Un
passionné aux mille vies généalogiques
Frédéric
est bien connu des généalogistes (35000 abonnés à sa page
Facebook « Génialogie » !*), des auditeurs de RCF
Carcassonne, des passionnés d’histoire qui suivent ses conférences
et/ou lisent ses chroniques et ses livres (Histoire de
femmes et de mères, XVIe – XVIIIe siècles).
Mais
saviez-vous que sa passion de l’histoire et de la généalogie a
commencé dès l’enfance ?
C’est
l’histoire de cette double passion que Frédéric nous dévoile
dans son témoignage.
Dans
le bain de l’histoire et de la généalogie
Tout
comme ses héros d’enfance, Astérix et Obélix, Frédéric tombe
dans la marmite de l’histoire et de la généalogie étant enfant,
et, il n’hésite pas à parler de véritable coup de foudre dès
l’âge de 6 – 7 ans ! Il aime beaucoup lire des bandes
dessinées historiques, se régale des aventures des Gaulois et des
Romains, et ses parents entretiennent son goût pour l’histoire en
allant visiter Carcassonne et les châteaux cathares, en assistant à
des spectacles « son et lumière », en voyageant, en
proposant des lectures ou des films (Le dernier jour de Pompéi, de
Peter Nicholson, reste gravé dans sa mémoire).
Et
pendant les vacances scolaires ? Frédéric baigne littéralement
dans l’histoire et la généalogie grâce à sa grand-mère qui
habitait Citou, un petit village du nord de l’Aude dans la Montagne
noire. Le village était lui-même un livre d’histoire à ciel
ouvert avec sa vieille église, son vieux château et la moitié des
maisons abandonnées, ce qui inspirait beaucoup de questions à
Frédéric.
Des
questions, Frédéric en posait plein à sa grand-mère qui
appréciait la curiosité de son petit-fils. Elle aimait raconter ses
souvenirs de famille ainsi que les anecdotes dont lui parlaient ses
propres grands-parents.
Justement,
une anecdote pas banale marque l’esprit du jeune Frédéric. Au
début du XIXe siècle, l’arrière-grand-père de sa grand-mère
est cantonnier. Un jour, dans la montagne, il trouve une veste. Pas
n’importe quelle veste ! La veste du maréchal Soult, perdue
lors d’une partie de chasse ! L’aïeul (ou quadrisaïeul si
on veut être précis) la rapporte au maréchal qui, en remerciement,
offre un emploi pour son fils. De cette histoire, Frédéric en
retire la sensation d’une grande proximité avec l’Histoire :
il se dit qu’il n’y a que 4 intermédiaires entre lui et son
aïeul qui a connu le maréchal Soult, et, de là, seulement 5
intermédiaires qui le séparent de Napoléon Ier !
Auteur
historique dès l’âge de 12 - 13 ans
Avec
une enfance bercée par l’histoire et la généalogie, c’est tout
naturellement que Frédéric commence à s’intéresser aux
registres d’état civil et aux « paroissiaux », d’abord
en mairie puis aux AD 11 (Archives départementales de l’Aude). Il
s’installe « dans son coin », pose des questions à la
secrétaire de mairie, potasse les actes anciens qu’il apprend à
lire « sur le tas » et reçoit aussi l’aide du
directeur des AD 11 pour les actes notariés. Pendant ce temps, avec
sa grand-mère, il découvre les outils du quotidien et tout le
vocabulaire et le savoir-faire qui vont avec.
C’est
ainsi qu’il rédige une histoire de son village à l’âge de 12 –
13 ans, sous la forme d’un « petit » fascicule de 30-40
pages !
Il
enchaîne avec sa généalogie qu’il remonte sur plusieurs
générations, puis sur l’origine du patronyme de sa grand-mère
(Santoul) et les ancêtres de celle-ci qu’il retrouve dans une
autre vallée, dans un mas « Santoul » en 1755.
On
l’aura bien compris, Frédéric est déjà un historien et un
généalogiste aguerri quand il entame des études d’histoire !
Faire
de sa passion plusieurs métiers
Ses
études d’histoire le mènent à devenir professeur d’histoire,
entre Toulouse, Cayenne ou encore Miami avant de revenir sur ses
terres.
Parallèlement,
il fait des recherches généalogiques pour des amis, et, de là, il
crée une micro-entreprise de généalogie.
Puis,
grâce aux relevés des actes et des mentions qu’il a pris soin de
faire lui-même dès ses premières recherches, il rédige un ouvrage
intitulé Histoire de femmes et de mères, XVIe – XVIIIe siècles
et crée une page Facebook « Génialogie »* dédiée à
la micro-histoire et au quotidien des ancêtres, thèmes qu’il
estime être des compléments nécessaires à la généalogie. Grand
succès avec 35000 abonnés !
Et,
c’est toujours avec la même passion qu’il passe 2 à 3 heures
par jour de recherche pour alimenter cette page FB et répondre ainsi
à la curiosité et à l’intérêt des lecteurs en quête de
racines et d’identité … tout en préparant un nouveau livre
intitulé
Etre un enfant XVIe – XVIIIe siècles.
*Heureux
hasard généalogique : la « génialogie » a déjà
été évoquée sur notre blog, à la date du 30/03/2015, sous la
plume de Suzanne, jeune généalogiste de 9 ans !