Témoignage
de Florian, 23 ans, en formation à l’European Academy of Genealogy
de Strasbourg, en 3 parties.
La
généalogie est venue tôt dans ma vie
La première fois que j’ai
entendu le mot « généalogie », je pensais que c’était
de la médecine.
Je baigne dans la généalogie
depuis l’âge de quatorze ans. Mon beau-père étant un ancien
généalogiste successoral, c’est lui qui m’a fait découvrir ce
domaine qui par la suite s’est transformé en véritable passion,
c’est lui qui m’a refilé le « virus ».
Mais
le vrai déclencheur de cette passion était un événement familial.
Pour faire court, j’ai des cousins éparpillés un peu partout à
travers la France, en Normandie et à Paris, du moins c’est ce que
je pensais jusqu’à ce fameux événement d’août 2018, au
mariage du cousin normand.
A
l’époque, je ne connaissais pas vraiment le lien de parenté avec
ce cousin de Normandie, on m’avait brièvement raconté que sa
mère, Christine – qui nous a quittés malheureusement et à qui je
tenais beaucoup – était une cousine de ma grand-mère maternelle,
sans plus d’explications.
Le
jour du mariage, j’étais tellement content de revoir mes cousins
de Normandie que je n’avais pas revus depuis quelques temps.
Faisant ensuite le tour des invités pour vérifier si je n’avais
pas oublié de saluer quelqu’un, je vis une dame, à peu près de
l’âge de ma grand-mère et qui était son portrait craché – de
même que la mère du cousin. De petite taille, la même forme du
visage et la même carrure, je croyais voir ma propre grand-mère.
Faisant
connaissance avec elle, je découvre qu’elle s’appelle Brigitte,
et qu’elle aussi était une cousine de Christine et qu’elle est
aussi d’origine normande. Plus tard dans la soirée, discutant avec
le jeune marié, celui-ci m’apprend que Brigitte est également
liée avec ma grand-mère, Marie-France. Nous avions donc des cousins
Normands et Charentais !
Nous
avons bien sympathisé, surtout mon père avec le fils de Brigitte.
Le
lendemain du mariage, les questions commençaient à affluer dans ma
tête en me demandant « mais quel est le lien ? » ;
« comment peut-on être en parenté avec autant de monde ?
» …
Finalement,
j’oubliais de poser toutes ces questions et une fois rentré en
Alsace, il était malheureusement trop tard.
Quelques
mois plus tard, mon père me demande si je suis partant pour aller en
vacances avec lui chez nos « nouveaux cousins » en
Charente, ce que j’accepte avec joie !
Et
en novembre 2018, ce fut la première fois que je me rendais en
Charente. Là-bas, je retrouve Brigitte avec qui je reparle du
mariage et du lien de parenté entre nous. C’est alors que Brigitte
me dit que sa maman, Renée, qui était encore en vie à ce
moment-là, pouvait certainement mieux m’expliquer qu’elle.
Quelques
jours plus tard, je suis alors allé voir la Tante
Renée, et
effectivement elle m’a beaucoup aidé à comprendre la construction
de notre famille.
J’ai
appris que mon arrière-grand-mère Fernande, la mère de
Marie-France, était l’aînée d’une fratrie de dix enfants, sept
filles et trois garçons, que la famille Lefrançois,
était originaire du village de Gathemo (50) en Normandie – le
village juste à côté de là où habite le cousin – et que
Fernande était la seule à être partie en Alsace, Renée la seule
en Charente, et qu’une bonne partie de la fratrie se trouvait sur
Paris.
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mariage de Angèle et Emile-Victor |
C’est
alors que j’ai commencé avec l’aide de Renée et de Brigitte, à
faire la généalogie de la famille Lefrançois en commençant par
les auteurs, Emile-Victor et Angèle, puis en descendant avec les dix
enfants.
De
retour en Alsace, ma grand-mère m’a aidé à compléter certaines
choses et à m’aider pour l’autre côté, ce qui veut dire mon
côté Alsacien.