lundi 1 novembre 2021

A comme Association « Les jeunes et la généalogie » / J&G


    L’association "Les jeunes et la généalogie"/J&G est heureuse de participer pour la première fois au Challenge AZ, et, logiquement, elle commence par se présenter !

   Née fin 2010, elle a pour objectif de favoriser/encourager le développement de la pratique de la généalogie POUR – PAR – CHEZ – AVEC les jeunes sous toutes ses formes. Son action se fonde sur des valeurs humanistes mises en avant par l’UNICEF (« Regarder en arrière pour aller de l’avant ») ou à l’occasion de la Journée européenne des droits de l’enfant (« Je grandis comme un arbre, j’ai besoin de mes racines ») ainsi que sur des travaux et auteurs reconnus tels que F. Dolto ou D. Rebondy. Pour les J&G, la généalogie est un retour aux racines favorable à la construction de la personnalité des jeunes dans le présent et pour l’avenir !

A qui s’adresse l’association J&G ?

  • Aux jeunes intéressés par les recherches généalogiques, en apportant documentation, témoignages, BD, suggestions de lectures, conseils de méthode, pistes de recherche ;

  • A tous les adultes intéressés et motivés pour accompagner les jeunes dans leurs recherches, dans un cadre familial ou éducatif ou professionnel ou associatif .

Quels sont ses domaines d’activité avec les jeunes et les adultes ?

- Création et animation d’ateliers d’initiation à la généalogie pour les jeunes (dont une vidéo sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=kFNKuzQMmT0 et sur Gene@Event)

- Publication de tutoriels et de courtes # BD-Genealogix sur notre site (www.jeunesetgenealogie.fr ) et sur notre blog (http://jeunesetgenealogie.blogspot.fr )

- Recueil de témoignages de jeunes généalogistes (#Genealogix)

- Production d’ouvrages et de documentation pour la pratique de la généalogie avec les jeunes

- Initiation/formation à la généalogie avec le jeune public pour les adultes par le biais de conférences

- Conseils à la demande

Avec quels partenariats ?

Affiliée à la FFG, l’association est agréée ‘Jeunesse et Éducation populaire’ .

Elle a noué des partenariats (avec les Archives diplomatiques), des coopérations (avec les AD 77, l’Institut thérapeutique éducatif et pédagogique S. Cassel à St-Maximin ou la médiathèque M. Yourcenar à Paris) ainsi que des relations avec de nombreux blogueurs et associations généalogiques, notamment via les réseaux sociaux.

« Où sont les jeunes ? », nous a-t-on demandé parfois, non sans une pointe de malice … ils forment la moitié de notre Bureau et administrent nos comptes Facebook et Twitter ! Alors, si vous partagez nos objectifs et valeurs, n’hésitez pas à nous rejoindre !


lundi 25 octobre 2021

Notre participation au challenge AZ 2021

 

www.alphabet-oublie.fr

 Pour la première fois de son histoire, l’association « Les jeunes et la généalogie » (J&G) a décidé de participer au Challenge AZ de généalogie initié en 2013 par Sophie BOUDAREL, généalogiste professionnelle, et un des membres fondateurs de Geneatech.

   Pour sa première participation au Challenge AZ, L’association J&G a souhaité qu’elle soit collective et collaborative : ainsi, ce ne sont pas moins de 15 auteurs associés qui rédigeront les 26 articles imposés par ce format et selon le principe suivant :

  Pendant un mois, du lundi au samedi, l’association J&G publiera sur ce blog un article par jour, autour de la généalogie avec les jeunes, en suivant l’ordre de l’alphabet. Jour 1 lettre A, Jour 2 lettre B, Jour 3 lettre C etc. Le dimanche, on fait une pause. En un mois, on publie donc 26 articles, un pour chacune des lettres de l’alphabet.

Le challenge se déroulera du lundi 1er novembre 2021 au mardi 30 novembre 2021

Notez cette date sur votre agenda et en attendant n’hésitez pas à nous retrouver sur :

Notre site : https://www.jeunesetgenealogie.fr/

Notre blog : https://jeunesetgenealogie.blogspot.com/2021/

Les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/jeunesgenealogie1/

https://twitter.com/jeuneseetgenea

Vous pourrez retrouver la totalité des articles du Challenge AZ sur l’application Flipboard : https://flipboard.com/@gazetteancetres/challenge-az-j0452jv0zhttps://french-genealogy.typepad.com/.a/6a01156f3ad8b4970c026bdebba0b7200c-600wi


jeudi 23 septembre 2021

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 30

Partie 2 : La généalogie sous tous les angles : personnel, familial, professionnel, associatif 

  1. La reprise de la généalogie 

Quand je suis devenue maman de ma première fille, j’ai repris avec intérêt les nouvelles avancées de mon grand-père et de mon père.

Pendant que Papa était focalisé sur le centenaire de la guerre 14-18 avec l’hommage pour notre ancêtre Georges Exuper (dont je parle souvent), Papi continuait les recherches Huet-Quillet. Il a trouvé notre dernier HUET en 2014, deux jours avant la naissance de mon aînée.

Ensuite, en 2018, Papi se demandait qui reprendrait les rennes des recherches quand il ne serait plus là. Au début, j’ai eu du mal à accepter cette idée car ça voulait dire qu’un jour il ne serait plus là. Et en octobre 2018, j’ai dit « ok », j’ai donc eu LA clé USB avec toutes les recherches, toutes les années de travail sur notre famille. Avec les photos, les actes, Hérédis, enfin tout pour que je puisse travailler en solo, enfin en binôme avec Papa !

Cette clé USB est bien rangée, c’est le symbole de la passation du flambeau, la passation des commandes entre Papi et moi.

  1. Vos enfants ?

J’en ai 3. Je fais de la généalogie avec ma grande de 7 ans, parfois. Elle a la chance d’avoir connu 5 de ses arrière-grands-parents. On a commencé par un atelier avec sa meilleure copine quand elles avaient 3-4 ans avec les empreintes de leurs mains, c’était super.

Récemment, elle a posé beaucoup de questions sur la guerre 14-18. Et je lui ai appris qu’elle avait un ancêtre mort pour la France à Verdun durant cette guerre. Elle aime écrire alors elle participe avec moi à un exercice d’écriture, le RDVAncestral, qu’on retrouve sur FB et twitter. Quand elle participe, on parle du RDVAncestralJunior. C’est un exercice qui nous permet de nous transporter dans le temps et de parler avec nos ancêtres ou de les observer à un moment donné. Pour ce faire, il faut avoir de la matière donc des actes, des articles de presse etc.

  1. Qu’est ce que je recherche encore sur ma famille ?

Par exemple, pour les dates manquantes, je complète les informations avec les actes notariés etc. mais je ne fais pas ça seule, je suis toujours en binôme avec mon Papa.

Retracer l’histoire de sa famille ce n’est pas seulement des actes d’état civil, c’est toute une enquête. Dans quel contexte habitaient-ils ? Quels étaient la situation du pays, les événements, les traditions de chaque région, le passé militaire, etc.?

Le plus loin HUET, c’est HUET Sylvain. Il est né en 1648 à Veuil dans l’Indre. Décès 1703 à Veuil toujours. On connaît le nom de ses parents mais pas d’infos sur eux. Peut-être avec des actes notariés nous trouverons plus d’infos. Une future enquête. Quand vous faites la généalogie de votre famille, normalement, vous avez une super longue liste avec plein d’infos à chercher. C’est sans fin. Une généalogie n’est jamais finie. Une fois, une femme me dit « oh moi aussi dans ma famille on fait de la généalogie. On a d’ailleurs tout fini, nous sommes remontés jusqu’à la Révolution » Très bien ! Mais comment ça tout fini ? C’est impossible tant de choses sont à savoir sur nos ancêtres mais n’oublions pas nos collatéraux (frères, sœurs, cousins, cousines, etc)

J’ai aussi approfondi les recherches sur mon côté maternel. Mais, quand j’ai vu les grossières erreurs des cousins de ma mère sur Geneanet, j’ai tout repris sans regarder, j’en avais des boutons ! J’ai construit le côté DESVERNES toute seule, personne ne connaissait l’histoire du nom de mon grand-père Polo. Je suis heureuse du travail que j’ai fait. Maintenant, il faut juste que je mette mes sources convenablement.

  1. Le pro ?

J’ai effectué des débuts d’arbres généalogiques pour des amis. Et je me suis dit qu’après tout pourquoi pas lier la passion et la profession ? J’avais envie que tout le monde puisse connaître son histoire familiale. Je ne fais pas que des arbres. Parfois on me demande de trouver une seule personne, une seule ligne de femmes ou d’hommes. On me demande l’histoire d’un couple avec ses lieux d’habitation, ses professions, les enfants etc. L’histoire des familles me passionne. Je lis beaucoup d’ouvrages sur cette thématique. Je me forme aussi aux archives car c’est aussi ça un bon généalogiste c’est savoir où chercher.

En mars 2019, j’avais mon logo tout prêt, dont je suis très fière car il y a les initiales de mon Papi et j’étais très heureuse de lui montrer.

Début avril, le site commençait à prendre forme : https://genealogie-oghr.fr/. Le 10 avril, je déposai les papiers dans la boîte aux lettres de l’URSSAF de Carcassonne et le lendemain Papi nous a quittés …

Et, suite à son décès, j’ai appris que j’attendais mon 3e enfant. J’ai donc réellement démarré l’activité en mai 2020.

  1. Comment débutez-vous les recherches ?

Les actes d’état civil sont les fondations. Je demande les actes ou documents que les familles possèdent, les livrets de famille etc. Les demandes sont différentes donc j’adapte ma façon de procéder.

Et puis, beaucoup d’archives sont numérisées, donc je travaille beaucoup par internet et, quand les archives ne sont pas en ligne, je me déplace (dans les différents centres d’archives, les mairies etc)

  1. Et la psycho-généalogie ?

Cela consiste à comprendre la place que nous avons au sein de notre famille ainsi que l’empreinte psychologique que peut avoir l’histoire de nos ancêtres et collatéraux sur nous aujourd’hui.

Je ne suis pas du tout formée pour mais je trouve cette vision très intéressante. Je travaille en binôme avec mon amie psychogénéalogiste-énergéticienne Marie-France OMEDES-PICHOT. Nous sommes un binôme de choc et on aide les personnes qui veulent comprendre leur passé familial et l’influence que ce passé a sur elles.








jeudi 9 septembre 2021

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 29

 Partie 1 :
Généalogie : naissance d’une passion

  1. Présentation

Olympe RIGAUD née HUET, 31 ans, 3 enfants et passionnée par la généalogie. Cette passion s’est transformée en profession avec mon entreprise « O.G.H.R., pour Olympe Généalogie Huet Rigaud ».

Je tiens un blog https://peregrinationsancestrales.wordpress.com/ .

Je suis également membres de deux associations « Les Jeunes et la Généalogie », dont je suis trésorière, et « Histoire et Généalogie des Berrichons en Loiret », où je participe à la communication.

  1. Qu’est-ce qui vous passionne ?

Je suis avant tout passionnée par la famille. D’ailleurs, on dit de moi que je suis très famille.

Ce qui est passionnant c’est de savoir d’où l’on vient. Comment nos ancêtres et collatéraux ont vécu ? Où ? Quelles étaient leurs professions ? Le nombre d’enfants ? Quel était le contexte autour de leur vie c’est-à-dire, que se passait-il en France à ce moment-là ? Quelle est l’histoire de leur commune, de la région ? Quelles étaient les traditions ?

  1. Les débuts en généalogie

Je n’ai pas de date précise, j’étais en école primaire.

Je regardais mon Papi et mon Papa travailler sur la recherche de notre famille. Ils étaient souvent sur l’ordinateur, et utilisaient déjà Hérédis. Ils triaient les papiers et photos qu’ils avaient récupérés du grenier de mes arrière-grands-parents, que j’ai très bien connus d’ailleurs. Ils retranscrivaient les informations qu’ils avaient trouvées aux salles de lectures des archives départementales ou en mairie. Ils arpentaient les cimetières, scrutaient les monuments aux morts, se rendaient dans les villages de nos ancêtres pour voir les maisons où ils habitaient...

Je me souviens de Papi qui scannait toutes les photos et les documents de famille pour éviter de les ressortir et de les abîmer.

Moi, je recopiais, les informations qu’il y avait sur l’ordinateur pour que je puisse remplir le classeur noir de généalogie que Papi m’avait donné. Je faisais des fiches sur nos ancêtres et je créais des arbres sur des feuilles A4 que je scotchais ensuite pour en faire un grand.

La première de mes ancêtres à laquelle je me suis intéressée était Anne Allion (8e génération à partir de moi), je ne sais pas pourquoi mais je m’en suis souvenue lorsque j’ai écrit un article sur mon blog il y a peu de temps.

https://peregrinationsancestrales.wordpress.com/2021/03/05/marie-anne-allion-je-vois-double/

J’aimais tellement la généalogie que je faisais les arbres des membres de mes séries préférées. Tout de suite, m’est venue la série « Charmed » avec les sœurs Halliwell et tous leurs secrets de famille. En cherchant des jeux de société pour mes enfants chez mes parents, je suis retombée sur cet arbre sur feuille libre. Ça m’a fait rire !

  1. Et l’adolescence ?

En plus de la généalogie, j’avais d’autres centres d’intérêt, comme la mythologie grecque. D’ailleurs, mon Papi, qui me formait à l’informatique en même temps, avait créé ma première adresse e-mail : c’était - si mes souvenirs sont bons - Junon avec des chiffres, sous aol.

J’ai aussi continué la collection de timbres de mon grand-père maternel Polo. La philatélie est passionnante.

Grâce à ma tante et marraine, j’ai aussi fait la collection des cartes téléphoniques, que j’ai toujours chez mes parents.

Ces deux passions ne sont pas sans rapport pour moi avec la généalogie, car ça permet de contextualiser certains passages de notre histoire et de mieux connaître notre tradition et nos anciennes habitudes. En effet, les cabines téléphoniques ne sont pas si vieilles. Avant le portable nous étions tous contents d’en trouver une !


mercredi 21 juillet 2021

Une saga familiale et généalogique

    L'été est parait-il propice à la lecture, et même à la lecture de grandes histoires, de longues sagas, bref de livres très épais qui font voyager. 

   La saga Les Sept Sœurs de Lucinda Riley est parfaite pour vous faire voyager dans le temps et à travers le monde! Elle nous entraîne dans une ronde familiale avec six filles adoptées par un mystérieux milliardaire. Chaque tome traite de l'histoire personnelle d'une des sœurs. Elles ont été élevées ensemble en Suisse mais viennent de pays et de continents différents. Elles découvrent à la mort de leur père qu'il leur a laissé des indices afin de retrouver leurs racines si elles le désirent. Chaque livre nous plonge dans un univers particulier sur plusieurs générations. La famille, biologique, adoptive, composée, recomposée, est le sujet de cette saga et la généalogie y tient une place de choix. 

   Les 6 premiers tomes sont parus en format poche, le septième vient de paraître et le huitième, dernier de cette saga commencée en 2014, est en cours d'écriture par le fils de l'auteure décédée en juin 2021 d'après les notes de sa mère.

jeudi 8 juillet 2021

Inspirés par la famille

    La famille est une source d'inspiration pour de nombreux artistes. Nous avons déjà évoqué dans un précédent article des peintures et des sculptures. Certains livres pour enfants recensent des œuvres picturales à travers les siècles et les civilisations en grand format cartonné ou petit format bilingue.

   Ne passez pas à côté des poèmes de David Dumortier sur une famille composée de six paires de jumeaux ou de Cécile Guivarch sur son grand-père inconnu. Et prenez votre temps pour écouter les chansons humoristiques de David Sire ou tendres de Big Flo et Oli

   Le théâtre contemporain n'est pas en reste, ni le cinéma, notamment d'animation. La télévision française a même créé une série dont l'héroïne est une généalogiste professionnelle!

Cliquez sur les mots, ils contiennent les liens vers nos articles traitant de ces sujets: bonne (re)lecture!

dimanche 13 juin 2021

Hommage à une grand-mère


   Parfois les jeunes rechignent devant un roman mais n'hésitent pas à ouvrir une BD. Robert Badinter a rendu hommage à Idiss, sa grand-mère maternelle, par un roman. Cette histoire a été brillamment adaptée en BD.

   On s'attache rapidement à Idiss grâce à son caractère qui l'incite à toujours protéger sa famille et grâce au trait de Fred Bernard. On aime la suivre de son shtetel natal au Paris fantasmé, vivre des décennies à ses côtés, traverser deux guerres mondiales et suivre la vie de sa famille. L'humanité du dessin nous rend cette histoire encore plus vivante et touchante qu'elle ne l'est déjà.

   Une BD que l'on n'arrive pas à lâcher et qui donne envie de lire le roman.

Idiss, par Richard Malka et Fred Bernard, éditions Rue de Sèvres, 2021 (suivez ce lien, 14 planches sont disponibles!)

Idiss, Robert Badinter, éditions Fayard, 2018