Mathilde,
des souvenirs familiaux à la généalogie, il n’y a qu’un pas… de danse !
Nous avons vu dans de
précédents épisodes de #genealogix,
que le manque de liens familiaux, l’absence de souvenirs, les non-dits sont des
raisons profondes de se lancer dans la généalogie : pour combler un vide,
répondre à des questions sur sa propre origine, permettre de se reconstruire ou
de lever le voile sur des mystères qui transmettent parfois un mal-être sur
plusieurs générations.
Dans le cas de « la voleuse
de souvenirs » à l’inverse, c’est la transmission orale d’anecdotes et
de souvenirs familiaux sur 10 générations qui a amené l’auteure Marie-Odile
Mergnac et sa fille à se pencher sur ces ancêtres à la fois lointains et si
familiers.
Dès son enfance, Mathilde est
bercée par les contes familiaux. Un séjour chez ses grands-parents ou un voyage
dans une région où ont vécu ses ancêtres sont autant d’occasion pour sa Maman
généalogiste passionnée, de partager les anecdotes de famille, de raconter les vies
pleines de rebondissements de leurs aïeux.
Le sabre prussien, trophée
de la Guerre de 1870 d’un arrière-arrière-grand-père, le souvenir d’une aïeule
bachelière et conductrice d’une auto à une époque où cela faisait scandale, la
fugue d’un jeune garçon de 15 ans qui rejoint sur un coup de cœur, les troupes
napoléoniennes et qui ne reviendra que 10 ans plus tard… sont de fantastiques récits
d’aventure.
Mathilde est fascinée par la
vie passionnante de ces personnages… qui sont ses ancêtres !
Le travail de recherches généalogiques
a déjà été fait par sa Maman. Il est vrai que lorsque
l’on a la chance d’avoir des grands-parents, une arrière-grand-mère ou une
grande tante qui aiment raconter leurs souvenirs et ceux que leur avaient
racontés leurs propres grands-parents, cela donne envie d’en savoir plus et de
faire sa généalogie.
Mathilde a elle aussi, envie
de creuser, de perpétuer les récits et de donner vie à ces personnes : « l’histoire ne s’explore pas qu’à
travers les livres mais aussi en se replongeant dans l’époque et le vécu de ses
ancêtres. La généalogie n’est pas qu’un entassement de noms, il est passionnant
de découvrir la bâtisse où ils ont vécu, avec qui, dans quelle époque… et de
comprendre le contexte historique, social et culturel. »
Vous connaissiez déjà peut-être
Mathilde derrière le petit écran pour la vidéo du
vendredi d'Archives & Culture véritables tutos généalogiques présentés
avec humour.
Telle une « Voleuse de
souvenirs », Mathilde nous prend désormais par la main et nous entraîne
sur des airs de musique, à la rencontre de ses ancêtres.
La pièce que Mathilde nous
propose vendredi 15 mars à 19h30 à l'occasion du Salon de généalogie de Paris 15 est la suite
logique de la mini représentation de 15 minutes, créée pour les élèves des
classes de primaire qui ont participé à la matinée scolaire 2018 pour leur
faire comprendre les notions de généalogie et l’importance de la transmission
de mémoire. Sous la forme d’une saynète, Mathilde leur présentait sur 7
générations, ses ancêtres, des figurants habillés pour la circonstance en
costume d’époque (un poilu, un grognard, une belle dame…) avec une anecdote et
le contexte historique.
Devant l’enthousiasme et
l’intérêt des enfants, l’idée est née d’écrire et de jouer une pièce de théâtre
d’une heure pour tout public pour déclencher l’envie de chercher, de raconter
ou de poser des questions à ses grands-parents…
C’est une mission réussie :
avec "La voleuse de souvenirs", les membres de l’association « les
jeunes et la généalogie » qui ont eu la chance de découvrir la pièce en
décembre, ont passé un moment délicieux pendant lequel la comédienne évoque en
musique et sur quelques pas de danse les différentes générations de son arbre
et refait vivre ses ancêtres à partir des souvenirs transmis sur 10 générations
! De quoi rendre fier un islandais ou un soudanais : il faut aller voir la
pièce pour comprendre !
Réservez
votre place pour la pièce « La voleuse de souvenirs ». Attention
séance unique le vendredi 15 mars de 19h30 !
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