de vue depuis des décennies. Il assiste avec plaisir et émotion à leurs retrouvailles. Le cousin lui offre toutes les données de son arbre sur clé USB.

Hugo préfère le concret, le papier. Il a gardé tous les brouillons des arbres successifs. Il imprime des fiches pour chaque personne, les plastifie et trouve même une boîte en bois pour les ranger par ordre de sosa. Une vraie boîte au trésor! Il en sort la fiche de la plus ancienne aïeule Marie GREVICE née en 1580. Pendant son année de terminale il a pris le temps aussi d'imprimer des étiquettes pour chaque ascendant et a tout collé sur un grand carton. L'effet est bluffant !

Il y a quelques années Hugo, sa mère et sa grand-mère sont allés sur les traces de l'enfance de la grand-mère, ont sillonné les villages, les mairies, les cimetières à la recherche de la tombe de ses parents. Malgré leurs efforts ils ne l'ont pas trouvée et comprennent que la situation financière de la famille n'a pas permis de marquer l'endroit.Malgré la frustration Hugo pense que ces recherches apporte un certain apaisement à sa grand-mère orpheline jeune.

Hugo garde aussi des documents familiaux donnés par le grand-père concernant ses frères, son père et son oncle curé. On trouve des cartes d'identité, des certificats, une lettre de félicitations du ministre des armées datant de 1946, un carnet de correspondance d'un lycée du Doubs qui formait des horlogers bien loin du nord natal. S'en suivent alors des anecdotes sur tous les horlogers bijoutiers de la famille et notamment la rencontre des grands-parents grâce à une montre cassée …

Quand on demande à Hugo ses conseils pour les jeunes généalogistes il répond sans réfléchir qu'il faut faire parler les personnes âgées, leur poser des questions, partager documents et anecdotes. Même si parfois il fait des pauses à cause de la scolarité puis des études il sait que la généalogie tiendra toujours une place importante dans sa vie grâce aux découvertes inattendues et aux rencontres de membres vivants et parfois inconnus de la famille.

mardi 11 février 2025

La généalogie et les archives au théâtre

 Le loup des archives : une nouvelle comédie pour petits et grands à ne pas manquer !


Minuit, on entre à pas de loup dans l’immense bibliothèque des archives avec Garance, une jeune orpheline à la recherche de son arbre généalogique … et on tombe nez à nez avec un loup bien particulier …

Après « La voleuse de souvenirs » et « Le cours de généalogie », une nouvelle comédie qui aborde les recherches généalogiques et le monde des archives d’une façon drôle, inattendue et en chansons, avec la participation active des spectateurs, petits et grands.

Textes de Marie-Odile Mergnac, mise en scène d’Éléa Grégoire, avec Mathilde Morin, Éléa Grégoire, Mahaut de Courrèges et Cladie Léon Malanda

Au Théo Théâtre, 20 rue Théodore Deck, Paris XV, du 01/02/2025 au 03/05/2025 et en tournée ensuite


samedi 25 janvier 2025

En fanfare, histoire de frères séparés

 

En fanfare, le nouveau film d’Emmanuel Courcol, sur une musique de Michel Petrossian

Une belle histoire de deux frères séparés par la vie et réunis par l’amour de la musique, mais pas que …

« Ne pas connaître ma famille, j’en crève ! », balance le héros, Thibault, un chef d’orchestre connu et reconnu. Une comédie dramatique touchante et d’une grande humanité où recherches ADN, roman familial et généalogie chamboulent la vie et viennent redonner espoir.


Au cinéma depuis le 27/11/2024 en France

vendredi 10 janvier 2025

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 55

   Merci à Elina pour son témoignage.

 Depuis toute petite, je suis passionnée par le château de Versailles et tous les personnages (surtout la reine Marie-Antoinette) liés a cet endroit. Animée par cette grande passion dès l’âge de dix ans, je me suis posé la question suivante : “Aurais-je un lien de parenté avec un personnage emblématique de Versailles ?”. Et c’est dès ce moment que tout a commencé.

   J'ai la chance d’avoir des grands-parents qui “gardent tout” et qui étaient déjà très au fait de nos racines familiales proches, et c’est grâce à eux que j'ai véritablement pu commencer à assouvir ma passion en entreprenant des recherches “approfondies”. Ils m’ont tout de suite prise au sérieux, malgré mon jeune âge. J’ai aussi rapidement fait partie du cercle généalogique de ma région, le CGAEB' (car je suis domiciliée en Suisse, mais dans une région frontalière de la France). Cette année, j'ai aussi commencé mes recherches en France, ma grand-mère paternelle étant française et ayant de nombreuses branches familiales. J'ai eu la surprise de découvrir des histoires jusque là inconnues de la mémoire familiale, ou de m’étonner devant mes lieux d'origine, de découvrir des endroits, des cultures et surtout mes ancêtres. Aujourd’hui, à 14 ans, j'ai le plaisir de pouvoir dire que j’ai la chance d’avoir plus de 5000 personnes dans mon arbre réparties entre la Suisse et la France.

   En parallèle, depuis 3 ans, j'ai aussi entrepris un travail de généalogie royale, reconstituant les grandes familles d'Europe et de France. Le projet que je souhaite tantôt mettre à exécution est d’écrire un livre sur mon histoire familiale, car je trouve que chaque individu mérite d’avoir son histoire racontée.

   Tous ces moments de plaisir n’ont fait qu’accentuer mon idée de départ concernant mon futur choix professionnel : historienne-archiviste.

   Au moment où j’écris ce témoignage, je n’ai pas encore trouvé de lien de parenté avec un personnage de Versailles, mais la patience est le plus précieux des atouts. Et une chose est sûre : même si une fois, j'ai la chance de trouver un lien de parenté, je n'arrêterai jamais mes recherches généalogiques!

' Cercle généalogique de |’Ancien Evêché de Bale (www.cgaeb-jura.com)