dimanche 7 mai 2023

#Genea ou comment je suis tombé dans la généalogie tout petit ! Episode 42

1ère partie

Un passionné aux mille vies généalogiques

Frédéric est bien connu des généalogistes (35000 abonnés à sa page Facebook « Génialogie » !*), des auditeurs de RCF Carcassonne, des passionnés d’histoire qui suivent ses conférences et/ou lisent ses chroniques et ses livres (Histoire de femmes et de mères, XVIe – XVIIIe siècles).

Mais saviez-vous que sa passion de l’histoire et de la généalogie a commencé dès l’enfance ?

C’est l’histoire de cette double passion que Frédéric nous dévoile dans son témoignage.

Dans le bain de l’histoire et de la généalogie

Tout comme ses héros d’enfance, Astérix et Obélix, Frédéric tombe dans la marmite de l’histoire et de la généalogie étant enfant, et, il n’hésite pas à parler de véritable coup de foudre dès l’âge de 6 – 7 ans ! Il aime beaucoup lire des bandes dessinées historiques, se régale des aventures des Gaulois et des Romains, et ses parents entretiennent son goût pour l’histoire en allant visiter Carcassonne et les châteaux cathares, en assistant à des spectacles « son et lumière », en voyageant, en proposant des lectures ou des films (Le dernier jour de Pompéi, de Peter Nicholson, reste gravé dans sa mémoire).

Et pendant les vacances scolaires ? Frédéric baigne littéralement dans l’histoire et la généalogie grâce à sa grand-mère qui habitait Citou, un petit village du nord de l’Aude dans la Montagne noire. Le village était lui-même un livre d’histoire à ciel ouvert avec sa vieille église, son vieux château et la moitié des maisons abandonnées, ce qui inspirait beaucoup de questions à Frédéric.

Des questions, Frédéric en posait plein à sa grand-mère qui appréciait la curiosité de son petit-fils. Elle aimait raconter ses souvenirs de famille ainsi que les anecdotes dont lui parlaient ses propres grands-parents.

Justement, une anecdote pas banale marque l’esprit du jeune Frédéric. Au début du XIXe siècle, l’arrière-grand-père de sa grand-mère est cantonnier. Un jour, dans la montagne, il trouve une veste. Pas n’importe quelle veste ! La veste du maréchal Soult, perdue lors d’une partie de chasse ! L’aïeul (ou quadrisaïeul si on veut être précis) la rapporte au maréchal qui, en remerciement, offre un emploi pour son fils. De cette histoire, Frédéric en retire la sensation d’une grande proximité avec l’Histoire : il se dit qu’il n’y a que 4 intermédiaires entre lui et son aïeul qui a connu le maréchal Soult, et, de là, seulement 5 intermédiaires qui le séparent de Napoléon Ier !

Auteur historique dès l’âge de 12 - 13 ans

Avec une enfance bercée par l’histoire et la généalogie, c’est tout naturellement que Frédéric commence à s’intéresser aux registres d’état civil et aux « paroissiaux », d’abord en mairie puis aux AD 11 (Archives départementales de l’Aude). Il s’installe « dans son coin », pose des questions à la secrétaire de mairie, potasse les actes anciens qu’il apprend à lire « sur le tas » et reçoit aussi l’aide du directeur des AD 11 pour les actes notariés. Pendant ce temps, avec sa grand-mère, il découvre les outils du quotidien et tout le vocabulaire et le savoir-faire qui vont avec.

C’est ainsi qu’il rédige une histoire de son village à l’âge de 12 – 13 ans, sous la forme d’un « petit » fascicule de 30-40 pages !

Il enchaîne avec sa généalogie qu’il remonte sur plusieurs générations, puis sur l’origine du patronyme de sa grand-mère (Santoul) et les ancêtres de celle-ci qu’il retrouve dans une autre vallée, dans un mas « Santoul » en 1755.

On l’aura bien compris, Frédéric est déjà un historien et un généalogiste aguerri quand il entame des études d’histoire !

Faire de sa passion plusieurs métiers

Ses études d’histoire le mènent à devenir professeur d’histoire, entre Toulouse, Cayenne ou encore Miami avant de revenir sur ses terres.

Parallèlement, il fait des recherches généalogiques pour des amis, et, de là, il crée une micro-entreprise de généalogie.

Puis, grâce aux relevés des actes et des mentions qu’il a pris soin de faire lui-même dès ses premières recherches, il rédige un ouvrage intitulé Histoire de femmes et de mères, XVIe – XVIIIe siècles et crée une page Facebook « Génialogie »* dédiée à la micro-histoire et au quotidien des ancêtres, thèmes qu’il estime être des compléments nécessaires à la généalogie. Grand succès avec 35000 abonnés !

Et, c’est toujours avec la même passion qu’il passe 2 à 3 heures par jour de recherche pour alimenter cette page FB et répondre ainsi à la curiosité et à l’intérêt des lecteurs en quête de racines et d’identité … tout en préparant un nouveau livre intitulé Etre un enfant XVIe – XVIIIe siècles.

*Heureux hasard généalogique : la « génialogie » a déjà été évoquée sur notre blog, à la date du 30/03/2015, sous la plume de Suzanne, jeune généalogiste de 9 ans !

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