dimanche 25 octobre 2020

Max et Lili évoquent la famille

 

   Tous les parents et grands-parents ont des héros en littérature jeunesse: Max et Lili! Quand une situation se révèle délicate ils font appel à un numéro de cette collection pour pouvoir l'évoquer avec les enfants. La collection existe depuis 1992 et compte actuellement 124 numéros, plusieurs sont consacrés à la famille (voir la liste ci-dessous). Ces petits livres sont destinés aux jeunes lecteurs, les dessins sont attrayants et pleins d'humour, les textes simples, les dialogues directs. Les dernières pages complètent le sujet en facilitant la réflexion des enfants entre eux ou avec des adultes.

Max et Lili, par Dominique Saint Mars et Serge Bloch, éditions Calligram, collection Ainsi va la vie.

4: Lili se dispute avec son frère 5: les parents de Zoé divorcent  9: Lili découvre sa Mamie  19: Grand-père est mort  26: les parents de Max et Lili se disputent  27: Nina a été adoptée  36: Jérémy est maltraité  43: le père de Max et Lili est au chômage  61: le cousin de Max et Lili se drogue  76: Emilie n'aime pas quand sa mère boit trop  82: Max et Lili fêtent Noël en famille  93: Max et Lili veulent éduquer leurs parents  95: le tonton de Max et Lili est en prison  107: Max et Lili trouvent leur cousin angoissé  108: Max et Lili vont chez Papy et Mamie  110: la copine de Lili n'a pas de papa  113: Max en a marre de sa sœur  116: la copine de Lili est en famille d'accueil  121: les parents de Max et Lili sont accros au portable 

mercredi 7 octobre 2020

Une histoire de famille irlandaise

 


   Le théâtre contemporain comme approche de la généalogie... Voici notre nouveau conseil! Quand la pièce est écrite et jouée par Kelly Rivière, il ne faut pas hésiter une seule seconde! 

   Cette actrice nous embarque tambour battant dans sa quête de repères familiaux, à la recherche de Peter O'Farrel, son grand-père irlandais disparu en France bien avant sa naissance. L'histoire est nourrie de ses expériences, ses ressentis, ses déceptions, ses trouvailles et avant tout son humour. Elle campe avec panache une vingtaine de personnages, maniant accents et postures avec talent et sensibilité. On côtoie sa mère rigide, son frère dragueur, une détective de la vieille école, un musicien irlandais édenté, une grand-tante enthousiaste, une increvable nanny en fauteuil roulant et beaucoup d'autres. On s'attache à elle, à ses personnages, à son histoire, et quand on est généalogiste on ressent son besoin de chercher, de trouver et on compatit à ses frustrations. Les mots font mouche et Kelly est solaire.

An Irish Story, de et avec Kelly Rivière, en tournée en France: ne la ratez pas!!

An Irish Story, de Kelly Rivière aux éditions Koinè, 2019

mercredi 30 septembre 2020

La famille pour se libérer

 

   Ce journal est court, il se lit rapidement et est agrémenté de quelques photos de famille, de quoi intéresser les lecteurs adolescents. 

   Une jeune femme mariée et mère d'un garçon s'ennuie terriblement dans l'Italie des années 1960'. Elle essaie de comprendre sa vie, celle des ses parents et grands-parents, elle pose des questions, lit des correspondances retrouvées et décrypte de vieilles photos. Cette démarche lui permet de reprendre sa vie en main.

   Un ouvrage intime sur le poids de la famille sur plusieurs générations.

Antonia, journal 1965-1966, par Gabriella Zalapi, éditions le livre de poche, 2020





mardi 22 septembre 2020

#Genea ou comment je suis tombée dans la généalogie toute petite ! Episode 21

   Je m'appelle Cécile, j'ai 25 ans et cela fait une douzaine d'années que je m'intéresse à ma généalogie. Tout a commencé lorsque j'étais ado, lorsque j'ai voulu savoir plus précisément qui étaient les personnes des histoires que me racontait mon grand-père et comment ils étaient mes cousins : j'ai donc interrogé mon grand-père de façon plus précise, et j'ai commencé à noter ce dont il me parlait et à recopier les documents qu'il avait en sa possession.

   C'est comme cela que j'ai copié mon premier arbre généalogique : celui-ci a été dressé par un de mes aïeux au début du vingtième siècle, et remonte jusqu'au début du XVIIIème siècle. L'histoire familiale veut que cet ancêtre ait trouvé un registre paroissial dans un chemin, abandonné après un vol. Avant de le rendre au curé de la paroisse, il aurait fait les premières recherches généalogiques de la famille et tracé cet arbre généalogique qui est toujours affiché chez mes grands-parents.

   Très rapidement, je me suis intéressée à mes autres branches et j'ai interrogé mes autres grands-parents et les grands-oncles et les grands-tantes encore en vie. Certains d'entre eux font aussi de la généalogie, et ont très gentiment partagé leurs recherches avec moi.

   Petit à petit, j'ai continué à construire mon arbre, grâce aux archives qui commençaient à être numérisées et à Geneanet. Une de mes cousines, qui a mon âge, faisait aussi sa généalogie, et nous comparions souvent l'avancée de nos recherches.

   J'ai continué comme ça tout mon collège et mon lycée, et mon arbre a bien grandi. Après le bac, je suis partie en classe prépa, et pendant trois ans j'ai un peu mis la généalogie en pause, même s'il m'arrivait de chercher à identifier les vieilles photos récupérées dans des maisons de famille. Mon arbre grandissait un peu grâce à mes petites sœurs, qui m'aidaient et me demandaient des branches sur lesquelles elles pouvaient travailler. C'est d'ailleurs toujours le cas aujourd'hui, l'une d'elle a remonté toute une branche en Provence aux XVIIème et XVIIIème siècles pendant le confinement.

   Même si je ne faisais pas beaucoup de généalogie, je gardais cette idée en tête, et j'ai pensé devenir généalogiste professionnelle : j'ai eu la chance de faire deux stages, qui m'ont permis de découvrir de nouveaux types de sources et de nouvelles méthodes de recherche.

   Après deux ans de master d'histoire, pendant lesquels j'ai repris la généalogie petit à petit, j'ai cherché une formation complémentaire qui me permettrait de travailler dans le monde de la généalogie, en alliant la technologie et l'histoire. J'ai eu la chance de faire un stage chez un éditeur de logiciel de généalogie, ce qui fait que je fais maintenant de la généalogie tous les jours. 


   Mon arbre a bien grandi, il s'est élargi également vers les collatéraux, mais il me reste encore du travail. Depuis l'automne dernier, je me suis mise à écrire sur mes ancêtres, via un blog de généalogie, Jadis et naguère https://jadisetnagueregenealogie.wordpress.com/ . Cela me permet de revoir la vie de mes ancêtres sous un angle particulier qui servira de point de départ à un article, de partager mes recherches avec mes proches, et de transmettre à mon tour les histoires transmises de mes anciens.

   Mes ancêtres viennent de tout le Sud de la France, des Landes et du Pays Basque à la région lyonnaise et au Dauphiné, en passant par l'Aude, les Cévennes et la Provence. Je voyage donc à la fois dans le temps et dans l'espace, et je découvre plein de modes de vie selon les régions, les milieux sociaux et les métiers. C'est une vraie source d'apprentissage, bien plus facile puisqu'il s'agit de personnes qui comptent pour moi et que j'ai l'impression de connaître à force de passer du temps à les chercher au travers des vieux registres et des autres pistes qu'ils m'ont laissées.


jeudi 6 août 2020

Branches étrangères

 
   Les migrations existent depuis toujours, les populations sont en mouvement perpétuel. Ces brassages sont source de fructueux échanges, de diversité et d'apports culturels. Mais parfois ils peuvent se révéler être de véritables casse-têtes pour les généalogistes!
   De nombreux ouvrages évoquent la recherche d'ancêtres issus de l'émigration ou le quotidien de familles d'origine étrangère. Tous les formats sont disponibles (roman, poésie, BD...) et chaque âge peut être concerné. Nous dressons ci-dessous la liste (avec les liens sous les noms) de tous les endroits évoqués dans nos lectures:  ChineMaghrebItalieAlgérieAllemagneAfriqueEspagneColombieEgypteRussieEurope de l'est ou encore le bassin méditerranéen.
   Dépaysement assuré: faites de beaux voyages!

lundi 20 juillet 2020

Faire parler les indices

carte postale de Lourdes adressée par Eugène à son épouse Marguerite en 1940
carte postale adressée par Eugène à son épouse Marguerite en 1940

   L'envie de commencer des recherches généalogiques peut arriver sans crier gare. Il suffit parfois d'une signature, d'une photo, d'initiales, d'un faire-part, d'une lettre, d'une carte de vœuxd'un diplôme, d'un nom sur un monument aux morts, d'une plaque, d'un prix d'école, d'un trophée sportif, d'un tableau, d'un livre... Le déclic se fait, cet élément nous apparaît comme un indice, une piste pour aller plus loin, pour découvrir quelque chose et surtout quelqu'un. Les trouvailles n'atteignent pas toujours les espérances mais les recherches sont passionnantes.
(les liens vers nos articles sont cachés sous les mots...)