mardi 1 mars 2022

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 32

 Ils tracent ma route (témoignage de Jennifer QUERTIER)

Le rôle fondateur du grand-père maternel

C’est vers l’âge de 10 ans que Jennifer entend parler d’arbre généalogique pour la première fois grâce à son grand-père maternel. Ses racines lui manquaient, notamment ses grands-parents paternels qu’il n’avait jamais connus. Jennifer découvre les origines polonaises (en Ukraine aujourd’hui) de son grand-père, un drame – celui du décès prématuré de la mère de son grand-père âgé de 2 ans seulement (l’arrière grand-mère de Jennifer) et des questionnements auréolés de mystère. L’arrière grand-père de Jennifer se serait-il marié deux fois ? Vivant près de Mulhouse, pourquoi son petit garçon (le grand-père de Jennifer) - né à Mazamet - y est-il resté jusqu’à l’âge de 6 ans ? L’arrière grand-père semble avoir gardé ses secrets et son grand-père est décédé désormais …

Étapes de vie/étapes généalogiques et coïncidences

A l’adolescence, momentanément, la généalogie n’intéresse plus Jennifer, heureuse de vivre entourée de ses parents, grands-parents et d’une arrière grand-mère.

C’est enceinte de son fils aîné que Jennifer éprouve le besoin de revenir à la généalogie. Après une expérience décevante/frustrante dans un service d’Archives départementales, elle se lance dans l’interview de ses 15 cousins-cousines, ses trois grands-parents vivants, quatre oncles paternels, ainsi que sa grande-tante Colette !

Quand Jennifer apprend que son père est gravement malade il y a 5 ans de cela environ, elle entreprend de véritables recherches généalogiques. Elle envoie ses résultats aux membres de la famille qui se révèlent intéressés, mais est attristée de ne pas avoir eu le temps de montrer quoi que ce soit à son père parti trop vite.

Une autre étape dans le parcours généalogique de Jennifer, c’est la multiplication des coïncidences avec sa nouvelle proximité géographique avec sa famille paternelle :

  • Quand elle vient habiter Allouville-Bellefosse, le village où vivait déjà le futur père de son fils, elle ne sait pas encore que ce village est précisément le berceau de sa famille paternelle ! Le hasard de cette rencontre entre en résonance avec le fameux chêne d’Allouville qui l’a toujours attirée et pour lequel elle éprouve une sorte d’affection en pensant que ses ancêtres l’ont bien connu, même les plus anciens d’entre eux

le chêne d'Allouville 
http://www.archivesdepartementales76.net/


  • De par son métier de chauffeur de cars scolaires, elle a été amenée à passer - tous les jours - devant pas moins de 7 cimetières où 16 de ses ancêtres paternels sont inhumés

  • Sa fille allait en nourrice dans une commune voisine, celle où est enterré l’un de ses arrière grands-pères

  • Sa fille va désormais à l’école dans la commune où est né l’un de ses arrière grands-pères

  • La famille vit actuellement dans la commune où est né un autre de ses arrière grands-pères.

En faisant son arbre généalogique, Jennifer a remonté le temps et elle a l’impression de recevoir des clins d’œil de ses ancêtres, comme s’ils rejouaient un peu leurs vies avec la sienne en lui montrant leurs routes.

De là, de nouvelles questions apparaissent, touchant à des faits/événements qui se répètent à plusieurs générations d’écart et à la présence d’homonymes dans le Pays de Caux, dont elle ne sait pas encore s’ils sont apparentés avec elle … à suivre !

Des projets de recherches et de transmissions multiples :

  • Après avoir remonté sa lignée agnatique QUERTIER jusqu’au XVIIe siècle à Allouville-Bellefosse, Jennifer souhaite étoffer cette branche avec toutes les épouses 

  • Elle se fixe l’objectif de reconstituer toutes les branches polonaises et allemandes de sa famille jusqu’en 1900 

  • Jennifer a pris plaisir à offrir à sa grand-mère maternelle un bel arbre imprimé et un classeur généalogiques regroupant toutes les recherches dans cette branche 

  • Forte de son expérience, elle a réalisé un arbre et un classeur généalogiques pour le centième anniversaire de la Mamie d’un couple d’amis 

  • Jennifer souhaite susciter aussi l’intérêt de ses enfants. Quand il a découvert son propre nom inscrit sur le monument aux morts du village, son fils aîné a été surpris et intéressé : cela voulait dire qu’un de ses ancêtres paternels est décédé au cours de la Première Guerre mondiale. Mais il n’a pas eu envie d’entamer des recherches ensuite. Quant à sa petite fille de 4 ans, elle a adoré réaliser avec l’aide de sa Maman un grand arbre/rouleau généalogique à base d’étiquettes et de photos découpées et collées. Elles y ont passé deux heures ensemble sans pause !

  • Avec sa reconversion professionnelle en cours, Jennifer songe désormais à des animations généalogiques dans un EHPAD pour renforcer les liens familiaux entre les résidents et leurs familles, et à des ateliers d’initiation généalogique dans une école pour que les enfants puissent bénéficier des qualités pédagogiques de la généalogie.

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