mardi 22 septembre 2020

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 21

   Je m'appelle Cécile, j'ai 25 ans et cela fait une douzaine d'années que je m'intéresse à ma généalogie. Tout a commencé lorsque j'étais ado, lorsque j'ai voulu savoir plus précisément qui étaient les personnes des histoires que me racontait mon grand-père et comment ils étaient mes cousins : j'ai donc interrogé mon grand-père de façon plus précise, et j'ai commencé à noter ce dont il me parlait et à recopier les documents qu'il avait en sa possession.

   C'est comme cela que j'ai copié mon premier arbre généalogique : celui-ci a été dressé par un de mes aïeux au début du vingtième siècle, et remonte jusqu'au début du XVIIIème siècle. L'histoire familiale veut que cet ancêtre ait trouvé un registre paroissial dans un chemin, abandonné après un vol. Avant de le rendre au curé de la paroisse, il aurait fait les premières recherches généalogiques de la famille et tracé cet arbre généalogique qui est toujours affiché chez mes grands-parents.

   Très rapidement, je me suis intéressée à mes autres branches et j'ai interrogé mes autres grands-parents et les grands-oncles et les grands-tantes encore en vie. Certains d'entre eux font aussi de la généalogie, et ont très gentiment partagé leurs recherches avec moi.

   Petit à petit, j'ai continué à construire mon arbre, grâce aux archives qui commençaient à être numérisées et à Geneanet. Une de mes cousines, qui a mon âge, faisait aussi sa généalogie, et nous comparions souvent l'avancée de nos recherches.

   J'ai continué comme ça tout mon collège et mon lycée, et mon arbre a bien grandi. Après le bac, je suis partie en classe prépa, et pendant trois ans j'ai un peu mis la généalogie en pause, même s'il m'arrivait de chercher à identifier les vieilles photos récupérées dans des maisons de famille. Mon arbre grandissait un peu grâce à mes petites sœurs, qui m'aidaient et me demandaient des branches sur lesquelles elles pouvaient travailler. C'est d'ailleurs toujours le cas aujourd'hui, l'une d'elle a remonté toute une branche en Provence aux XVIIème et XVIIIème siècles pendant le confinement.

   Même si je ne faisais pas beaucoup de généalogie, je gardais cette idée en tête, et j'ai pensé devenir généalogiste professionnelle : j'ai eu la chance de faire deux stages, qui m'ont permis de découvrir de nouveaux types de sources et de nouvelles méthodes de recherche.

   Après deux ans de master d'histoire, pendant lesquels j'ai repris la généalogie petit à petit, j'ai cherché une formation complémentaire qui me permettrait de travailler dans le monde de la généalogie, en alliant la technologie et l'histoire. J'ai eu la chance de faire un stage chez un éditeur de logiciel de généalogie, ce qui fait que je fais maintenant de la généalogie tous les jours. 


   Mon arbre a bien grandi, il s'est élargi également vers les collatéraux, mais il me reste encore du travail. Depuis l'automne dernier, je me suis mise à écrire sur mes ancêtres, via un blog de généalogie, Jadis et naguère https://jadisetnagueregenealogie.wordpress.com/ . Cela me permet de revoir la vie de mes ancêtres sous un angle particulier qui servira de point de départ à un article, de partager mes recherches avec mes proches, et de transmettre à mon tour les histoires transmises de mes anciens.

   Mes ancêtres viennent de tout le Sud de la France, des Landes et du Pays Basque à la région lyonnaise et au Dauphiné, en passant par l'Aude, les Cévennes et la Provence. Je voyage donc à la fois dans le temps et dans l'espace, et je découvre plein de modes de vie selon les régions, les milieux sociaux et les métiers. C'est une vraie source d'apprentissage, bien plus facile puisqu'il s'agit de personnes qui comptent pour moi et que j'ai l'impression de connaître à force de passer du temps à les chercher au travers des vieux registres et des autres pistes qu'ils m'ont laissées.


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