Même si le titre emprunte au vocabulaire familier et vulgaire, Adieu les cons n’est ni l’un ni l’autre. C’est un film qui aborde la quête éperdue d’une mère pour retrouver son fils de façon intelligente, sensible, pudique, le tout avec une bonne dose de loufoquerie.
Sont évoqués la maladie grave et irréversible qui ravive la douleur vécue 28 ans plus tôt, la tragédie de l’abandon d’enfant sous la pression familiale, la recherche compliquée auprès de services administratifs sans compassion, l’importance des archives (traitée d’une manière loufoque et désopilante, entre un archiviste aveugle et une recherche aussi effrénée que chaotique !), la pudeur d’une mère dont le bonheur de son enfant compte plus que tout, autant de sujets rencontrés au détour des recherches généalogiques …
Un rythme trépidant et une « tragédie burlesque », selon les mots d’Albert Dupontel réalisateur/acteur qui « essaie de se faire l’écho du cinéma qui l’a marqué, notamment Charlie Chaplin », pour aborder le drame de l’abandon contraint d’enfant du point de vue de la mère.
Rappelons que le Conseil national d’accès aux origines personnelles (CNAOP), mis en place en 2002 et actuellement présidé par Mme Huguette Mauss, a pour mission de faciliter l’accès aux origines personnelles (https://www.cnaop.gouv.fr/). Il s’adresse principalement aux personnes pupilles de l’État ou adoptées qui ne connaissent pas leurs origines, aux parents de naissance qui souhaitent demander à lever le secret de leur identité, et aussi aux proches des parents de naissance qui peuvent adresser une déclaration d’identité.
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