mercredi 20 novembre 2024

Q comme Queneau

  • Coucou Mamy ! Tu lis quoi ?

  • Bonjour Camille ! Je relis du Raymond Queneau en ce moment.

Mamy montre Chêne et chien à Camille.

  • Ah, tu connais Raymond Queneau, Mamy ? Tu sais, c’est un poète 

  • Toi aussi, tu le connais ? Tu m’étonneras toujours, ma chérie !

  • Ouais ! le maître a parlé d’Exercices de styles, et on a tous essayé, c’était plutôt marrant à faire.

Et, dans la foulée, Camille lit par-dessus l’épaule de Mamy :

Je naquis au Havre un vingt et un février

en mil neuf cent et trois.

Ma mère était mercière et mon père mercier :

ils trépignaient de joie.

Tu crois que c’est vrai ce qu’il raconte ?

  • On peut vérifier, si tu veux.

  • Oui ! Où ? Comment ?

  • Sur le site des Archives départementales de la Seine-Maritime, on peut trouver son acte de naissance.

  • On y va tout de suite ! Je tape quoi ?

  • Site des AD 76, après État civil, après Commune « Havre (Le) », après Typologie « Registres État civil », après Type d’actes « Naissances », après Dates « 1903 » et Rechercher.

  • Du 1er janvier au 30 juin, 629 vues …, c’est beaucoup trop !

  • Attends ! Ça fait en gros 100 par mois, alors pour le 21 février, on se dit environ page 170.

  • Ça commence par le lundi 23 février, on a dépassé.

  • Reviens en arrière alors !

  • J’ai trouvé l’acte de naissance ! Toute la date est écrite en lettres … Raymond Queneau est né le samedi 21 février 1903, c’est bien ce qu’il a écrit au début du poème. 

  • Oui ! On lit la suite … Et ses parents étaient merciers ?

  • Fils de Auguste Henri Queneau, comptable, âgé de 32 ans et de Joséphine Augustine Julie Mignot, sans profession, âgée de 37 ans … Mais, alors, ils n’étaient pas merciers ! Il nous enfume un peu …

  • Peut-être pas vraiment, son père était peut-être comptable chez un mercier … Concernant sa mère « sans profession », il arrivait souvent que l’épouse aide son mari, travaille avec lui, et qu’on écrive quand même « sans profession », ça ne veut pas dire grand’chose.

  • Mamy, Mamy, on pourrait écrire nous aussi une petite poésie comme la sienne ! Ça a pas l’air si difficile ! J’essaie tout de suite : Je naquis … mais pas au Havre …

  • Allez, j’essaie aussi ! C’est peut-être pas aussi facile que ça : sa poésie est rimée et il alterne un alexandrin en 12 syllabes et un hexasyllabe en 6 …

Quelque temps plus tard, après s’être entraidées pour les idées et l’écriture …

  • Allez, allez, ça y est Mamy, je lis :

Je naquis le six novembre à trois heures

Près de Caen, à Honfleur

Ma mère professeure, mon père ingénieur

Nageaient dans le bonheur

  • BRAVO !

  • Et toi ?

  • Je naquis en cinquante-neuf, le dix janvier

Dans l’Orne : Alençon

Ma mère secrétaire, mon père boucher

Attendaient un garçon

  • Oh ! Mamy, je ne savais pas … Comment ça s’est passé pour toi alors ?

  • Ils m’ont appelée Michèle avec un « e » et, une fois la déception passée, ils m’ont aimée, surtout ma mère.

Evelyne pour les J&G

mardi 19 novembre 2024

P comme prénom

  • Mamy, c’est étonnant tous ces prénoms qui se répètent de génération en génération !! Et d’un coup, hop, un prénom que je ne connaissais pas. 

  • Tu sais, Camille, prénommer quelqu'un, c'est lui donner une identité propre
    au sein du groupe qu’est la famille. Le patronyme est collectif et le prénom personnel. C’est une décision importante. Vois-tu Camille, jadis, les parents ne décidaient pas forcément du prénom de leur nouveau-né. »

  • Mais pourquoi Mamy ?? 

  • La tradition voulait que bien souvent l’aîné porte le prénom de son père (si c’est un garçon) et ce prénom était aussi celui du grand-père qui l’avait transmis à son fils.

  • Ah je comprends mieux maintenant pourquoi les prénoms se suivent.

  • Les autres enfants portent le prénom de leur parrain pour les garçons et celui de leur marraine pour les filles... Regarde notre ancêtre Fiacre ... Le seul de la famille à porter ce prénom, qui est celui de son parrain. Le nom du saint local est aussi attribué au nouveau-né... par exemple notre ancêtre Maurice, originaire de Soultz-Haut-Rhin dont l’église est sous la protection de Saint ... Maurice.

  • Et fréquemment tu verras Camille, dans une même fratrie, plusieurs enfants prénommés de la même façon ... Si un petit décédait, alors l’enfant suivant était appelé comme le petit défunt.

  • Souvent tu constateras Camille, que nos ancêtres se font appeler par leur troisième prénom ... Celui que leurs parents ont choisi, les premier et second prénom étant le choix du patriarche ou des parrains et marraine. Depuis le début du XXème siècle, le prénom usuel est le premier.

  • Comme pour moi ! J’ai trois prénoms, Camille le premier et en deuxième celui de toi Mamy, qui est la maman de ma maman et celui de la maman de papa est mon troisième !! Viens avec moi Mamy, on va étudier de près les prénoms qui sortent de l’ordinaire dans notre arbre.

Véronique pour les J&G

lundi 18 novembre 2024

O comme objets

 Camille notre petite généalogiste toujours curieuse demande à ses grands-parents pourquoi un petit meuble trône dans le salon. Il n’est pas du tout dans le style du reste du mobilier.

–  Dis-moi Papy, il est bizarre ce meuble. Pourquoi vous le gardez ici, juste sous notre arbre généalogique ? 

- Ça faisait très plaisir à Mamy d’avoir de petit meuble près d’elle.

- Pourquoi Mamy ?? Et pourquoi juste ici devant notre arbre généalogique ?

- Parce que c’est mon arrière-grand-père qui l’a fabriqué. Il était ébéniste. Tu sais Camille, les objets qui nous sont parvenus au-delà du temps racontent aussi la vie de nos ancêtres. Vois ce joli petit bonheur du jour qui nous parle de ton arrière-arrière-grand-père... Aujourd’hui on appellerait ça un chiffonnier.

- Ton Papy fabriquait des meubles !! Je ne le savais pas Mamy. 

- Oui, Camille il fabriquait du mobilier dans le petit atelier où il avait été apprenti. Nous avons la chance d’en avoir un deuxième fait par lui. La commode qui est dans notre chambre à Papy et à moi, viens la revoir avec un nouveau regard. Regarde comme elle est belle, en bois de rose, avec le dessus en marbre.

- Oh oui ... maintenant que je sais que c’est mon arrière-arrière-grand-papy qui la fabriquée lui-même je le trouve encore plus belle. Mais je n’en voudrais pas dans ma chambre. Tu as d’autres objets de nos ancêtres Mamy ? 

- Va donc voir dans la bibliothèque avec Papy.

D’un petit tiroir, Papy sort alors un vieux livre, tout écorné et qui sent le renfermé.

- Voici le livre de lecture de ma Mamy. Regarde à l’intérieur, tu verras sur la première page « approbation » que la lecture était aussi faite pour accroître les connaissances et apprendre la vertu.

- Ça ne ressemble pas du tout à mon livre de lecture !!!

- Comme tu le constates, ma petite Camille, les objets anciens nous parlent de leur époque et donc nous apprennent bien des détails sur nos ancêtres et sur leur vie qui était différente de la nôtre.

- Papy, as-tu d’autres trésors encore qui nous parlent de temps de nos ancêtres ? 

- Il me reste encore, un tout petit jouet qui était à moi. Regarde ce petit personnage de terre cuite un peu cabossé.

- Ainsi que le pilulier de ma maman, où elle mettait ses médicaments.

- Papy, Mamy, comme vous avez bien fait de garder ces objets. Ils nous rappellent nos aïeux et on peut mieux les imaginer.


Véronique pour les J&G

samedi 16 novembre 2024

N comme naissance


- Dis Mamy, l’autre jour tu disais à Papy en parlant de ta généalogie qu’il te manquait des papiers de naissance. C’est quoi ?

- Camille, quand tu es née, ta naissance a été déclarée à la mairie de la ville où tu es née… C’est obligatoire, c’est un document juridique d’état civil.

- C’est quoi l’état civil ?

- Son histoire trouve ses sources dans les pratiques de l’Église catholique, celui-ci est mis en place avec le décret du 20 septembre 1792 et devient laïc.

- Il sert à quoi l’acte de naissance ?

- Il sert à attester de ta naissance en tant que personne juridique. C’est obligatoire d’enregistrer la naissance d’un enfant dans les 3 jours qui suivent sa naissance. Sans cela un enfant n’existerait pas pour les services de l’État, par exemple pour s’inscrire à l’école !

- Qu’est ce qui est indiqué sur cet acte ?

Nous allons regarder les différentes rubriques de l’acte lui-même :

  • Date et heure de la déclaration,

  • Nom et prénom de l’officier d’état civil qui dresse l’acte,

  • Le lieu,

  • L’identité de la personne qui déclare : bien souvent le père,

  • Le sexe : « un enfant de sexe féminin »,

  • La date et le leu de naissance de l’enfant,

  • L’identité des parents (nom, prénom, profession, statut marital,

  • Les prénoms de l’enfant,

  • Les personnes présentes : identité des témoins,

  • Les signatures de l’acte : les déclarants, les témoins et officiers d’état civil lorsqu’ils le peuvent.

Et dans la marge :

  • Le numéro de l’acte : chaque acte est numéroté,

  • Le nom et prénom de la personne.

Et suivant la vie de la personne, on pourra trouver d’autres mentions que l’on appelle marginales :

  • Reconnaissance d’enfant,

  • Mariage (s)

  • Divorce, décès

- Donc il va me suivre toute ma vie ?

- Oui, absolument pour les événements de ta vie, il sera complété avec la date de ton mariage le cas échéant et avec la date de ton décès. C’est un des actes principaux qui sert à la généalogie avec l’acte de mariage.

Bernard pour les J&G

vendredi 15 novembre 2024

M comme maire


  • Grand-mamie, ma copine Emma m’a montré l’acte de naissance de sa grand-mère et j’ai remarqué que le nom inscrit en marge n’a rien à voir avec les signatures qui se trouvent à la fin de l’acte

  • Ah ! tu en as des choses à apprendre ! Montre-moi cet acte. C’est l’enregistrement de la naissance de Liliane SUPPO qui est née le 28 février 1941. Et les signatures ? Bien sûr, celle du déclarant de l’enfant, son père, Giovanni SUPPO et celle de l’Officier d’état civil qui a enregistré l’acte. Oh ! Surprise ! C’est celle du Maire d’Aubagne, Célestin ESPANET, mon grand-père ! Je t’ai souvent parlé de mon grand-père, mais là, je vais te parler de la fonction de maire. Toutes les communes de France ont un maire qui veille sur ses administrés. Le maire gère la commune dans tous les domaines, il est l’Officier de l’état civil. On retrouve donc sa signature sur un nombre incalculable d’actes.

  • Mais alors, Grand-mamie, quand on fait des recherches généalogiques et que sa signature est à côté de celle de nos ancêtres, on peut dire qu’il fait partie de notre famille ? 

  • Presque, vois-tu, car ses fonctions le rapprochent de plus près de ses concitoyens.

Tu vois, ton arrière - arrière – arrière - grand-père pendant tout son mandat de maire de mai 1935 à mars 1942, puis d’août 1944 à 1945, a travaillé au bien-être de ses administrés. Il a réalisé de grands projets, je ne t’en citerai que quelques-uns :

-la construction d’un abattoir moderne pour venir en aide aux éleveurs qui étaient très nombreux dans la commune

-l’hôpital-hospice a été agrandi par la construction d’un pavillon chirurgical et d’une maternité ; un autre pavillon vétuste a été restauré à fond pour y installer les services administratifs

-l’ouverture d’une caisse de chômage pour aider les ouvriers qui perdaient leur emploi dans l’industrie de la céramique.

Tous ces projets étaient utilitaires et touchaient de très nombreuses familles.

Sa signature se trouve partout !!! Ce qui le rapproche énormément de tous ses concitoyens, y compris des enfants car il fait partie aussi de la commission d’examen du Certificat d’Études primaires.

  • Tu vois, Grand-Mamie, je constate que dans toutes nos recherches, on trouve toujours un acte signé par un officier d’état civil !! Et toi, tu as eu la chance d’avoir comme grand-père un Maire qui t’a communiqué et transmis sa passion de l’histoire des familles. Et, à ton tour, tu m’as fait aimer cette science que l’on appelle la généalogie. Merci Grand-Mamie !

Eliane pour les J&G


jeudi 14 novembre 2024

L comme légende familiale


- Papy, tu sais, cette année, on a étudié des légendes au collège : l’histoire d’Ulysse qui a traversé toute la Méditerranée et rencontré de nombreux dangers, celle du Minotaure enfermé dans un labyrinthe et qui dévorait tous ceux qui y entraient, le roi Midas qui transformait tout ce qu’il touchait en or…

- Oh mais ce sont des légendes très anciennes ça, Camille, du temps des Grecs de l’Antiquité ! Et ça t’a plu ?

- Oh oui beaucoup. La professeure nous a aussi parlé de légendes françaises : celle du roi Arthur et des chevaliers de la table ronde, celle des amoureux Tristant et Iseut, celle de la bête du Gévaudan… Ce qui me plaît c’est que c’est très varié : il y a des aventures, de l’amour, de la peur, du danger, du courage…

- Eh oui c’est tout ça à la fois qui est fascinant avec les légendes. Sais-tu qu’il y a en a une dans notre propre famille ?

- Quoi ? Mais tu ne m’en as jamais parlé !

- Eh bien l’occasion est arrivée alors ! Ma grand-mère espagnole m’a souvent raconté que nous étions apparentés à un grand cardinal, un homme très riche et puissant qui vivait à Rome, non loin du Pape, au XIXème siècle.

- Ça alors, mais est-ce que c’est vrai ? En faisant nos recherches généalogiques ensemble, on a déjà trouvé beaucoup de frères et sœurs de nos ancêtres qui étaient prêtres ou religieuses mais un cardinal, jamais !

- Tiens-toi bien, il était si influent à Rome qu’on le surnommait même le Pape rouge car la robe que portent les cardinaux est de cette couleur.

- C’est incroyable ! Mais est-ce qu’on peut vérifier si cette légende de ta grand-mère dit la vérité ou pas ? (un silence, puis, voyant les yeux de son grand-père se plisser légèrement et un sourire s’esquisser) Oh Papy, je te connais, tu n’as pas pu résister à la tentation de vérifier. Je t’en supplie, dis-moi ce que tu as trouvé.

- Eh bien, comme tu le sais, ma grand-mère était espagnole mais elle portait un nom italien, le même que celui de ce cardinal. Ça nous a toujours étonné dans la famille et ça rendait l’histoire de ma grand-mère d’autant plus crédible. J’ai donc d’abord écrit aux archives du Vatican mais leur réponse a été très décevante. J’ai alors décidé d’aller directement dans la ville où elle était née en Espagne pour faire les recherches moi-même. Il faut reconnaître que j’ai eu de la chance car ils y ont conservé de très nombreux documents.

- Comme ça devait être excitant ! J’imagine que tu espérais tomber le plus vite possible sur un acte d’état civil et ou un acte paroissial montrant le lien entre ce fameux cardinal et elle.

- Tu sais, au risque de te décevoir, en généalogie, je n’espère rien trouver à l’avance. Je préfère me contenter de ce que je trouve. Paysan ou roi, mon vrai plaisir est le chemin qui mène au résultat.

- Ah, j’ai compris, tu me dis ça parce que tu n’as rien trouvé ou parce que tu as réalisé que la légende était fausse.

- Alors, tu as raison sur un point, la légende était fausse ! J’ai vite compris que la famille de ma grand-mère s’était installée en Espagne bien avant que ce cardinal ne naisse et qu’il n’y avait aucun lien entre eux.

- Bon, ben dommage, ça m’aura permis de rêver un peu !

- Mais attends, je n’ai pas fini. De fil en aiguille, j’ai retrouvé l’ancêtre qui était arrivé en Espagne. Il était bien né dans le nord de l’Italie et il avait décidé de s’enrôler comme soldat dans l’armée espagnole.

- Un soldat ? Mais il a sûrement participé à des guerres alors ?

- Tout à fait ! Quand j’ai compris qu’il avait été soldat, j’ai écrit aux archives militaires espagnoles pour obtenir ses états de service.

- Qu’est-ce que c’est ?

- C’est un document qui résume la carrière militaire de chaque membre d’une armée.

- Et alors ?

- Eh bien, quand il était jeune, toute l’Europe était en guerre. Il a donc participé à de très nombreuses batailles, en Italie d’abord, à Milan, puis en Espagne ensuite.

- C’est un long voyage ça !

- Tu as raison. Il y avait besoin de beaucoup de soldats là-bas car le royaume de France et l’empire d’Autriche étaient en guerre à cette époque-là. Chacun d’eux voulait placer un héritier sur le trône d’Espagne car le roi venait de mourir sans descendance.

- Oh mais je connais ça ! La professeure d’histoire nous a fait un cours là-dessus récemment. Ça s’appelle la Guerre de Succession.

- Exactement ! Eh bien l’un de tes ancêtres a participé aux batailles de cette guerre.

- Alors ça, si je l’avais su au moment où la professeure nous en a parlé... je ne me serais pas privée de le dire à mes copains. Et après la guerre, il est rentré en Italie ?

- Pas du tout, figure-toi qu’il est tombé amoureux d’une Espagnole, qu’il s’est marié avec elle et qu’ils ont eu des descendants là-bas jusqu’à ma grand-mère… et nous du coup !

- C’est merveilleux cette histoire, Papy !

- Eh oui, comme tu le vois, les légendes nous fascinent toujours mais la réalité peut parfois aussi leur faire une belle concurrence.

- Ah là oui, je suis bien d’accord avec toi ? Au fait, tu as toujours ces beaux livres d’histoire illustrée que tu m’avais montrés ?

- Je les ai mis au grenier pour gagner un peu de place dans le salon mais il ne tient qu’à toi d’y monter si tu as quelque chose à y chercher.

Julien pour les J&G


mercredi 13 novembre 2024

K comme kougelopf


  • Mamy, Mamy, regarde j’ai reçu un message de ma correspondante alsacienne.

  • Tu as une correspondante alsacienne ?

  • Mais oui Mamie, la maîtresse nous a proposé un jumelage avec une école d’une autre région. Et dans nos premiers messages nous devons présenter les spécialités culinaires de nos régions respectives.  

  • Ecoute :

« Chère Camille,

Aujourd’hui j’aimerai te faire découvrir une spécialité alsacienne ; le kougelopf. Voici comment ma grand-mère m’a appris à le réaliser.

Tout d’abord nous devons préparer tous les ingrédients nécessaires à sa confection tels que du sucre, du lait, des œufs, du beurre, de la farine, de la levure, des amandes et des raisins secs. Ensuite il faut mélanger avec soin. J’adore sentir l’odeur des raisins secs et des amandes lorsqu’ils se mêlent à la pâte. Nous devons façonner le gâteau dans le moule en forme de couronne, en prenant soin de bien le remplir. Le mettre au four et lorsque le kougelhof était enfin cuit, il faut le démouler avec précaution. 

En cours de langue et culture régionale nous avons découvert une légende qui raconte qu’un potier de Ribeauvillé, un village alsacien, du nom de Kügel aurait donné l’hospitalité aux 3 Rois Mages revenant de Bethléem et que, pour l’en remercier, ceux-ci pendant la nuit firent un gâteau spécial ainsi que son moule : ce fut le 1er kougelhopf.

Plus sérieusement il semble que le kougelopf soit d’origine polonaise, populaire en Autriche, qu’il aurait été importé par Marie Leckzinska, l’épouse du roi Louis XV."

  • Maintenant, je dois répondre à ma correspondante et présenter une spécialité de notre région. Tu vas m’aider Mamy ?

  • Tu peux compter sur moi Camille.

Lionel pour les J&G