jeudi 23 septembre 2021

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 30

Partie 2 : La généalogie sous tous les angles : personnel, familial, professionnel, associatif 

  1. La reprise de la généalogie 

Quand je suis devenue maman de ma première fille, j’ai repris avec intérêt les nouvelles avancées de mon grand-père et de mon père.

Pendant que Papa était focalisé sur le centenaire de la guerre 14-18 avec l’hommage pour notre ancêtre Georges Exuper (dont je parle souvent), Papi continuait les recherches Huet-Quillet. Il a trouvé notre dernier HUET en 2014, deux jours avant la naissance de mon aînée.

Ensuite, en 2018, Papi se demandait qui reprendrait les rennes des recherches quand il ne serait plus là. Au début, j’ai eu du mal à accepter cette idée car ça voulait dire qu’un jour il ne serait plus là. Et en octobre 2018, j’ai dit « ok », j’ai donc eu LA clé USB avec toutes les recherches, toutes les années de travail sur notre famille. Avec les photos, les actes, Hérédis, enfin tout pour que je puisse travailler en solo, enfin en binôme avec Papa !

Cette clé USB est bien rangée, c’est le symbole de la passation du flambeau, la passation des commandes entre Papi et moi.

  1. Vos enfants ?

J’en ai 3. Je fais de la généalogie avec ma grande de 7 ans, parfois. Elle a la chance d’avoir connu 5 de ses arrière-grands-parents. On a commencé par un atelier avec sa meilleure copine quand elles avaient 3-4 ans avec les empreintes de leurs mains, c’était super.

Récemment, elle a posé beaucoup de questions sur la guerre 14-18. Et je lui ai appris qu’elle avait un ancêtre mort pour la France à Verdun durant cette guerre. Elle aime écrire alors elle participe avec moi à un exercice d’écriture, le RDVAncestral, qu’on retrouve sur FB et twitter. Quand elle participe, on parle du RDVAncestralJunior. C’est un exercice qui nous permet de nous transporter dans le temps et de parler avec nos ancêtres ou de les observer à un moment donné. Pour ce faire, il faut avoir de la matière donc des actes, des articles de presse etc.

  1. Qu’est ce que je recherche encore sur ma famille ?

Par exemple, pour les dates manquantes, je complète les informations avec les actes notariés etc. mais je ne fais pas ça seule, je suis toujours en binôme avec mon Papa.

Retracer l’histoire de sa famille ce n’est pas seulement des actes d’état civil, c’est toute une enquête. Dans quel contexte habitaient-ils ? Quels étaient la situation du pays, les événements, les traditions de chaque région, le passé militaire, etc.?

Le plus loin HUET, c’est HUET Sylvain. Il est né en 1648 à Veuil dans l’Indre. Décès 1703 à Veuil toujours. On connaît le nom de ses parents mais pas d’infos sur eux. Peut-être avec des actes notariés nous trouverons plus d’infos. Une future enquête. Quand vous faites la généalogie de votre famille, normalement, vous avez une super longue liste avec plein d’infos à chercher. C’est sans fin. Une généalogie n’est jamais finie. Une fois, une femme me dit « oh moi aussi dans ma famille on fait de la généalogie. On a d’ailleurs tout fini, nous sommes remontés jusqu’à la Révolution » Très bien ! Mais comment ça tout fini ? C’est impossible tant de choses sont à savoir sur nos ancêtres mais n’oublions pas nos collatéraux (frères, sœurs, cousins, cousines, etc)

J’ai aussi approfondi les recherches sur mon côté maternel. Mais, quand j’ai vu les grossières erreurs des cousins de ma mère sur Geneanet, j’ai tout repris sans regarder, j’en avais des boutons ! J’ai construit le côté DESVERNES toute seule, personne ne connaissait l’histoire du nom de mon grand-père Polo. Je suis heureuse du travail que j’ai fait. Maintenant, il faut juste que je mette mes sources convenablement.

  1. Le pro ?

J’ai effectué des débuts d’arbres généalogiques pour des amis. Et je me suis dit qu’après tout pourquoi pas lier la passion et la profession ? J’avais envie que tout le monde puisse connaître son histoire familiale. Je ne fais pas que des arbres. Parfois on me demande de trouver une seule personne, une seule ligne de femmes ou d’hommes. On me demande l’histoire d’un couple avec ses lieux d’habitation, ses professions, les enfants etc. L’histoire des familles me passionne. Je lis beaucoup d’ouvrages sur cette thématique. Je me forme aussi aux archives car c’est aussi ça un bon généalogiste c’est savoir où chercher.

En mars 2019, j’avais mon logo tout prêt, dont je suis très fière car il y a les initiales de mon Papi et j’étais très heureuse de lui montrer.

Début avril, le site commençait à prendre forme : https://genealogie-oghr.fr/. Le 10 avril, je déposai les papiers dans la boîte aux lettres de l’URSSAF de Carcassonne et le lendemain Papi nous a quittés …

Et, suite à son décès, j’ai appris que j’attendais mon 3e enfant. J’ai donc réellement démarré l’activité en mai 2020.

  1. Comment débutez-vous les recherches ?

Les actes d’état civil sont les fondations. Je demande les actes ou documents que les familles possèdent, les livrets de famille etc. Les demandes sont différentes donc j’adapte ma façon de procéder.

Et puis, beaucoup d’archives sont numérisées, donc je travaille beaucoup par internet et, quand les archives ne sont pas en ligne, je me déplace (dans les différents centres d’archives, les mairies etc)

  1. Et la psycho-généalogie ?

Cela consiste à comprendre la place que nous avons au sein de notre famille ainsi que l’empreinte psychologique que peut avoir l’histoire de nos ancêtres et collatéraux sur nous aujourd’hui.

Je ne suis pas du tout formée pour mais je trouve cette vision très intéressante. Je travaille en binôme avec mon amie psychogénéalogiste-énergéticienne Marie-France OMEDES-PICHOT. Nous sommes un binôme de choc et on aide les personnes qui veulent comprendre leur passé familial et l’influence que ce passé a sur elles.








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