Merci à Mathilde pour son témoignage.
Métier :
généalogiste !
J’ai
commencé à m’intéresser à la généalogie à l’âge de 10
ans, lorsque ma mère me parlait de mon arrière-grand-mère dont
nous ne connaissions pas les parents. Elle avait été abandonnée à
la naissance. C’est ce mystère qui m’a poussée à me pencher
sur la généalogie.
J’ai
commencé à rechercher l’acte de naissance de mon
arrière-grand-mère, puis j’ai trouvé l’exercice très
intéressant. J’ai commencé à demander à ma famille les noms de
leurs grands-parents… Ma mère avait déjà effectué un premier
arbre généalogique. Mes grands-parents m’ont tous montrer des
photos, des documents sur notre famille. Ma famille est très
impliquée dans les recherches et dans les trouvailles, je leur
partage toutes les recherches.
Je fais
les recherches seule ou en compagnie de ma mère. Je n’ai pas
vraiment d’étapes dans la recherche, je fais au feeling suivant ce
que j’ai envie d’avancer. Je partage toujours mes trouvailles
avec ma famille. Je débute les recherches en ligne puis je me rends
aux archives. J’ai retrouvé des actes d’état civil, des actes
notariés, des actes militaires, de recensement… J’aime chercher
dans des fonds différents.
Mon arbre
généalogique est assez inégal du fait de certaines difficultés
rencontrées, et des branches qui mettent plus de temps que d’autres
à être remontées. Du côté de mon père, ma famille vient
d’Andalousie, alors que du côté de ma mère, la famille vient de
France (Ardèche) et d’Italie (Toscane). Les recherches à
l’étranger sont toujours un peu plus compliquées. J’ai remonté
pour le moment 7 générations.
Je pense
avoir passé plus de temps à faire la généalogie d’autres
personnes - du fait de mon métier - que de temps passé sur ma
généalogie !
Dans la
généalogie, j’aime l’aspect « enquête » de la
discipline. Il est très intéressant de devoir effectuer des
recherches pour répondre à des questions ou bien trouver des
personnes, c’est très stimulant. J’apprécie également de
replacer les actes que je trouve dans leur contexte historique.
Pour
l’instant l’identité de certaines personnes dans ma généalogie
reste sans réponse du fait d’une lignée entière composée de
filles-mères, mais j’ai pu découvrir l’identité de la mère de
mon arrière-grand-mère, ce qui a été une surprise tant dans son
histoire que dans la longévité de sa vie.7
La
recherche généalogique familiale a été un élément fondateur car
elle a déterminé le métier que je fais actuellement :
généalogiste. J’ai effectué un premier DU sur l’histoire des
familles et la généalogie en 2020 à l’Université de Nîmes,
puis un deuxième DU d’approfondissement en généalogie en 2024 à
l’Université de Nîmes également.
Des
conseils à des enfants/adolescents d’aujourd’hui pour démarrer
leur généalogie ?
Je
conseillerais aux plus jeunes d’investir dans un manuel pour se
former, sans pour autant attendre trop longtemps avant de commencer
leur généalogie. Parce qu’après tout, c’est en faisant que
l’on apprend à faire des recherches généalogie.